Une petite escapade à Amsterdam et puis pourquoi pas, Paris.

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A la fin septembre, mon superviseur de doctorat me dit tout bonnement, un vendredi en fin de journée: « y'a un workshop sur la perfusion en IRM (pour les curieux : http://www.ismrm.org/workshops/Perfusion12/), et je me demandais si tu voudrais y aller. C’est à Amsterdam », me dit-il dans un même souffle. Alors que mon cœur battait déjà d’excitation, je lui répondis, l’air très relax : « ah ben oui, avec plaisir ». En regardant le programme, je vis rapidement que c’était un gros workshop dans le domaine, et même mon superviseur s’en voulait de ne pas pouvoir lui-même y être (devant être présent pour ses enfants particulièrement cette semaine là). Alors non seulement j’adore aller dans ce genre de workshop / conférence, où l’on vous bourre le cerveau de mile et une information condensées en quelques longues journées très intenses, et où il vous est normalement possible de rencontrer les grands noms du domaine, mais qui plus est, et vous me connaissez déjà, j’adore l’aventure que m’apporte le voyagement. En sommes, j’étais hyper-excitée et je me suis gardé de le faire trop paraitre devant mon superviseur hihihi.

Me voici donc, 3 semaines plus tard, dans l’avion de retour, à partir de Charles-de-Gaulle, Paris, vers Montréal. « Mais comment ça Paris? », me direz-vous, et bien, tant qu’à me rendre à un Workshop à Amsterdam, aussi bien rendre l’utile à l’agréable en faisant une courte escale de quelques nuits à Paris, histoire de visiter pour la première fois cette ville tant réputée, tout en tâchant de me débarrasser au mieux des effets du méchant décalage horaire de 6 heures avant de débuter le workshop, qui déjà ma foi est assez épuisant en soi.

Après la saga qui me parût interminable d’achat de billet d’avion Montréal-Paris (qui n’était pas donné à la dernière minute ainsi…) et de billets de train haute vitesse (yeah!) Paris-Amsterdam, je fais ma petite enquête auprès de mes différents contacts Parisiens pour finalement me trouver où crêcher le temps de quelques nuits. Et c’est mon ami Adrien, de mon groupe CIPO (avec lequel je suis allée faire un projet humanitaire au Malawi en 2006), qui a l’amabilité de m’héberger ces quelques nuits.

Ma visite de Paris a été, disons-le, express. Je n’ai eu en somme qu’une journée complète pour l’explorer, car le reste du temps fût utilisé principalement pour … dormir. Au premier soir, avec Adrien, nous sommes aller visiter Cécile, l'autre française du même groupe CIPO, qui nous a concocté un bon petit souper, du haut de son condo au 12^ème étage d’un édifice donnant, au loin, sur la tour Eiffel, rien de moins. Avec Adrien que je revoyais pour la première fois depuis notre expérience CIPO, et Cécile, maintenant mère d’un petit boutchou de 2 ans que je voyais pour la première fois, nous nous sommes bien bidonné en se rappelant différents souvenirs de ce 4 mois partagés en Afrique. Une soirée bien agréable.

Manquant clairement de temps, ma journée express à Paris a été caractérisée par les principales attractions touristiques de la ville. Passant de la Magdelaine, par les Palais royales, par l’Obélisque (certain disant qu'il s'agit d'un cadeau de l’Égypte, d'autre d'un vol...), et bien-entendu, le pylône électrique que l’on surnomme Tour Eiffel (beeen nonnnnnnn, pardon à mes amis Français!!). C’est avec Clément, mon Français de colocataire à Montréal qui venait tout juste de retourner chez lui, en France, que je visitai ces différents lieux. Mon moment préféré fût :

Arrivés devant un kiosque de journaux et affiches, le vendeur demande à Clément : «vas-tu lui acheter un cadenas? » et lui de répondre : « Non, non, nous ne sommes pas un couple. » Et moi de dire : « De quessé???? », « Tu verras », me dit Clément. C’est en tournant le coin, en aperçevant le Pont des Arts que je commence à comprendre : sur tout son long se trouvent des milliers de cadenas de différentes formes et couleurs, tous attachés au parois du pont, avec sur chacun d’entre eux, l’écriture de deux noms. L’on m’informe qu’il est de coutume d’attacher un cadenas sur ce pont, dans l’espoir de voir perdurer une relation de couple, mais aussi d’amitié. J’apprends aussi que l’idée n’est pas instaurée seulement à Paris, mais dans différentes grandes villes du monde. Je n’avais jamais entendu parlé de cette pratique, et j’étais heureuse de l’avoir découverte. J’ai trouvé ca très romantique et charmant; parfait pour la ville que l’on surnome "ville romantique".

Mes autres coups de cœur de Paris fût :

-Leur café comme je les aimes : petits et onctueux!

-L’alignement de leur sièges sur terrasse, tous faisant face à la rue (plutôt que des sièges l’un en face de l’autre comme nous sommes habitués de voir à Montréal).

-Sur la rue, les hommes avec béret et baguettes de pain sous le bras... ils existent pour vrai!!! Vu de mes propres yeux!!! :D

-L’opérateur dans le métro qui annonce, d’une voix blasée : « Le métro sera arrêté quelque instant étant donnée qu’un homme est descendu sur la voix pour uriner, alors qu’il n’a décidément pas le droit. Nous redémarrerons d’ici quelque instant ».

A Amsterdam, outre le workshop de quatre jours qui fût bien instructif, nous avons eu droit à une petite croisière en bateau dans les canaux de la ville. Chanceux, tout juste au départ du bateau, la pluie s’est arrêté (ce qui est rare à Amsterdam…), ce qui nous a permis d’observer les couleurs du ciel lors du coucher de soleil.

Voilà! Short and sweet 😉

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Photos

Paris
Cathédrale Notre Dame

Paris
Pont des arts. Il est de coutume d'y apposer un "cadenas d'amour", avec inscrit dessus, les initiales des deux amoureux. Lors d'une nuit de mai 2010, tous les cadenas ont été enlevés sans que l'on ne connaisse les responsables. Depuis, le pont a refait le plein de cadenas.

Paris
Fameuse pyramide du Louvre. Le louvre peut prendre jusqu'à 2 jours à visiter. Comme je n'avais pas le quart de ce temps à consacrer à un musée, j'ai décidé de repousser cette visite à une autre fois.