A Mix of City and Wilderness


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South Africa's flag
Africa » South Africa » Western Cape » Muizenberg
May 27th 2008
Published: May 27th 2008
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EN FRANCAIS PLUS BAS!

I am just starting to settle into the spirit of this trip. Taking things as they come, planning just one day for the next if that, letting life happen to me, taking it all in with all five senses, breathing in the freedom...

Hitting the town


Yesterday, someone asked me what I had already seen of Capetown. I had to answer not much, as I just walked around town and hung out in the evenings. But this is what I prefer to do when arriving in an unknown city, taking its pulse, feel it from the inside, smell its dirty streets, hear the crowd. In the areas where it doesn't look as safe as could be, I put my "mean" face on: slightly blase, like I've seen it all already, in a hurry, walking straight ahead as if I knew exactly where I was going. It works until I have to cross the street and I look left, instead of right. Busted!

Saturday evening, we drive up Signal Hill and miss the sunset by half an hour. We still get to see the pink sky getting darker, the stars brighter, the ever-moving fog thicker. I arrive back at Jason's just in time to go with him and his girlfriend Tracy to a "braai" party (BBQ) in a hippie neighbourhood. Sweet, smart and fun people; and great food, including ostrich bors. We talk about organic agriculture, turning 30, travels, meditation, and the wave of xenophobic violence that has been affecting foreigners in poor townships over the past few days...

Talking about townships, CSer Nthabi and her friend Ayanda take me to one of them on Sunday for a cool Sunday afternoon popular hangout--after making sure it was safe enough. The place is buzzing with a noisy crowd around large round tables, who seems more concerned by their beer, "braai" meat, and hooking up with fancy-dressed girls than any kind of violence... According to my friends, the place is empty. Right, hum. House music is blaring, the sun is shining through a thick cloud of braai smoke, Ayanda is having champagne (!) and enjoying the eye candy... I suddenly see myself having a Medalla y una libra de lechon asa'o in Guavate, except that it's Windhoek and ostrich! Even though two hours go by before another whitie shows up, not one look makes me feel out of place. I can't help but wonder: will I feel at home everywhere I go?

Taking it eeeeaaaaasy in Muizenberg


Nhtabi drops me at the train station so I can get to my new host Jocelyn in Muizenberg. Yes, I took the train after sunset and no, obviously I wasn't killed by an angry mob. Actually, I met very nice people who made sure I knew where to get off by explaining it to me 5 times in French and English, a good thing too because I couldn't see the stations' name through the window... Jocelyn is there waiting for me and takes me back to her 5-star seaside castle (where else do you have a couch in the bathroom, and a bathtub long enough for me to stretch completely?). She lets me settle in the 5-star "couch" (a private guest room with down quilt), before bringing on the 5-star dinner (yellowtail fresh from the boat and South African delicious wine), and taking me and a couple of friends to a 5-star bar (coolest swingy jazz gig overlooking the ocean). She even arranged for a supernatural red moon rise, and a bunch of handsome Argentinians navy officers! As we sip our late night creamy hot chocolate, we arrange for an early-morning swim with her neighbour Shandy, but as life has it, the alarm did not go off in the end...

HERE and NOW


I take off for Simonstown to have a srupmtioulicious brunch with the penguins, gazing at the mist-covered bay and mountains. Overhearing a Brazilian conversation behind me, I dive head first into the sheer happiness of desired solitude, enjoying the morning sun and my eggs benedict. There is no other place on earth, no other time in my life where I'd rather be. Here and Now is all there is and it feels damn good.
The penguins are all over the place, I wonder who is looking at whom... And it smells like, whaddaya know, bird shit. Nature's very own sense of poetry...

After walking through Simonstown, I catch up with Sinead, an Irish CS, to embark on a bus odyssey to Imhoff Farms, where she booked a sunset ride on the beach. Riding towards the beach, there is a very rare and special suprise waiting for us on the side of the trail: a golden-coloured caracal, who stops and stares at us, pointy ears in check, for about 15 seconds. Beautiful. This is Africa, reminding you that humans are barely guests here, even a 10-minute drive away from the city...

As my horse races down the beach on the wet sand, splashing in the waves, exhilarating, I take it all in: the misty mountains, the birds, the soft sunset behind the waves, the pinkish afternoon light, the sea breeze, and suddenly it strikes me: this is where my journey really starts. Here and Now.




