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Published: January 5th 2015
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Holà amigos !!!
Me voilà donc à Arequipa, deuxième ville du Pays avec une grande influence coloniale. J’ai adoré cette ville, un centre-ville et une architecture magnifique, tout comme la place d’armes située au pied d’une imposante cathédrale. Et cette ville est vraiment vivante, jours et nuits, toute la semaine. Je crois que c’est LA ville du Pérou dans laquelle je pourrais vivre. Une ambiance sud-américaine dans une structure européenne, le top !
En arrivant à Arequipa j’avais dans l’idée de me poser un peu, je sentais que c’était le moment de mon voyage où j’en avais besoin. J’ai débarqué dans une auberge de jeunesse peu recommandable mais où j’ai rencontré des personnes formidables, notamment un québécois et deux anglais avec lesquels j’ai vraiment bien sympathisé et avec qui j’ai passé de supers moments ! Après quelques jours de fête, j’ai changé d’auberge pour plus de confort et de calme. Je me suis reposé deux ou trois jours et je suis parti pour le canyon de Colca. Le second plus grand canyon du monde, profond de 3400 mètres. Ce n’est pas un canyon avec les parois raides comme le grand canyon aux Etats-Unis par exemple, mais en profondeur
il est bien plus important.
Pas rassuré par l’état de mon genou, j’ai décidé de faire un tour « conventionnel », mais je me suis retrouvé dans une organisation vraiment trop touristique à mon gout. J’ai quand même pu voir de nombreuses choses vraiment sympas, comme des lieux avec des danseurs locaux, de nombreux animaux spécifiques à la région comme les lamas, les alpagas, les vigognes ou encore des condors. J’ai aussi profité des bains thermaux. Cependant je me suis débrouillé avec mon guide pour rejoindre dès le deuxième jour un groupe de trekking qui partait à l’aventure en plein canyon. Tant pis pour mon genou, il fallait que je le vive.
Nous commençons par un premier jour avec 18 km de marche et beaucoup de dénivelés. Après le premier kilomètre, je ne ressentais pas encore de douleurs, mais le guide m’a demandé comment allait mon genou alors que je ne lui en avais pas parlé. Donc ça se voyait à ma façon de marcher, comme quoi il y a bien un problème… Mais bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos lamas !
A plusieurs moments au cour de la marche sans même
y penser je me suis arrêté et je suis resté complétement scotché devant le spectacle, c’était juste grandiose et tellement immense. C’est difficile pour moi de vous décrire précisément la vue et les sensations que cela m’a procuré, même sur les photos on se rend difficilement compte de la grandeur de la chose.
Arrivés en bas, auprès de la rivière qui creuse le canyon, avec le soleil et la marche j’ai décidé d’y plonger. L’eau était bien froide mais ce n’était pas comparable avec l’eau du lagon à Huaraz !
Nous nous sommes ensuite arrêtés déjeuner dans un petit village au sein du canyon, très typique et vraiment magnifique. Nous sommes ensuite repartis, traversant une zone avec plus de végétation et où la guide à prit le temps de nous expliquer les particularités et les bienfaits des plantes et fruits locaux. Nous finissons la journée au plus profond du canyon dans un oasis artificiel, construit et aménagé pour servir de halte aux trekkeurs. Un endroit vraiment agréable avec piscines, hamacs, verdure… Mais après un bon repas dans une ambiance conviviale nous sommes tous partis au lit, le réveil programmé à 4h00 pour le lendemain…
A peine levés
nous voilà partis pour retourner en haut de la montagne, 3h30 de marche pour 1400 mètres de dénivelé… Une partie des trekkeurs ont choisis de remonter à dos de mules devant la difficulté. Je commence en pleine forme et bien lancé, avec un bon rythme je distance rapidement mon groupe. Jusqu’à ce que mon genou me lâche complètement. La deuxième partie de la montée fut terrible pour moi, en plus des douleurs j’avais l’impression que ça ne finirait jamais ! J’ai fini par arrivé, en boitant, en souffrant, mais fier de moi et avec un souvenir grandiose gravé à jamais. Mais il était temps de rentrer à présent.
La place de la religion au Pérou est vraiment importante, le nombre d’églises de monastères et de couvents est à peine croyable. De plus comparé à la majeure partie de la population l’église possède beaucoup d’argent. Et vu l’influence coloniale cela est encore plus vrai à Arequipa.
J’ai donc voulu visité un couvent que beaucoup d’autres voyageurs m’ont recommandé, de plus mon ami québécois, Gabriel, est venu avec moi pour son dernier jour. Je crois que nous nous sommes trompés de couvent, mais nous n’avons pas été déçus
pour autant. Le couvent Santa Theresa avait beaucoup de charme avec un magnifique jardin. Il y a aujourd’hui encore une quinzaine de nones qui vivent dans le couvent et qui n’ont pas le droit d’en sortir. Le couvent regorge de pièces avec d’impressionnantes peintures et sculptures. Notamment une sculpture tout en or recouverte d’émeraudes et d’autres pierres précieuses. C’était à peine croyable de voir tout ça dans un couvent ordinaire finalement.
J’ai ensuite été de nouveau malade, pour ne pas changer, ce qui a pas mal retardé mes plans et m’a fait un peu culpabilisé mais tout va bien finalement. Je vous écris de Cusco, ville tout autant magnifique et sujet du prochain blog !
Hasta luego ! Besos !
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