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Au bord du Lac Mivatn, côté sud.****
Note à propos des photos: elles ne sont pas toutes visibles dans le texte. Cliquez sur une photo et en bas de celle-ci il y aura des flèches et des numéros pour naviguer à travers toutes les photos du billet. Valide pour tous mes billets précédents et à venir.
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Après tout ces kilomètres et le brassage de la planche à laver et des cahots, on s'est planifié une journée un peu plus tranquille. Certes on y est forcé par la fermeture des routes F. On a quand même pris la peine d'appeler au ministère des transports pour vérifier si des routes F du nord avaient ouvertes depuis hier. Négatif. Par contre, la bonne nouvelle c'est que celle du sud-ouest le sont maintenant. Après-demain, nous pourrons nous attaquer à la célèbre Fjallaback et à la route aux milles gués.
Petit déjeuner à l'américaine ce matin. Gaufres à cuire soi-même, œufs, saucisses et bacon. Pas qu'on aime pas les craquelins et la charcuterie mais après une semaine à l'étranger un petit rappel de la maison ça fait du bien. On le prend plus tard ce qui fait aussi du bien.
8 degré Celsius, vent, pluie et
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Au bord du Lac Mivatn, côté sud. plafond bas sur Laugar. Ce temps nous suivra toute la journée. On commence par rouler vers Mivatn en prenant le temps de rouler sur les routes s'enfonçant dans les terres. Le premier cul de sac aurait pu être dans le compté de Dorchester si les sempiternels ovins auraient fait place aux bovins. Le terrain était tellement semblable que je m'attendais à voir une pancarte verte annonçant: «St-Malachie - 3 km.»
La deuxième route devait nous permettre d'atteindre le nord-ouest de l'Askjà et éventuellement la F910. Quand la route fait place à la piste, elle passe entre les bâtiments d'une ferme. On trouve ça trop gênant pour continuer d'autant plus qu'il y a des barrières sur la piste, juste devant la grange du fermier. Le désert n'est pas notre objectif de la journée et on sait que la F910 est de toute façon fermée à l'endroit où on pourrait potentiellement la joindre.
Premier arrêt de touriste. On visite les arches de Dimmuborgir. On choisi la marche intermédiaire de 30 minutes. Bon choix, la petite marche de 15 minutes nous aurait fait voir quelques arches mais il aurait été impossible d'y grimper.
On reprend la route et on arrête
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Au bord du Lac Mivatn, côté sud. au volcan Hverjall. On mange un brin pour laisser passer l'averse qui s'abat. Sous une pluie pas trop forte, on attaque l'ascension du cône de cendre et débris volcaniques. La montée est assez longue et abrupte. Paul doit prendre plusieurs pauses. Elles me permettent d'arriver en haut sans être fatigué. Quel endroit! Le cratère est majestueux avec de la neige qui y persiste et un autre cône de cendre et débris. Une montagne dans la montagne. Le vent, la pluie et le froid ajoute un charme certain à ce paysage désolé. Faire le tour du cratère serait une marche de plus de 5km, je vous laisse le soin de diviser par pi pour trouver son diamètre. Question de voir un maximum de site sans s'épuiser, on décide de redescendre vers le camion.
On s'arrête ensuite aux grottes de Grjotagjà. L'eau souterraine s'y trouvant a été chauffée jusqu'à 60 degré Celsius lors des éruptions de 1974 et de 1985 du Hverjall qu'on vient de grimper. On profite de la visite pour se réchauffer un peu dans un grotte dont le fond est recouvert d'eau qui se maintien encore à 45 degré Celsius près de 30 ans après la dernière éruption
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Au bord du Lac Mivatn, côté sud. l'ayant chauffée. Grjotagjà était anciennement un lieu de baignade prisé. En raison de l'affluence grandissante de touristes, la baignade y est maintenant interdite. De toute façon, la grotte est instable et les chutes de cailloux fréquentes. La visite étant risquée, mieux vaut ne pas s'éterniser.
On se dirige ensuite vers un autre volcan: le Krafla qui n'est probablement même pas à 10 km de là. Nous sommes dans une des deux zones volcaniques les plus actives du pays. En chemin, nous embarquons deux pouceuses. Daria et Darina sont russes et viennent de Saint-Pétersbourg. Une est photographe et est venue en Islande, une seconde fois, pour gonfler son portfolio. L'autre est en vacances et accompagne son amie. Elles s'en vont au Mivatn Nature Baths qui est sur notre chemin. Lorsqu'elles apprennent qu'on s'en va au Krafla elles nous demandent de les y amener puisque c'était leur prochain arrêt. On les laisse donc dans le stationnement du Krafla où un autobus de touristes gît dans le fossé. Pourquoi risquer de se retrouver en fâcheuse posture en SuperJeep de location seul dans le désert quand on peut le faire en groupe en autobus sur une route asphaltée?
Le Krafla est très
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Arches de Dimmuborgir beau avec sa couleur contrastante et sa caldera à l'eau turquoise. D'où on est, on n'a pas le meilleur point de vu mais la marche pour le contourner seraient longue et notre journée s'achève. On redescend lentement vers la vallée en arrêtant bien sûr pour prendre quelques photos des installations géothermiques présentes ici.
On jette un dernier coup d'œil à Namaskard et on reprend la route 1 vers l'ouest.
La pluie n'arrête pas vraiment. Ça ne vaut pas la peine d'arrêter à Ghotàfoss, on les voit bien de la route et les photos ne seraient pas bonnes. En approchant d'Akureyri, on tente à nouveau d'emprunter la vielle route en épingle dans l'escarpement du fjord. Lokad encore une fois. On retourne donc franchir le col par la route 1. Même si c'est la route nationale, il y a quand même des aires d'arrêt avant le col pour enfiler ses chaînes à neige en hiver. Elles sont d'ailleurs obligatoires pour les camion et les autobus.
Arrivé hâtive à l'hôtel vers 16h30. On n'est pas fâché, on a encore beaucoup de route à faire dans les prochains jours.
Pierre Luc qui espère voir un peu de montagne et de
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Arches de Dimmuborgir soleil demain.
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Micheline
non-member comment
Journée de repos avez-vous dit?
Une autre belle excursion actif! Pour les photos, elles sont magnifiques, mais j'aimerais en voir quelques-unes avec vous deux dessus. Sûrement que vous pourriez demander à une charmante Islandaise de vous servir de photographe, le temps de quelques clichés! Comme dirait Yvon Deschamps, on veut pas le savoir , on veut le woire!!!