Décembre, un faux départ


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Grenada's flag
Central America Caribbean » Grenada
December 29th 2010
Published: December 30th 2010
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Les amis, anciens et nouveaux…     Les amis, anciens et nouveaux…     Les amis, anciens et nouveaux…

de gauche à droite : JP, Ken (Silver Eels III), Denise, Lynn (SEIII), Renate et Jim (Emerald Seas)
C’est la fin de novembre, nos amis Jim et Renate sont partis et nous sentons un besoin de mettre les voiles nous envahir. Mais il faut avant tout approvisionner convenablement le bateau, entre autre en vin, liquide indispensable à une vie équilibrée à bord… Cependant, il faut lui trouver une place dans les cales du bateau.
Nous profitons des dernières activités sociales proposées par nos nouveaux amis : Ken et Lynn, de Silver Eels III. Nous allons ainsi aux chutes Concorde et à un « Oil down » , quelque peu différent toutefois de celui que nous avions eu chez Cutty!
Nous demeurons dans Hartmann Bay car le service d’autobus-taxi, offert par Patrick et Georges, y est très pratique. Nous complétons donc ainsi notre réserve de nourriture sèche et les réparations urgentes pour le bateau.
Je prends aussi le temps de refaire le dodger qui en avait besoin. Tout un travail dans un espace aussi restreint que le bateau! Je suis assez satisfaite du résultat; ce n’est pas parfait mais ça tient le coup et c’est étanche. Ça m’a pris une semaine pour le faire…mais pendant que je cousais, Jean-Pierre faisait à manger.
Ensuite, nous nous attaquons au dessalinisateur; il a fallu le remonter par trois fois avant que tout soit à notre goût. Pour l’instant, il semble vouloir fonctionner à merveille, alors on se croise les doigts!
Nous faisons une dernière sortie sur l’île, le samedi 18 décembre: un « hash », ou une randonnée pédestre sportive! Nous devions la faire tous les deux mais une migraine m’a réveillée trop tôt et je préfère demeurer au bord de la piscine et y attendre mon doux époux qui sue sang et eau!! Mais, je bénéficie de la gentillesse de Mick, de Palm Tree Marine (un des organisateurs) et je peux aller en voiture jusqu’au sommet où les randonneurs étaient accueillis par une bonne bière froide!! C’est la dernière de l’année et c’est donc un spécial Noël : les randonneurs doivent porter du rouge et du blanc. Comme ces sorties sont organisées par un comité sérieux, sécurité oblige, il y a une cérémonie de remise des diplômes aux « novices », appelés « virgins » en anglais!!!
La météo donne une fenêtre du lundi 20 au mercredi 22. Nous décidons d’en profiter et de nous rendre à Carriacou.
Nous nous arrêtons dans le parc de Sandy Island. Nous y prenons un « mooring » car les vents vont monter mercredi et un front est annoncé pour la fin de semaine.
C’est presque la pleine lune qui se lève sur un ancrage caractéristique des Antilles : plage et cocotiers…
Le lendemain, tout change et le vent monte. Plusieurs grains nous arrosent copieusement. Le 24, on nous invite à un « pot luck » sur la plage; le ciel est menaçant et les vagues se ruent sur la plage, il faut monter les annexes très haut sur le sable. Quand vient le départ, ce n’est pas facile de remettre le tout à l’eau et de passer par-dessus les rouleaux pour quitter les lieux, on se mouille jusqu’à la taille! Dans la nuit, c’est une onde tropicale qui passe et qui laisse sa marque… 29 nœuds de vent pendant une demi-heure…
Le 25, nous changeons de « boule » car la première était trop près du récif, dans 11pi d’eau, et les déferlantes venaient mourir sous le bateau, plutôt inconfortable. Maintenant, nous sommes dans 26pi d’eau, c’est plus calme (relativement). Il faut dire que ce mouillage est situé au sud d’une bande sable, orientée est-ouest, en forme d’arc avec un récif à chaque extrémité, qui brise la houle du nord. Cependant, cet ilot est loin de toute protection du vent, nous avons donc tout le vent du NE et de E, ainsi que les vagues soulevées par ces vents. Au souper, nous avons droit au passage du front… 33 nœuds de vent, et ça secoue! Mais pas de pluie. La nuit est très venteuse. (lire « nous ne dormons pas beaucoup » car le vent siffle dans les haubans et l’éolienne tourne à plein régime, les vibrations se propagent dans le mât d’artimon qui repose sur le pont arrière, qui est en fait le plafond de notre cabine).
Les années passent et ne se ressemblent pas… l’an dernier, à Noël, nous étions à Antigua et prenions le champagne sur les quais.
Le 26, nous nous préparons à quitter le lendemain et faire notre « clear out » à Hillsborough et notre « clear in » à Clifton, sur l’île d’Union. Tout est prêt et rangé.
Le 27 au matin, SURPRISE, le moteur ne démarre pas, mis à part l’alarme de démarrage, on n’entend rien. Heu… c’est un faux contact dans la clé? NON. Heu… un fil de débranché à la batterie ou au démarreur? NON.
Heu…   Heu…   Heu…

