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Published: September 26th 2009
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Je suis enfin revenue parmi vous.
Comment vous expliquer mon dernier mois, sans accents et sans m'enfarger dans toutes ces touches qui n'ont absolument rien à faire là.
(NB. Les accents ont été ajoutés le 04.12.2009) Le vol, comme prévu, a été terrible. Horrible. Pénible. Bref, vous comprenez.
Cependant, je n'en retiens qu'un lointain souvenir nébuleux, un peu comme un mauvais rêve: j'étais complètement high.
Dans le ciel, pis dans ma tête.
Je ne croyais pas vraiment qu'un seul calmant serait suffisant, alors j'me suis dit
fuck it!, moi j'en prend deux parce que j'suis tough pis que les pharmaciens connaissent rien. EEEH!
Paris, Paris, Paris... Mon Dieu,
PARIS..! Je me sentais comme un fantôme dans les rues de Paris. Tout de même, un fantôme émerveillé. Émerveillée d'enfin voir, d'enfin ÊTRE dans la ville à laquelle j'ai si longtemps rêvé! J'ai lutté contre le sommeil tant que j'ai pu, je voulais tant voir la tour Eiffel illuminée le soir, il n'aurait suffit que je sorte de mon auberge et fasse deux pas pour l'apercevoir, mais non, non, le confort incroyable du lit a gagné...
Le lendemain, on s'est envolé pour Essen. Ma nouvelle maison. On a passé environ
les 10 premiers jours chez la grand-mère de Jan et son immense maison (aaah...). Ce fut 10 jours de (presque) pur plaisir. De la bouffe gratuite, à volonté... Du pain frais, des plateaux de fromages, de charcuteries et de saucisses qui nous attendaient sur la table chaque matin. Du café, des gâteaux, du chocolat, de la bouffe de grand-maman, c'est tellement bon! Le premier jour qu'on s'est reveillé, on s'est étonné d'être si reposé: il était midi et demi. MIDI ET DEMI! Quand vous avez un bébé, faire la grasse matinée, c'est se lever à 8h30, alors imaginez passé midi!
J'ai commencé à trouver ça moins drôle quand mon chum a récupéré son ancien boulot et a commencé à travailler presque sur-le-champ. Sa grand-mère est vraiment adorable, mais passer ses soirées toute seule avec quelqu'un qui ne vous comprend pas et que vous ne comprenez pas non plus, c'est pas aussi fun que ça le semble.
Bref, la crise de nerfs s'en venait vite, il était donc temps de partir quand notre appart a enfin été prêt.
Et quel appart! Quand nous sommes arrivés en Allemagne, le propriétaire nous attendait dans les prochains jours pour signer le contrat, mais nous
n'avions jamais encore vu l'appartement; c'est la mère de Jan qui avait magasiné pour nous en nous envoyant les infos par Internet et les photos disponibles. Ce serait faible de dire qu'on a été agréablement surpris; on ne pouvait juste pas croire à notre chance d'avoir trouvé un si bel appartement.
Il faut savoir qu'ici, les appartements ont habituellement de petites pièces qui ne sont pas toujours fonctionnelles; qu'il n'est pas rare non plus qu'il n'y ait pas de plancher et qu'il faille l'acheter. Heureusement, on a de grandes pièces et je découvre les joies des planchers flottants (c'est si beau, mais SI poussiéreux,
gosh). Mais bon, on n'avait pas de temps à perdre; il fallait peinturer, déménager les anciens meubles de mon copain qui attendaient chez son papa, acheter tout le reste à neuf, et, bien entendu, faire la stupide cuisine et acheter des plafonniers. Effectivement, ici quand tu pars de ton chez-vous, tu emmènes avec toi tes lampes du plafond pis ben, ta cuisine. Les armoires, les comptoirs, l'évier. Pis si tu as acheté du plancher, ben tu l'emmènes aussi. Sans parler de la salle de bain.
Mais comme je l'ai dis, on était chanceux, il n'y avait
que la cuisine à faire.
Entre temps, on a couru entre toutes les places où il fallait aller pour déclarer qu'on habitait en Allemagne maintenant, où il fallait remplir des demandes que ce soit pour les allocations famililales, mon visa de séjour, le support financier étudiant de mon chum, les assurances médicales, ah et oui, la demande de la garde partagée où une gentille dame vraiment trop cordiale (...) nous a demandé de trouver un traducteur pour la rencontrer parce que mon chum n'avait pas le droit de traduire, ni elle, ni aucune personne de sa famille. Ah, la bureaucratie. Bref, tout ça, c'est sans compter le travail de mon chum, ses amis, sa famille, le football, l'épicerie... C'que j'peux dire, c'est qu'on est plus qu'occupé depuis notre arrivée.
Mais on s'en tire. Ça commence à se calmer, notre chez-nous est plus
comfy jour après jour, on prend du temps pour nous, et comment oublier Internet, maintenant je peux TOUT vous raconter.
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Charles
non-member comment
Traductrice
Je comprends ta frustration devant la bureaucratie mais je comprends tout à fait cette politique : le mari pourrait abuser de sa femme en disant ce qu'il veut à la fonctionnaire.