Cotapata, Bolivia (ou Comment Affronter la Death Road)


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February 26th 2012
Published: February 26th 2012
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25 février 2012

Info générales:

Il y a plusieurs années, il existait qu´une route qui reliait La Paz au Brésil. Tous les bus, voitures et surtout les camions de marchandises devaient affronter cette route: Cotapata. La route corniche. La route qui tue. Les véhicules se croisaient sur cette voie unique, en gravier, sans garde-fous, longeant des précipices de plus de trois cent mètres. Suicidaire. (Allez voir sur Youtube. C´est à tomber sur le cul). La route la plus dangereuse au monde. 1500 morts par année. Death Road. Elle mérite bien son surnom, croyez-moi. Heureusement, le gouvernement a mit un terme à cette folie en construisant une route plus sécuritaire (mais beaucoup plus longue). Donc, le raccourcit de la Death Road a finalement été fermé aux véhicules.

Rapidement, les amateurs de Mountain Bike ont sentie la belle opportunité d´en faire une piste extrême de descente en vélo.

Death Road Mountain Biking: 4 heures de downhill avec vue sur les montagnes enneigées.

Adrénaline à fond.

Itinéraire: Bus de La Paz (3620M) à La Cumbre (4700M!!) ...puis descente en vélo dans les montagnes et la jungle bolivienne jusqu´à Yolosa (1300M).

Le délire.

Je gèle durant la première heure de descente, malgré que je sois paddé comme une tortue. Et puis la pluie s´en mêle. Pas surprenant, on est carrément dans les nuages et c´est les dernières semaines de la mousson ici.

Les chutes sont imposantes et les glissements de terrain nombreux.

Tout le long de la route, des croix reposent en paix.

Beaucoup de croix.

Trop que ça rend nerveux.

Au fait, ça nous rappelle de quel côté de la route on doit garder sa monture.



Je suis trempé jusqu´à la moelle à l´arrivée. Mes orteils pataugent dans le fond de mes bottes.

Barboteuse.

Mon sang circule plus rapidement qu´à l´habitude alors que je pose mon cul mouillé sur le banc d´une cantine déserte. Mon groupe me rejoins. On est cinq cyclistes: un couple de brésiliens qui parle portuguais, un couple d´argentins qui parle espagnol et moi.

"Wow! What a ride!" que je leur lance dans l´énervement.

Les quatres m´observent comme des perruches.

Merde! À qui je vais le dire mon "What a ride!" bordel?

"Agua Calientes" que je leur dit alors.

Pffffff.

Je crois que c´est moi la perruche maintenant.



Note à Moi-Même:

La Death Road est passée de 1500 à 15 décès par année. Que des cyclistes téméraires maintenant.



Etienne X


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