Hola Mexico ! Adios United States !


Advertisement
Mexico's flag
North America » Mexico » Baja California » Tijuana
November 28th 2015
Published: November 28th 2015
Edit Blog Post

">


Entre les barreaux de la fenetre de notre chambre, je vois le soleil projeter ses premiers rayons sur les palissades de beton qui s’etendent le long de la frontiere, un peu plus au nord. Elles semblent avoir été dresse pour proteger le desert américain de l’expansion d’une ville Mexicaine. Les maisons s’etendent jusqu’à la frontiere. Elle défend l’originalite de deux peuples, de deux cultures, si differentes que leur melange serait un gachi. Une barriere physique qui maintien le contrôle social de l’un et la liberte d’entreprendre de l’autre.

Du regard, j’inspecte la peinture monochrome qui recouvre les murs grossiers de la chambre, a la recherche d’insectes. J’en ai trouve un hier, une belle grosse blate. Elles doivent passer au travers du jour qu’il y a sous la porte. C’est le tour du sol. Ahhh, je t’ai vu, toi qui me fuis. Je suis desole de devoir t’ecraser mais je prefere que Catherine ne te vois pas ce matin et puis je te trouve pas mal degoutant dans tous les cas. Spouitch !

Je fini de vider ma vessie dans la cuvette lorsque je m’apercois qu’il n’y a plus d’eau au second etage ce matin. Goch ! Il
wall tijuanawall tijuanawall tijuana
me faut descendre au premier pour remplir une bouteille d’eau et « flusher » tout ca. Je ne devrais pas me plaindre, la toilette des hommes est riche en couleur, un couvercle tapisse de gouttes jaunes sechees et une cuvette peinte au pinceau de couleur marron. Van Gogh y aurai vu une œuvre. Je me demande si la femme de menage n’est pas parti en vacance. Et si c’est le cas, que va-t-elle dire lorsqu’elle decouvrira ce que les locataires lui ont laisse en cadeau.

L’ensemble du batiment tombe en ruine. Du plafond au sol des troues couvrent l’endroit, il n’y a pas de vitre pour nous isoler des bruits de la rue, des matelas dechirees sont entasses dans les couloirs, des traces de liquide seche recouvrent les murs… Je voudrais voir la tete de ceux qui ont construit le batiment s’il le voyait aujourd’hui.

Ah oui et les douches sont juste fonctionnelles, un tuyau sort du mur pour y deverser de l’eau tiede, le rideau est recouvert au 2/3 d’une couche verdatre et de la moisissure recouvre les murs…

Comme si ce n’était pas suffisament crade, un jeune s’amuse a cracher dans le couloir d’entree les
wall tijuana 2wall tijuana 2wall tijuana 2
glavios qui lui traine dans la gorge. Je m’apprete a lui faire une reflexion lorsque Catherine m’explique qu’il existe une religion qui autorise de cracher a l’interieur…

Difficile de faire confiance lorsque l’on nous dit que nos velos sont tres beau et que l’on nous demande le numero de la chambre ou l'on reste… ou bien que l’on nous propose des chambres qui ne ferment pas ou nous offre une differente que celle promise...

Bon, nous avons decide de nous etablir dans les quartiers pauvres, la ou les prostitues attendent devant les motels, ou l’on nous propose d’acheter ce que les gens portent sur eux contre une poignee de dollars. Il semble du coup normal que l’on ait cette qualite d’hotel pour 9$US la nuit. D’un autre cote, c’est la ou l’on trouve les meilleurs patisseries, les meilleurs vendeurs de tacos.

Il existe 101 tacos. Pour faire un tacos, c’est simple, il vous suffit de melanger de la farine de ble ou de mais avec de l’eau dans les proportions qui vous permettront d’obtenir la consistance d’un yaourt puis de le faire cuire dans un peu de graisse. L’un des tacos que nous avons bien aime est plier en 2 et fourre de pomme de terre puis frit dans l’huile, le rendant croustillant avec un cœur moelleux. Ce qui y est mis dessus n’a pour limite que celle de votre imagination. Pour notre part, nous y avons ajouter, des tranches de tomate, des oignions haches, de la coriande, de la sauce tomate, de la creme fraiche et de l’avocat. Ils sont servis par 4 pour la somme de 20 pesos soit 1.3$ US.