les fourmis ici attaquent sauvagement, je (Denise) réagis mal à leurs morsures
Alors quoi?
On ouvre le piédestal dans le cockpit, tout est OK. On suit le plus gros fil jusqu’au solénoïde du démarreur, BINGO! JP réussit donc à faire le contact et le moteur démarre… mais, au son, quelque chose ne va pas, on entend un cliquetis métallique en plus du moteur. J’étrangle le moteur, et, le démarreur continue de fonctionner! JP cherche à débrancher la batterie, mais je lui rappelle qu’il y a un interrupteur principal sur la batterie et, ouf, tout s’arrête. Ouais, il faut sans doute remplacer le solénoïde; un problème me direz-vous? Ben voyons! Mike (Mike McNaull, l’ex proprio du bateau) avait pris la peine de mettre un solénoïde de rechange dans les coffres d’Absaroque!!
Bon, il faut faire la réparation, le modèle est différent, l’ancien est rouillé en place, la météo ne nous annonce rien de propice pour monter vers le nord avant le 12 janvier environ…
Nous prenons donc la décision de retourner à Grenade et de prendre le temps de tout remettre en ordre. Là bas, nous sommes en terrain connu, au moins, si jamais il fallait faire appel à un mécanicien.
Malheureusement, donc, la montée sur St-Martin attendra.



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Les fleurs de Surrel    Les fleurs de Surrel
Les fleurs de Surrel

on les fait bouillir dans de l’eau, on obtient le jus de surrel,
Avec les pétales qui sont charnues, Avec les pétales qui sont charnues,
Avec les pétales qui sont charnues,

on peut faire une sorte de confiture (ou gelée) en ajoutant du sucre
Le surrel est un arbuste  un peu comme les groseillers. Le surrel est un arbuste  un peu comme les groseillers.
Le surrel est un arbuste un peu comme les groseillers.

Au centre de la fleur il y a une petite boule, avec un noyau, qui reste sur l’arbuste quand on enlève les fleurs.
L’eau y est très fraîche et JP trouve le courage d’y aller.  L’eau y est très fraîche et JP trouve le courage d’y aller.
L’eau y est très fraîche et JP trouve le courage d’y aller.

Il ne fait pas soleil, il pleut même, c’est trop frais pour moi….
Un des participants à cette sortie       Un des participants à cette sortie
Un des participants à cette sortie

Mignon cocker de trois mois… me rappelle quelque chose (Carrouso notre cocker décédé juste avant notre départ en 2008)
JP !  On pourrait le garder à bord d’Absaroque? JP !  On pourrait le garder à bord d’Absaroque?
JP ! On pourrait le garder à bord d’Absaroque?

NON, le seul chien qui viendra à bord se nommera Aïbo (de Sony)
Je ne change que la toile, je garde les plastiques et les attaches        Je ne change que la toile, je garde les plastiques et les attaches
Je ne change que la toile, je garde les plastiques et les attaches

mais comme je modifie les côtés, il faut faire des ajustements
Le résultat final…   Le résultat final…
Le résultat final…

j’ai même recouvert les attaches du bas avec une bande de tissu
Pendant que je couds, JP fait à manger.   Pendant que je couds, JP fait à manger.
Pendant que je couds, JP fait à manger.

Un gant de cuir et une bonne paire de ciseau à tôle, c’est idéal pour découper les langoustes


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