... and Walking with the Elephants


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Swaziland's flag
Africa » Swaziland » Ezulwini Valley
June 14th 2008
Published: June 27th 2008
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Thorn-bush Wacking in Swaziland, YEBO!


On Wednesday 11, even though it's not raining, I get on the bus yet again to cross the border to Swaziland, a process which is unexpectedly hassle-free. The clear weather allows us to witness a most beautiful and long-lasting sunset, setting the sky on fire behind the mountains circling the country.

Thursday morning, after applying for my Mozambique visa, I join an Irish fellow lodge guest to hike up the mountain just behind our hotel. At 28, Bob is a truck driver who has basically travelled all over the world already. When he runs out of money, or at Christmas time, he goes home and works until he has enough savings to set off again. This time around, he landed in Capetown and will cruise northward through the whole African continent to reach Cairo, from where he will take a flight home just in time for Christmas.

Swaziland is a kingdom, and is more developed than what both of us had expected. The King has more than a dozen wives and a celebration of dances and music takes place every year in the valley for him to choose his next victim, uh... I mean wife. He is somehow above the law, but the country is peaceful, quite developped, and also rather safe for us travellers, compared to its neighbours, South Africa and Mozambique.

From the top of the mountain, we have an outstanding view of the developped valley on one side, and the natural reserve on the other, completely unspoiled. To find our way back down is a bit tricky and I'm grateful to not be alone, as Bob is pretty good at thorn bush-wacking to open the way a bit!

In the afternoon, on the way to pick up my visa, I take advantage to pay a quick visit to the capital city Mbabane. The bus terminal is a huge, lively and noisy mess, and I have the silly cliche feeling that I have finally arrived in Africa. Long, colorful lines of people waiting for a bus for God knows where, drivers shouting directions, crowded minibuses loading and unloading passengers, zizagging around street vendors and speeding up regardless of what's ahead. It smells of grilled corn, wood fire, old sweat, dust, orange peelings, roasted peanuts, and the end of a warm winter day. A grilled corn cob and a small banana make a great late lunch for me, and I stack up on the most delicious avocados too.

Not the Kruger, but close enough!


On Friday, I'm set to go on my very first safari game drive in the little frequented Mkhaya Reserve, in which four of the famous Big 5 roam, along with a quite diverse wildlife. For the record, and unless I'm mistaken, the Big 5 are Elephant, Buffalo, Rhino, Lion and Leopard. No lions in Mkhaya though. We sight a huge rhino just a few minutes of driving into the reserve. After checking that the wind is blowing in the right direction so he won't really smell or hear us, the ranger lets us walk within about 5 meters of that huge beast, with a horn as big as my thigh... Even though I have seen rhinos on pictures and in zoos, the feeling that we are on HIS territory, with no protection whatsoever, makes the experience quite intense. We then cross paths with young giraffes, zebras and wilderbeast hanging out in the shade, impalas, banana birds, and countless other species of birds.

As we stop for a moment next to a water spot, where hippos are yawning, crocs are sunbathing on the bank next to grey herons and egyptian geese, our ranger hears branches ruffling and ignites the car in a rush to back off and give way to a pack of a dozen elephants. Smart creatures: they drink the water before starting to play with it, knowing that it then gets dirty. Same feeling as with the rhino: unlike at a zoo or circus, we are the intruder here and it makes all the difference in the world. As we settle for lunch under the shade of huge, beautiful trees, we are surrounded by curious and playful baby inyalas, as well as warthogs, who come have a drink at some of the many water fountains placed especially for this...

The rest of the group has to leave early, so I find myself alone with another hunk of a ranger, Thulani, who takes me on a private game drive. I ask whether there are areas where it would be safe to get out of the car and hike a bit (several hours in a 4x4 on dirt roads, my butt is getting hard!), but he doesn't seem convinced. As luck has it for me again, my secret wish that the car would break down and force us to walk through the reserve is quickly granted. Thulani says that he too likes to walk, but "the only problem is the elephants, you don't want to cross their paths when you're on foot." I'm sure. But we get to see no elephant, and no buffalo, unfortunately, just a few vultures who are apparently patiently waiting their turn on some carcass not far away...

Getting back to the lodge is another 2-hour bus journey, with the bonus of a beautiful sunset, and I crash very soon after that night's Euro soccer game, as I have a long day ahead of me tomorrow, taking the bus to Maputo...




A travers les buissons du Swaziland, Yebo !

Mercredi 11, même s'il ne pleut pas, je prends de nouveau le bus, pour traverser la frontière du Swaziland, un processus, de façon inattendue, sans complications. Le temps clair nous permet de profiter d'un magnifique coucher de soleil qui n'en finit pas, et qui met le ciel en feu derrière les montagnes encerclant la région.

Jeudi matin, après avoir demandé mon visa pour le Mozambique, je rejoins un compagnon irlandais pour une randonnée en haut de la montagne, juste derrière notre hôtel. A 28 ans, Bob est un chauffeur de camions, qui a déjà pratiquement voyagé partout autour du monde. Quand il n'a plus d'argent, ou à Noël, il revient chez lui et travaille jusqu'à ce qu'il ait assez d'économies pour repartir. Cette fois, il a atterri à Capetown et il va aller vers le nord à travers tout le continent africain pour atteindre Le Caire, d'où il prendra un avion pour retourner chez lui à temps pour Noël.