Nous avons flane dans les marches ouverts. Nous y avons decouvert une grande diversite de fruits et legumes. Tijuana semble etre un lieu ou se rejoignent l’ensemble des denrees naturelles du pays. On y trouve autant les classiques pommes, bananes, poires qui côtoient les plus tropicaux commes les ananas, les parsemons, les feuilles et fruits du cactus, des noix de coco que l’on ouvre devant vous riche en lait. L’ambliance est a la fete. Leur vendeur ont probablement l’espoir de les voir emportes de l’autre cote de la frontiere entre les mains d’une grande compagnie qui souhaite leur faire gagner en valeur. Ou de rencontrer la route d’un stupide touriste. Les epices et les noix s’alignent les une a cote des autres sous forment de pyramides. Fini les prix en pound, nous sommes repasse en kilogramme. On y trouve aussi suffisamment de sucrerie specifique du pays pour faire apparaitre des caries sur nos dents. Cet endroit me fait pense aux zouks du nord de l’Afrique.

Des vendeurs ambulants vous feront pour le plaisir de vos pupilles et papilles, une montagne de fruits, compose selon vos desirs, surmonte de creme fraiche, de noix et de miel.

Je me sens frustre de ne pas pouvoir entretenir une discussion avec les gens d’ici, je realise le travail qui m’attend, cela prendra un temps fou mais j’y travaillerai jour apres jour. Il est frustrant de voir que nous sommes traite différemment puisque nous sommes blanc. Dans les quartiers marchants, nous sommes systematiquement accoste par les locaux qui attirent notre attention sur leur produits.

Tijuana est une ville qui fourmille jour comme nuit, le traffic en voiture semble difficile aux heures de pointes. Les rejets de ces milliers de pot d’echappement ont fini par me donner la nausee a force de marcher en leur compagnie. Les taxis sont nombreux, soit de taille classique, pouvant contenir 40 personnes ou plus petit pour 8 personnes. Tout comme les taxis, ils klaxonnent pour attirer l’attention des pietons et possede toute sorte de combinaison sonore.

Les gens ne semblent pas etre si pauvre que l’on nous a dit, rare sont les mendiant. Chacun a quelque chose a proposer a vendre, ou possede son propre moyen de faire l’argent, recupere des bouteilles plastiques. Il y a bien plus de liberte d’entreprendre. Et chacun semble genere suffisamment pour manger. J’ai le sentiment que les gens ici savent vivre le moment present sans regarder demain avec un regard perplexe. Il y a peut etre plus de partage. Vu que chacun propose un service, comme de la nourriture, il est plus enclin a partager les restent avec son voisin.

En s’eloignant des quartiers populaires nous retrouvons la configuration classique d’une ville. Les grattes ciels et leurs rues aseptisees, les quartiers riches et leur murs infranchissables auxquels ils rajoutent des cameras de securites.

La ville de Tijuana represente pour nous la fin de la traversee des Etats-Unis qui aura dure 3 mois pour moi et l’ouverture d’un nouveau chapitre qui aura des gouts exotiques. Une nouvelle frontiere traverse. Lorsque j’etais au Canada, j’avais entendu beaucoup de mauvaises choses sur les Etats-Unis. En fin de compte, je n’ai rencontre que des gens genereux et interessant. Mais les Americains m’auront tres mal parle des Mexicians. Nous verrons si le phenomene se repete…
So far, so good. Buenos dias ,
Thibaut (et la bonita Catherine)

( Un homme voyage pour sentir et pour vivre. A mesure qu’il voit du pays, c’est lui-meme qui vaut mieux la peine d’etre vu.-Andre Suanis )

">


---------------------

">






Hola Mexico! Adios United States!



Between the bars of the window of our room, I see the sun projected its first rays on concrete fences which extend along the border, a little further north. They seem to have been rises to protect the American desert expansion of a Mexican town. The houses extend to the border. It defends the originality of two peoples, two cultures, so different that their would be a mixture gachi. A physical barrier that maintaining social control of one undertaking and freedom of the other.



Look, I inspect monochrome painting that covers the rough walls of the room, in search of insect. I have found one yesterday, a nice big Blate. They must go through the day's under the door. This is around the ground. Ahhh, I saw you, you who I am. I am sorry to have to crush you but I prefer that Catherine did not see you this morning and then I hurt you not find disgusting in all cases. Spouitch!



