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Aujourd'hui, je vais vous raconter la fabuleuse histoire de la Grande Muraille de Chine. Réalité ou fiction? À vous d'en juger.
Le matin du 27 avril, nous sommes partis très tôt le matin à bord d'un minibus, en compagnie de quelques autres voyageurs dont un de Sorel-Tracy(!). Après 4 heures de route, nous sommes arrivés à Jinshanling, le point de départ d'une randonnée de 4 heures sur le mur qui allait nous mener à Simataï. J'ai alors réalisé une chose: cette randonnée dont je rêvais depuis des années, j'allais devoir la partager non seulement avec ma blonde bien-aimée et un gars de Sorel-Tracy, mais aussi avec tous les bordel de putains de merde d'étudiants de 10 à 13 ans de la Chine entière. Je contiens ma joie.
Un remonte-pente nous a mené au pied de la légendaire muraille. Elle était magnifique, montant, descendant, serpentant à travers les montagnes. Nous avons décidé d'attendre un peu que le raz-de-marée chinois passe et s'éloigne de nous, mais le flot semblait sans fin. Quand c'est devenu moins pire, nous sommes partis.
Quel endroit magnifique, l'ai-je mentionné? Le mur est continue à l'infini à travers les montagnes et la vue, autant en avant qu'en arrière de nous, est incroyable. Une autre chose qui est incroyable est l'ascension et la descente de sections de murs des fois presque à 90 degrés! Vraiment à pic parfois, ce qui fait que nous rattrapons vite le tsunami chinois qui perdait pas mal de sa vélocité dans ces endroits-là, surtout les jeunes filles qui semblent avoir très peur. Excellente idée d'emmener des étudiants faire ça, chez nous ça aurait entraîné au moins 150 poursuites judiciaires de parents dont les enfants sont tombés en chemin.
Nous attendons donc encore plus et enfin, nous sommes seuls, le mur est à nous, toujours aussi imposant, toujours aussi merveilleux, mais maintenant silencieux.
Je profite de ce moment de calme pour me baisser et attacher mon soulier sans risquer de mourir écrasé sous 3000 chinois de 3 pieds et demi. Attacher mon soulier, ça vous rappelle quelque chose ça hein à vous les fidèles lecteurs qui sont là depuis le début? Vous me voyez venir hein? Cette fois-ci par contre j'ai été plus loin, tsé pour moi, la muraille de Chine, ça me semblait un endroit bien plus spectaculaire que la tour Eiffel. Alors avant de me relever j'ai mis ma main dans ma poche, essayant d'atteindre discrètement un petit objet rond qui s'y trouvait. J'ai alors mis les doigts dessus, et ensuite je l'ai enfin sorti de ma poche, il était temps parce que j'avais hâte de manger ce mini-beigne, la faim me tiraillait vraiment.
On s'est alors remis en route, il nous en restait pas mal à faire jusqu'à Simataï.
Mais avant tout, j'ai arrêté Véro, rattaché mon soulier une fois de plus, mais cette fois-ci, j'ai gardé un genou à terre, je lui ai sorti la phrase la plus quétaine jamais sortie de ma bouche, du genre qu'on était sur une des merveilles du monde, mais qu'elle était ma merveille à moi, et cette fois-ci, CETTE FOIS-CI, j'ai sorti une bague de ma poche, une vraie, réelle, en or, avec un diamant, resplendissante sous les rayons de soleil de cette belle journée, et j'ai demandé à Véro si elle voulait m'épouser, la laissant complètement bouche-bée sur pour quelques secondes, avec devant elle son chum à genou, une bague, et la muraille de Chine en arrière-plan, un moment magique de quelques secondes qui donnait l'impression d'être irréel.
J'arrête là pour tout de suite. Est-ce vrai, Philippe a-t-il vraiment fait ça? Ça se peut pas qu'il nous niaise encore, voyons don! Come on! Vous aurez la réponse bientôt, sur le blogue de Véro(http://www.veroniquefortin.com/blogues/japonchine2009/)
Ah puis dans mon histoire, Véro a répondu oui!
Phil
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louise perrier
non-member comment
Rêve ou réalité?
Philippe,comment peux-tu me faire languir comme ça.En vraie maman j'ai même verser quelques larmes en lisant tes dernières lignes. Je me suis précipitée sur le blogue de Véro mais pour me lutter contre un mur.Véro n'a pas encore écrit. J'attends avec impatience.Est-ce vrai cette fois-ci? Maman.XXX