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Published: April 7th 2010
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Talampaya
canyon en folie 2e Nous arrivons en Argentine encore tout « tremblants », on a l’impression que la terre bouge à chaque instant. L’ouest argentin a également senti le terremoto, mais dans une moindre mesure, et sans aucun dommage.
Le voyage en bus de nuit est éprouvant : passage de frontière à 2h30, attente à la douane pendant 2 heures. Franchir la frontière entre Chili et Argentine, c’est complètement hypocrite, surtout du côté chilien (…et c’est notre troisième passage !). Il nous font attendre des heures, sortir toutes nos affaires sans rien toucher et nous laissent repartir sans même un sourire. Bien qu’on ne leur en demande pas tant, c’est toujours assez long. Il est par exemple interdit de transporter fruits, légumes et autres produits non transformés d’origine végétale ou animale d’un pays à l’autre, mais ils ne fouillent pas vraiment : nous avons réussi à faire passer du miel, un pomelo, un avocat, une tomate et deux œufs… en revanche ils ont trouvé deux bananes et une pomme de terre, et lors de notre premier passage, encore ignorants, nous leur avons bêtement donné notre dernier avocat péruvien !
Nous arrivons donc à Mendoza, une des villes viticoles les plus importantes du pays, avec
Vallees Calchaquies
Du piment a secher... nous savourons les couleurs dans ce desert bien aride. bodegas, dégustations, visites etc. On a loupé le coche, histoire de pas faire comme tout le monde. Nous dégustons tout de même de nombreux vins (…), et je dois dire que nous en trouvons d’excellents, entre 5 et 10 euros, en Argentine comme au Chili : les carménère, syrah, malbec sont un délice ! Il ne manque que le plateau de fromages, car c’est là où le bas blesse, et « je ne suis pas chauvine, mais je trouve que la France est vraiment la reine des fromages ».
Guidés par notre désir de dépaysement, nous filons vite vers le nord. Les villes argentines et chiliennes s’organisent un peu à l’européenne, et ce n’est pas ce que l’on recherche. Photographier de splendides paysages nous apporte beaucoup, mais il est temps de passer à autre chose, et retrouver un peu plus d’authenticité.
En chemin nous visitons deux parcs nationaux admirables : Ishigualasto et Tampalaya. Au milieu d’étendues désertiques, des canyons et de gigantesques roches rouge orangé que l’érosion a modelé au fil des millions d’années, nous offrent des formes assez bluffantes, qui n’ont rien à envier au grand canyon étatsunien.
Suivent alors deux ou trois jours pas marrants, où
Salta
un nouveau jeu pour un ami . cherchez le branks !
Faites un p'tit tour sur facebook : http://www.facebook.com/album.php?aid=156931&id=747289690&comments=#!/group.php?gid=376477381473&ref=ts s’enchaînent retards de transport, panne de bus, attente interminable dans le désert, dodos pas terribles dans les terminaux de bus, sur des bancs ou même parterre pour Benjamin… Nous arrivons enfin à Salta, en compagnie de Laura et Jean-Pierre, un couple de français rencontré par là. Ensemble, nous louons une voiture pour profiter en toute liberté de cette région prometteuse, et nous nous enfonçons dans des vallées, canyons et autres quebradas étonnantes. Nous comprenons vite que l’on a quitté le « sud » : plus de forêts ni de lacs ; ici, il ne pleut que 3 ou 4 fois par an. Où que l’on regarde, nous apercevons les cardones, autrement dit les « cactus mexicains »… leurs épines leur permettent de conserver le maximum d’eau, de survivre et de se reproduire dans ces contrées désertiques.
On roule ainsi de village en village, sur des pistes pas trop mauvaises… nous crevons tout de même un pneu mais un seul…que JP change en un clin d’œil sous une chaleur écrasante, alors que Benjamin prend des photos dans un cimetière au milieu du désert… Heureusement que je suis là pour l’aider à remettre des écrous… Merci encore JP !
Finalement on s’en
sort bien, nous trouvons un mécano sympa qui nous répare ça à bon coup de rustine pour 40 pesitos (8 euros), contre 350 pesos (70 euros) le changement de roue ; l’agence n’y a vu que du feu lors de l’état des lieux.
Nous parcourons ainsi ce petit bout de l’Argentine que l’on vous recommande vivement. Plus indienne, plus authentique, plus simple et très amicale. Il fait chaud (on crame), et il y a des insectes invisibles qui piquent très fort et qui grattent longtemps… je me transforme peu à peu : mon pied gauche s’est mis à gonfler, puis des boutons sont apparus sur tout mon corps, et même sous les pieds ! Benjamin toujours indemne, « soy su repelante… »
Toujours plus vers le nord ! Nous nous rapprochons dangereusement de la Bolivie…
Dans la Quebrada de Humahuaca, on prend de l’altitude et cela fait un drôle d’effet de retrouver les 3000 mètres… On s’émerveille devant ces montagnes aux multiples couleurs qui courent sur des kilomètres, et l’on se repose dans des villages en pisé, rustiques et romantiques à souhait… on est ravis !
Mais voilà, nous avons hâte… il est temps maintenant de
Ishigualasto
le sous marin, pas mal hein ? rejoindre le cinquième pays de notre périple. C’est à pied, puis en train, que nous atteignons Tupiza, notre première étape bolivienne !
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Lolo et JP
non-member comment
Et coucou...
Cest cool davoir de vos news, on espere que la Bolivie vous offre toutes ses splendeurs ¡¡ Pour nous le voyage sacheve, cetait notre derniere journee a Buenos Aires. On prend lavion demain matin pour Curitiba ¡ Si jamais vous passez au Bresil, vous pouvez y venir jusquau 5 mai, date de notre retour en France ¡¡¡¡ Et on a hate ¡¡¡ Parceque on est pas chauvins non plus mais les fromages francais... ca nous manque ¡¡¡¡¡ De gros bisous, a bientot. Lo et JP le changeur de roue professionnel.