Le Swaziland est un royaume, et il est plus développé que nous nous y attendions l'un et l'autre. Le roi a plus d'une douzaine de femmes et une cérémonie avec danses et musique a lieu chaque année dans la vallée pour qu'il puisse choisir sa nouvelle victime, euh… je veux dire femme. Il est au-dessus de la loi, mais le pays est calme, assez développé, et aussi relativement sur pour nous les voyageurs, en comparaison de ses voisins, l'Afrique du Sud et le Mozambique. Du haut de la montagne, nous avons une vue remarquable sur la vallée étendue d'un côté, et sur la réserve naturelle de l'autre, complètement préservée. Retrouver notre chemin de retour pour redescendre est un peu difficile, et je suis reconnaissante à Bob de ne pas me trouver seule, car il est franchement bon pour libérer un peu le chemin entre les buissons épineux !

L'après-midi, en allant chercher mon visa, j'en profite pour faire une petite visite à la capitale Mbabane. Le terminal du bus est un gigantesque foutoir, animé et bruyant, et j'ai l'impression (stupide cliché peut-etre) que je suis ENFIN arrivée en Afrique. De longues files d'attente, très colorées, pour prendre un bus pour Dieu sait où, des chauffeurs criant leur destination, des minibus surchargés chargeant et déchargeant des passagers, zigzaguant entre les vendeurs de rue et se précipitant en avant sans considération de ce qui pourrait se présenter devant eux. Ca sent le maïs grillé, le feu de bois, la transpiration, la poussière, les écorces d'orange, les cacahuètes grillées et la fin d'un tiède soir d'hiver. Un épi de maïs grillé et une petite banane me font un super dejeuner tardif, et je rempile avec de délicieux avocats.

Pas le Kruger, mais presque !

Vendredi, je suis prête pour mon premier vrai safari dans la réserve peu fréquentée de Mkhaya, dans laquelle quatre des fameux Cinq évoluent, en compagnie d'autres animaux sauvages assez divers. Pour rappel, à moins que je ne me trompe, les Cinq sont l'Eléphant, le Buffle, Le Rhinocéros, le Lion et le Léopard. Mais il n'y a pas de lions ici. Nous apercevons un énorme rhinocéros, juste quelques minutes après être entrés dans la réserve. Après avoir vérifié que le vent souffle dans la bonne direction, de sorte qu'il ne nous aura pas sentis ou entendus, le ranger nous laisse marcher à à peu près 5 mètres de cette énorme bête, avec une corne plus grande que ma cuisse…Même si j'ai déjà vu des rhinocéros en photo et dans des zoos, le sentiment d'être sur SON territoire, sans aucune protection d'aucune sorte, rend l'expérience intense. Ensuite, nous croisons nos chemins avec de jeunes girafes, des zèbres, des bêtes sauvages suspendues dans l'ombre, des impalas et une quantité innombrable d'espèces d'oiseaux.

Alors que nous nous arrêtons près d'un point d'eau, où des hippopotames se délassent, des crocodiles prennent leur bain de soleil près de hérons et d'oies égyptiennes, notre ranger entend des branches froissées et démarre la voiture à toute vitesse pour se retirer et laisser le chemin à une douzaine d'éléphants. Des créatures malignes : ils boivent l'eau avant de jouer avec, sachant qu'elle devient sale alors. Même sentiment qu'avec les rhinos : au contraire d'un zoo ou d'un cirque, c'est nous qui sommes l'intrus ici, et ça fait toute la différence du monde. Alors que nous nous installons pour le déjeuner à l'ombre d'arbres gigantesques et magnifiques, nous sommes encerclés par des bébés impalas, curieux et joueurs, tout autant que par des phacochères, qui viennent boire à quelque fontaine, parmi les nombreuses installées là dans ce but…

Le reste du groupe doit s'en aller tôt, et je me retrouve avec un autre beau ranger, Thulani, qui m'emmène pour un autre jeu de conduite, en privé. Je lui demande s'il y a des endroits où je serais en sécurité hors de la voiture et me promener un peu (plusieurs heures dans un 4x4 sur de mauvaises routes, ça commence à faire mal aux fesses !) mais il n'a pas l'air convaincu. Comme la chance me poursuit, mon souhait secret, que la voiture tombe en panne et que nous soyons contraints d'aller à pied dans la réserve, est rapidement exaucé. Thulani dit qu'il aime bien marcher, mais "le seul problème, ce sont les éléphants, vous ne voulez pas croiser leur chemin quand vous êtes à pied". J'en suis sûre. Mais nous ne voyons aucun éléphant, et aucun buffle, malheureusement, juste quelques vautours qui apparemment attendent leur tour pour une carcasse à proximité…

Revenir au logement représente encore un trajet de deux heures, avec le bonus d'un magnifique coucher de soleil, et je m'écroule bien vite après cette soirée de football de l'Europe, car j'ai encore une longue journée devant moi demain, avec le bus pour Maputo…

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9th July 2008

Waiting for the bus
I really like this pic....is speaks volumes....

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