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Published: March 31st 2009
La Paz, Bolivie
La capitale vue de El Alto...À l'approche de la Paz, par la route de
El Alto*, on a subitement l'impression de voir la fenêtre de notre bus se transformer en hublot d'avion. À 500 mètres au dessus de la capitale la plus haute du monde, comme en vol plané, nous descendons rapidement dans le canyon au flanc tapissé de bâtiments couleur terracotta. La capitale est charmante, ses rues pavés à la manière inca bouillonnent de circulation automobile et piétonnière. Elle dégage l'atmosphère d'un grand village acceuillant plus qu'une cité surexploitée. Pour nous, il est temps d'ajouter quelques couches d'alpaca à notre garde-robe qui résiste difficilement au rigueur du climat bolivien. Nous nous laissons tenter par les attraits culinaires de la capitale: un "whooper" chez le roi du burger, un plateau de sushi accompagné d'un bon verre de blanc chilien abordable, un poulet tikka masala passable, une soupe thaï qui n'a que le nom de thaïlandais et une pizza new-yorkaise douteuse... suivi de fièvre et diahrrée. Oupss!!! finalement peut-être un peu plus douteuse que nous l'avions crû.
La Cumbre: 4 700 mètres Il fait froid à La Cumbre, en plus de porter quasi la totalité des vêtements
La Paz, Bolivie
La Paz, l'atmosphère d'un grand village! que nous possédons, nous enfillons protège-genous, protège-coudes, casque, lunette de sécurité et gants. Devant nous, près de 4 000 mètres à descendre sur nos vélos de montagne. Une route qui donne sur des précipices atteignants à certains endroits près de 1 000 mètres. Ayant une largeur qui ne dépasse que très rarement les 3 mètres, elle permet le passage d'un seul véhicule à la fois. Sa réputation n'est plus à faire, plus de 26 véhicules, autobus et camions principalement, plongent dans l'abysse à tous les ans entraînant dans la mort des centaines de personnes. Évidemment, question de nous rassurer, il existe aussi des statistiques concernant le nombre de cyclistes ayant fait le grand saut, épargnons les détails à ce sujet!
Tout en sirotant notre maté de coca, Marco, notre guide, nous rappelle les consignes avant le départ:
1-Gardez sa droite; la première partie du trajet se déroule sur une route asphaltée et nous devrons fonctionner avec de la circulation automobile.
2- La deuxième partie du trajet s'effectue sur une chaussée de roches et il est primordial de circuler près du flanc de la montagne et d'éviter de longer le
La Cumbre, Bolivie
Il fait froid à La Cumbre... précipice mortel.
3- De plus, pour cette deuxième partie du trajet, étant donné l'étroitesse de la voie à partager, il est aussi important de donner priorité aux autres véhicules qui empruntent le chemin.
Et voilà, c'est parti! Nous quittons les sommets enneigés et la nervosité se transforme rapidement en excitation. Le vent, glacial à cette hauteur, justifie les nombreuses couches de vêtements superposées et l'imposant équipement, mais le paysage fabuleux nous fait oublier le léger inconfort provoqué par le froid. À travers la circulation, nous avalons les kilomètres, la route est sinueuse et la dénivellation nous permet d'atteindre des pointes allant jusqu'à 70 km/h. Derrière nous, Edgar le sympatique conducteur du minibus de la compagnie, nous suit dans notre parcours accompagné de Lisette, la représentente qui a su, hier, tirer son épingle du jeu, à travers la quantité astronomique d'agences offrant le même tour, que nous avons visitées.
Nous arrivons rapidement au deuxième segment du parcours. Une seule chose en tête, éviter la chute libre! Les croix s'accumulent sur "la ruta de la muerte", le spectre des disparus plannent sur les
Yungas*. Au fur et
La ruta de la muerte, Bolivie
Des précipices qui atteignent près de 1 000 mètres! à mesure que l'on descend en altitude, le paysage se transforme. Devant nous maintenant, forêts luxuriantes, papillons multicolores et chutes d'eau rafraîchissantes. Nous nous débarassons des pelures désormais inutiles, la journée est ensolleillée, la température frôle les 30 degrés Celcius. Après 5 heures de pure adrénaline, nous arrivons à Yolosa où le buffet, la piscine et le chandail des survivants de la route de la mort nous attend.
Potosi: 4 070 mètres Le temps file, notre saut imprévu en Amérique du sud est malheureusment de courte durée, pas le temps de chômer! Nous embarquons dans un bus en direction de l'extrême sud du pays. 16 heures de bus pour arriver à Potosi, anciennement un grand symbole de richesse en Amérique du sud. Les fameuses mines d'argent devront se passer de nous cette fois-ci. Sans perdre de temps, nous reprenons un autre bus, 7 heures pour se rendre à Tupiza: à seulement 1 ou 2 heures de la frontière de l'Argentine. C'est à partir de ce petit villlage que nous entreprendrons, avec une agence qui nous a éte chaudement recommendée, notre safari de 4 jours vers le Salar de Uyuni.
La ruta de la muerte, Bolivie
Le spectre des disparus plannent sur la route de la mort. Les 2 Trotteurs
El Alto:Banlieue de la ville de La Paz
Yungas: Région chaude et humide à la base de l'altiplano
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sue
non-member comment
Hello mes trotteurs préférés!! Les paysages sont magnifiques, j'aime surtout le précipice de 1 000 mètres, ça doit être beau à voir en personne... Bonne nuit mes ti-coeurs,,,,,Je vous fais un gros câlin xxxx