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Published: February 21st 2010
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Un jour, quand j'avais 8 ans, ma cousine m'a donné un cahier aux motifs de coupures de journaux que je trouvais absolument
awesome, et j'ai commencé à écrire. Je n'ai jamais arrêté depuis. C'est peut-être pour ça que pendant longtemps, j'ai cru qu'écrire était ma voie.
Je sais que j'ai du talent pour bien des choses, mais ça reste toujours du talent de type
average good. Je ne me sens pas vraiment
gifted pour quoi que ce soit en fait. J'pense que ça a toujours été mon gros problème, celui qui m'empêchait de comprendre c'que j'voulais faire avec ma vie.
J'ai essayé de me dépasser dans beaucoup de choses, et comme j'ai dit précédemment, toujours en obtenant de bons résultats, mais il arrive toujours un point, où, je me bute à un mur et que j'me dis, qu'au fond, ce ne devait pas être fait pour moi.
J'me souviens qu'au secondaire, j'ai bossé comme une dingue pour obtenir la bourse de littérature. J'me foutais d'obtenir mon diplôme si je ne recevais pas ma bourse. J'en faisais des cauchemars, littéralement.
J'avais BESOIN de la recevoir. J'avais besoin de reconnaissance dans quelque chose en particulier. J'avais besoin qu'on me dise:
hey, good job girl, you're really good at that.
Je l'ai eu, ma bourse.
Puis, j'ai fait mes études en histoire.
Rédigé des analyses critiques.
Des devoirs de recherches.
Est arrivé le dit-mur.
Oublié que j'aimais écrire.
Screwed up mes études.
Deux fois.
Voyagé.
Fait un bébé.
Déménagé outre-mer.
N'ai plus eu le temps d'écrire.
Sinon de bloguer... Mais Hank Moody se ferait un plaisir d'vous dire comment bloguer, ce n'est pas vraiment écrire.
Quand même. Je mentirais si je disais que j'ai totalement abandonné l'idée de reprendre mon travail là où je l'ai laissé et de l'explorer plus sérieusement. C'est toujours resté, à quelque part, dans un coin d'ma tête. Mais de quoi ça aurait l'air? Quelle forme ça prendrait?
Puis, en Australie, je suis tombée sur un livre:
Twisted par Jeffery Deaver. Ça a été comme une révélation. Presqu'à la Jeanne d'Arc, genre. J'ai trouvé ça tellement brillant. Je voulais faire ÇA. Écrire comme ÇA. Surprendre comme ÇA.
Twisted m'a soudainement donné un
boost absolument incroyable d'inspiration et de motivation. Entre deux cueillettes de pommes pis une boîte de melons, je me suis mise
à griffonner dans mon cahier de voyage tout c'qui me venait à l'esprit. Si bien qu'après 2 mois, j'avais un canevas plus-que-détaillé de ce à quoi ça ressemblerait. Tout était vivant dans ma tête. Je voyais parfaitement mes personnages, leur histoire, et leur twist finale.
En revenant au pays, j'ai rédigé ma première nouvelle, ma première histoire. Loin d'être finie, j'en étais déjà fière.
Puis, BAM!, le mur, encore une fois. Je ne sais pas trop c'qui s'est passé.
Peut-être que le "Fait un bébé" et "Déménagé outre-mer" y ont joué pour un peu.
Anyway.
Avec ma caméra en réparation pour je-ne-sais-combien-de-temps-peut-être-à-jamais et mon cours de langue qui ne s'avère pas
challenging pour le moins du monde, je m'ennuie à mourir.
C'est comme ça que j'ai décidé de reprendre mon projet. Et d'essayer d'être plus forte que les murs. Et ne de pas lâcher après deux semaines.
Je l'écris ici avec vous, qui que vous êtes, commes témoins.
Je ne sais pas combien de temps ça va prendre - des semaines, des mois, des années, qui sait - mais, cette fois, j'vais le mener à terme. Pour de vrai.
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Beaucoup
de temps a passé depuis ma dernière entrée. Beaucoup de choses aussi.
Le Karnaval. Les costumes, les chars allégoriques, les bonbons.
Mon cours de langue.
Back to the roots, chouchou du prof, la plus avancée de ma classe. Gros ennui total.
Ma caméra qui se retrouve brisée, après un malheureux accident, au moment pile où j'avais enfin booké mon premier shooting. Résumé de la situation: moi qui pleure toutes les larmes de mon corps que j'avais en stock; lueur d'espoir quand mon chum m'apprend qu'il avait pris la précaution de mettre la caméra sur garantie; balade joyeuse au magasin d'électroniques; le bris qui n'est pas couvert par la garantie; balade beaucoup moins joyeuse pour le retour à la maison; appel d'urgence à nos assurances; nos assurances qui nous montrent le dos; on doit payer de notre poche; visite express dans une boutique de magasins d'appareils-photo pour un estimation des coûts; délai ridiculement long pour envoyer ma caméra à Canon pour une estimation seulement, et sans compter la réparation et le délai pour l'envoi de retour;
road trip d'une journée pour se rendre directement chez Canon et avoir une estimation des coûts sur place; bifurcation sur Düsseldorf et
sa charmante vieille ville; dernières photos avec ma caméra; bonne nouvelle chez Canon au sujet du coût et de la durée des réparations; 100€ gros maximum et mon beubé est prêt pour retourner à la maison en 7 à 10 jours; deux semaines passent; courriel de Canon; coûts sous-estimés par environ, euh, 500%; colère; folie; désespoir.
Je ne sais pas ce qui va se passer, maintenant. Comme j'ai dit auparavant, j'ai l'impression que chaque fois que je trouve quelque chose qui me plaît, la vie s'occupe de me trouver une raison pour m'obliger à arrêter.
C'était juste une question de temps.
Peut-être que la photo, c'était pas pour moi. Peut-être que, peut-être que, peut-être que...
C'est un dossier à suivre, j'imagine.
Parallèmement à tout ça - et surtout, pour ne pas finir sur une note ultra-déprimante - je donne maintenant une chance à moi, devant la caméra, plutôt que derrière.
J'ai déjà deux projets super intéressants comme modèle: un ici, dans ma région, et un autre aux Pays-Bas. Je me dis pourquoi pas, ce pourrait être intéressant et rafraîchissant et franchement, avec la facture salée que Canon nous a envoyée, quelques dollars de surplus faits ici et là
ne seront pas de trop. En même temps, si la vie me sourit et que je récupère un jour ma caméra, le fait d'être entrée en contact avec d'autres photographes, de les avoir vus à l'oeuvre et d'avoir observé leurs techniques, ne pourra certainement que m'aider dans mon travail.
Si ça implique que je dois être de l'autre côté de la caméra, ben, coup donc, hen.
J'vous embrasse.
Sh-téfanie.
- Les commerciaux à télé ne sont pas aussi fréquents, mais BEAUCOUP plus longs.
- Les foyers avec sécheuses sont chose rare en Allemagne. Les micro-ondes ne sont pas la chose la plus courante non plus.
- Tout garçon après avoir fini ses études secondaires, doit faire un service militaire ou civil.
Les maisons ou appartements se trouvant au premier étage ont souvent un genre de rideau extérieur fait de lattes de bois ou de métal qu'ils abaissent le soir venus.
- Il n'y a ni Doritos, ni Coffee Crisp. N'importe qui qui m'en envoie gagne mon admiration pour l'éternité.
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Cindy
non-member comment
Courage Stéfanie, courage! :)