I finished emptying my bladder into the bowl when I realize that there is more water in the second stage this morning. Goch! I must go down to the first to fill a water bottle and "flusher" while ca. I should not complain, the men's room is full of color, a cover lining of dried yellow drops and the painted bowl brown brush. Van Gogh have seen it a work. I wonder if the maid did not go on vacation. And if that's the case, what will she say when she discovered that the tenants have left him a gift.



The whole building is falling apart. From floor to ceiling with holes cover the place, there is no glass to insulate us from the noise of the street, torn mattresses are piled in the hallways, traces of dried liquid covering the walls ... I want to see head of those who built the building if he saw it today.



Oh and the showers are just functional, pipe out of the wall to pour the warm water, the curtain is covered in a greenish layer 2/3 and mold covers the walls ...



As if that was not enough dirty, a young enjoys a spit in the entrance hallway glavios lying around his throat. I am about to make it a reflection when Catherine explains that there is a religion that allows to spit on the inside ...



Hard to trust us when we say that our bikes are very beautiful and then we are asked the number of the room or you stay ... or we we offers rooms that do not close or we offers a different room than the one we had been shown ...



Well, we decided to establish ourselves in the poor neighborhoods, or prostitutes waiting at motels or is being proposed to buy what people wear on them against a handful of dollars. It seems normal that we have hit this quality hotel for $ 9 US a night. On the other side, that's where we find the best pastries, the best taco vendors.



There are 101 tacos. To make tacos, it's simple, you just have to mix the wheat flour or corn with water in the proportions that will help you get the consistency of yogurt and then cook it in a little fat. One of tacos that we have is like fold in 2 and tote potato and then fried in oil, making crisp with a soft heart. What is put on it are only limited by your imagination. For our part, we will have to add, tomato slices, axes onions, the coriander, tomato sauce, sour cream and avocado. They are served by 4 for $ 20 pesos or US $ 1.3.



We flank in open markets. We discovered there a great variety of fruits and vegetables. Tijuana seems to be a place or meet all natural commodities of the country. There are so many conventional apples, bananas, pears alongside more commes tropical pineapples, parsemons, leaves and cactus fruits, coconuts which are opened in front of you rich milk. The ambliance is at the party. Their seller probably hoping to see them away from the other side of the border in the hands of a large company wishing to gain their value. Or meet the road with a stupid tourist. Spices and nuts are aligned one beside the other in the form of pyramids. Fini prices in pound we will return to Kilogram. There are also country specific enough candy to bring up on our teeth caries. This place makes me think of zouks northern Africa.



Street vendors will make you to delight your taste buds and pupils, fruit mountain, consists according to your desires, overcomes sour cream, nuts and honey.



I feel frustrated not being able to maintain a conversation with the people here, I realize the work that awaits me, it will take forever but I will work day after day. It is frustrating to see that we are different treatment because we are white. Merchants in neighborhoods, we are systematically accosted by locals who draw attention to their products.



Tijuana is a city that is full day and night, the traffic seems hard drive during rush hour. Releases of these thousands of Exhaust pot ended up giving me nausea had strength to walk with them. Taxis are plentiful, either traditional size that can hold 40 people or less for 8 people. Like taxis, they honk to attract the attention of pedestrians and possesses all kinds of sound combination. People do not seem to be so poor that we were told, rarely are the beggar. Everyone has something to offer for sale, or owns his own way to make money, recovered plastic bottles. There is much more freedom to undertake. And everyone seems generates enough to eat. I feel that people here know how to live the present moment without looking at tomorrow with a puzzled look. There is little to be more sharing. As each provides a service, such as food, it is more inclined to share remain with his neighbor.



In moving away from neighborhoods we find the typical configuration of a city. The skyscrapers and sanitized streets, affluent neighborhoods and impassable walls to which they add the security cameras.



Tijuana represents for us the end of the crossing of the United States that will last three months for me and opening a new chapter that will have exotic tastes. A new border crossing. When I was in Canada, I had heard many bad things about the United States. Ultimately, I have found that generous and interesting people. But the Americans have me speak very badly of Mexicians. We'll see if the phenomenon is repeated ...



So far, so good. Buenos dias,



And Catherine Thibaut



">


Advertisement



Tot: 0.16s; Tpl: 0.012s; cc: 10; qc: 50; dbt: 0.0474s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 4; ; mem: 1.1mb