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Published: February 7th 2011
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Alors, désirant voyager de Potosi à Sucre, un ami français et moi, nous nous sommes fait présenter deux possibilités: la première, un trois heures d'autobus; la seconde, un six heures de train. On apprend qu'avec le train, on fait un arrêt dans différents petits villages entre les deux villes, ce qui nous plaît bien. Aussi, n'étant aucunement pressés dans le temps, se disant que le train allait être davantage confortable, et par ailleurs comme le prix était à peine un peu plus élevé dans le cas du train, nous n'avons pas hésité plus longtemps, et avons optés pour ce dernier.
En appelant la veille pour prendre les informations, on nous dit qu'il ne s'agit pas vraiment d'un train.. mais d'un bus.. sur rail.. ah bon? Avec curiosité, on se pointe à la gare très tôt le matin, et on attend avec impatience notre "bus-train". Eh bien effectivement, on a tôt fait de s'aperçevoir qu'il s'agit effectivement d'un bus.. sur des rails! Un petit autobus quoi, encore opté d'un volant (qui définitivement ne sert à rien durant le trajet..). Je vous présente le BusCaril! Bref.. hallucinant! 😉
En chemin, des paysages tout aussi charmant les uns des autres. Ce fût
une (trop) brève rencontre avec ces différents petits villages qui semblent perdus au milieu d'un nul-part, mais qui, via la richesse de leurs terres, semblent survivre par leurs propres moyens. L'envie de sauter du Buscaril pour m'y établir un certain temps ne m'a pas manqué. J'imagine, avoir été de nature davantage spontanée et aventureuse, je l'aurai certes fait! Mais bon, j'ai plutôt respecté le plan initial qui était de se rendre jusqu'à Sucre.
Un assistant coiffé d'un casque protecteur accompagne le conducteur... On se demande en quoi le casque protecteur peut être utile à l'intérieur d'un Buscaril... devrait-on craindre le pire? Eh bien non. On se rend vite compte de l'utilité du casque..: en chemin, l'assitant doit régulièrement descendre du Buscaril afin de "nettoyer" le chemin de fer, carrément! Il enlève de grosses pierres qui bloquent le chemin ou encore, à la pelle, il enlève des tas de pierre qui ont glissées des falaises voisinantes. Génial. Aussi, par moment, on doit faire gaffe aux différentes bêtes qui traversent la voie ferrée! Sans compter les chiens qui, pour une raison encore inconnue, sont semi-suicidaire et s'amusent à courrir aux côtés ou devant le Buscaril... Ces chiens de la Bolivie ont
cette drôle de manie d'en faire tout autant avec les voitures en ville.. hmmm un jeu comme un autre!
En somme, un six heures bien agréable, où deux "gringos" (mot désignant "étrangers"), parmis une poignée de locaux, ont eu l'occasion de découvrir un peu plus de la Bolivie...
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