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Published: December 14th 2014
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Hola amigos!!
Je quitte donc Nazca pour retourner un peu plus au nord et rejoindre mon ami Vladimir à Paracas. Une station balnéaire, au bord de l’océan, toujours dans cette même région désertique. Cependant avec les courants froids qui sévissent dans la région il est très difficile de s’y baigner.
Après avoir passé une soirée sympa, nous sommes partis très tôt dès le lendemain matin pour faire le tour des îles Ballestas en bateau. Ces petites îles, ou plutôt ces énormes rochers regroupés en pleine mer, font fonction d’habitat pour de multiples espèces d’animaux. Nous avons pu y voir des centaines de lions de mer, des milliers d’oiseaux marins ou encore quelques pingouins. Ce fut un moment vraiment agréable et plutôt fantastique ! Sur le chemin du retour de nombreux dauphins tournaient et sortaient de l’eau autour du bateau, incroyable ! Je n’ai pas pu prendre de photos car ils ne sortaient de l’eau que quelques secondes, j’ai donc préféré profiter du moment !
Nous sommes donc rentrés en fin de matinée sur Paracas, où plusieurs agences proposaient une location de bicyclette pour visiter une réserve protégée frontalière à la ville.
Après s’être renseignés, nous
partons donc en début d’après-midi pour une balade qui devrait être « de dix kilomètres et vraiment tranquille » d’après l’homme de l’agence.
Nous nous sommes rapidement retrouvés en plein désert, sous un soleil de plomb et avec un vent de face tout simplement terrible. Il fallait se mettre en danseuses même pour avancer sur le plat. Mais de toute façon pour commencer on a eu le droit à quinze kilomètres de faux plat montant… Car oui une fois arriver au premiers point de vue, complètements cramés, nous avons pu remarquer que la « ballade » ne faisait pas dix kilomètres finalement, car nous venions d’en faire quinze et il nous en restait encore vingt-cinq…
Cependant nous voilà arrivés en haut d’énormes falaises avec une des vues les plus impressionnantes et les plus belles que j’ai pu voir… quelle récompense mes aïeux ! C’était incroyable, la couleur des roches, le reflet brillant du soleil tombant sur l’océan, des criques fabuleuses et tout ça en plein milieu du désert…
A peine le temps de profiter que nous voilà repartis, car le soleil descendait de plus en plus à l’horizon et passer la nuit dans le désert je
ne pense pas que ce soit très agréable… La motivation retrouvée après ce spectacle s’est vite éclipsée. Car après quelques kilomètres de descente nous revoilà de nouveau en pleine montée. Chaque mètre de côte sur nos bicyclettes de fortune était une réelle souffrance. Moi, j’avais les larmes aux yeux par moment et les cuisses dures comme du bois, Vladimir lui s’en sortait mieux que moi, il était quelques dizaines de mètres devant mais parfois je l’entendais hurler son vélo… Aujourd’hui je repense à cette aventure avec un sourire jusqu’aux oreilles, mais sur le moment je ne pensais qu’à rentrer en vie et à mettre un grand coup de tête au mec de l’agence qui nous avait envoyé au charbon. Ça aurait pu être vraiment dangereux, nous n’étions pas préparés pour, à la fin nous nous partagions même le reste d’une petite bouteille d’eau… Il aurait pu dire la même chose à un père de famille avec ses enfants par exemple, j’ai bien peur que ça finisse mal un jour.
Toutefois nous voilà enfin rentrés, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre contents et fiers d’en avoir enfin fini.
Après avoir passé une journée plutôt relax
le lendemain, nous sommes partis pour Huacachina, un oasis en plein désert ! Ce lieu paradisiaque est entouré d’auberges, de bars et de restaurants et est réputé pour être un lieu de fête incontournable. Arrivés dans la soirée, dans une auberge vraiment sympa parfaite pour y passer une bonne soirée nous décidons d’aller manger un morceau et de revenir pour la fête. A notre retour, vers 22h, tout le monde était au lit ! On était un peu déçu, il semblerait qu’il n’y ait des fêtes que le week-end. Etrange pour un lieu composé à 99% de touristes…
Le lendemain nous passons la journée à l’auberge, avec hamacs, bières et piscine en attendant d’aller faire du buggy et du sandboard dans les immenses dunes du désert. Je ne m’attendais à rien d’extraordinaire vu le faible prix que nous avions payé.
Au final c’est carrément génial !!! Le pilote du buggy conduisait comme un fou, nous descendions les énormes dunes à pleine vitesse et quasiment à la verticale ! Nous avons ensuite fait du sandboard, une planche de glisse adaptée aux dunes du désert. Les dunes étaient tellement grandes… certains m’ont dit que c’était les dunes les plus
grandes du mondes, je ne sais pas si c’est vrai mais c’était vraiment impressionnant en tout cas ! Nous avons descendus sept ou huit dunes, de plus en plus grandes. La plupart les descendaient sur les fesses ou sur le ventre, pour m’a part j’ai tout fait débout et ma fois, je me suis vraiment bien débrouillé ! Une partie du groupe m’applaudissait à chacune de mes descentes, c’était plutôt sympa. Jusqu’à la dernière, la plus grande, où une fois arrivée en bas à pleine vitesse j’ai pris la gamelle de ma vie ! Sans me blesser heureusement, mais je vous assure que le sable c’est plus dur que la neige !
Après une bonne douche et un bon repas, nous partons pour la gare de bus où Vladimir et moi nous nous séparons, nos itinéraires étant maintenant différent. Je le reverrai lors de mon prochain voyage en Colombie !
Me voilà donc parti pour Arequipa, la deuxième plus grande ville du Pérou, où je compte prendre mon temps et souffler un peu après toutes ces péripéties. Ah oui, et aussi faire le tour du canyon le plus profond du monde !
La suite
au prochain épisode ! Hasta pronto !
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