Népal aide humanitaire

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Népal, un genou à terre, mais prêt à se relever. Voyage d'Aide humanitaire pour ce peuple tellement accueillant. Comment les aider? J’appelle mon ami Lakpa le Sherpa qui demeure à Katmandu. Lakpa vient d'un village à 260km de Katmandu dans les montagnes et me dit que son village a été gravement affecté. On part donc avec une dizaine de personnes en sardine en 4x4 pour le village. Après 30 minutes de routes serpentantes, je vomis mon déjeuner... Pas question d'arrêter car le voyage durera 12 heures et on veut arriver avant la noirceur!

Une fois arrivé, un conseil de village improvisé décide que le mieux est de donner des vivres pour les habitants qui en ont besoin. Du riz, des lentilles, de l'huile, etc. Le lendemain, on part à pied dans les sentiers à 1 heure du village en montagne pour informer 20 familles que des vivres les attendront au magasin général le surlendemain. Toutes les maisons sont craquées et les gens vivent dans des abris de fortune à côté de la maison. Accueillant je disais les Népalais, c'est la fête malgré tout. On nous offre de l'alcool frelaté fait maison à base de maïs dans toutes les familles. En altitude en plus, ouf pas facile! Je dors chez une des familles dans une cabane avec 6-7 personnes. Le lendemain, tout le monde se rejoint au magasin général pour venir chercher leur don. On nous honore de foulards traditionnels et toute la bonne humeur Népalaise avant de les voir repartir dans la montagne avec, entre autres, les gros sacs de riz de 25kg sur le dos qui les nourriront 3 mois.



Retour à Katmandu, qui est aussi très touché mais où les gens ont plus de ressources et pourront reconstruire éventuellement. Quand les touristes vont reviendront au Népal! Surprise, il y a encore des petits tremblements de terres presque à tous les jours. J'ai eu droit à une forte secousse de 5.2 Richter lors de ma dernière journée. Ca brasse fort mais pas trop longtemps. Le quartier panique instantanément. Il y a des cris, les gens s'énervent et sortent à l'extérieur par crainte que la maison s'écroule. On anticipe une 2e secousse. On sent que la blessure du gros tremblement de terre est encore fraiche pour eux. Plusieurs ont vu des proches mourir. Désolant. On ne choisit pas sa vie, c'est elle qui nous choisit!

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