Je commence tout juste à m'installer dans l'esprit de ce voyage. En prenant les choses comme elles viennent, en organisant mon programme d'un jour à l'autre, en laissant la vie venir à moi, avec mes cinq sens en éveil, en respirant la liberté…

Visite de la ville



Hier, quelqu'un m'a demandé ce que j'avais déjà vu de Capetown. J'ai dû répondre pas grand chose, car je m'y suis seulement promenée, y compris le soir. Mais c'est ce que je préfère en arrivant dans une ville inconnue, prendre son pouls, la sentir de l'intérieur, sentir ses mauvaises odeurs, écouter la foule. Dans les quartiers qui ne semblent pas trop sûrs, je mets mon "masque": un peu blasée comme si j'avais déjà tout vu, pressée, en marchant droit devant comme si je savais exactement où j'allais. Ca marche jusqu'à ce que j'aie à traverser la rue, et je regarde à gauche au lieu de regarder à droite. Grillée!

Samedi soir, nous sommes allés en haut de la colline Signal et nous avons manqué le coucher du soleil d'une demi-heure. Nous avons quand même pu voir le ciel rose se foncer, les étoiles briller de plus en plus, le brouillard toujours mouvant devenir plus épais. Je reviens chez Jason juste à temps pour aller avec lui et son amie Tracy à un "braai" (barbecue) dans un quartier hippie voisin. Des gens sympas, élégants et drôles ; et un repas excellent, dont des steaks (?) d'autruche. Nous parlons d'agriculture biologique, du passage de la trentaine, de voyages, de méditation, et de la vague de violences xénophobes qui a touché les étrangers dans les cités pauvres (townships) ces derniers jours…

A propos des townships, Nthabi, couchsurfer, et son amie Ayanda, m'emmènent dans l'une d'elles dimanche après-midi pour trainer dans un coin populaire -après s'être assurés que c'était suffisamment sûr-. L'endroit bourdonne d'une foule bruyante de gens installés autour de grandes tables rondes, qui semblent bien plus concernés par leur bière, les grillades de leur "braai", en cherchant à attirer l'attention de filles habillées sexy, que par quelque genre de violence… D'après mes amis, l'endroit est vide. Bon, hum. La musique est un vacarme, le soleil brille à travers l'épaisse fumée des "braai". Ayanda prend du Champagne (!) et, en profitant de ce régal pour les yeux…tout à coup je me vois à Guavate, Porto Rico en train de boire une bière Medalla et un morceau de cochon grillé, sauf que c'est ici une Windhoek et de l'autruche ! Même si deux heures passent avant que l'on voie un autre blanc, personne ne me fait sentir que ma présence est déplacée. Je ne peux pas m'empêcher de me demander : est-ce que je me sentirai chez moi partout où j'irai ?

Relaaax à Muizenberg



Nhtabi me dépose à la gare, pour que je rejoigne ma nouvelle hote Jocelyn à Muizenberg. Oui, j'ai pris le train après le coucher du soleil, et non, je n'ai pas été assassinée par un groupe de delinquants. En fait, j'ai rencontré des gens très gentils qui se sont assurés de la station où je devrais descendre, en m'expliquant 5 fois, en anglais et en français ; une bonne chose, parce que je ne pouvais pas voir les noms des stations à travers la vitre… Jocelyn est là qui m'attend et m'emmène dans son château de bord de mer 5 étoiles (où d'autre que dans un chateau trouvez-vous un canape dans la salle de bains, et une baignoire assez longue pour que je m'y étende complètement ?). Elle me laisse dans le "couch" 5 étoiles (une chambre privée avec une couette en duvet), avant de preparer un dîner 5 étoiles (poisson yellowtail juste sorti du bateau et un délicieux vin sud-africain), puis, avec un couple d'amis, à un bar 5 étoiles pour une soirée jazz avec vue sur l'océan. Elle avait même réservé un lever de lune surnaturel, et un groupe d'officiers de marine argentins ! En sirotant notre dernier chocolat chaud et crémeux du soir, nous décidons d'une baignade tôt le lendemain matin, mais, c'est la vie, le réveil n'a pas rempli son rôle…


ICI et MAINTENANT



Je décolle pour Simonstown pour prendre un delicieux brunch avec les pingouins, en regardant la montagne et la baie nuageuse. Entendant une conversation de Brésiliens derrière moi, je plonge dans le plaisir absolu d'une solitude désirée, en appréciant le soleil du matin et mes œufs benedict. Il n'y a aucun endroit au monde, aucun moment de ma vie où j'aimerais mieux me trouver. Ici et Maintenant, tout y est. Les pingouins sont partout, je me demande qui regarde qui…Et ça sent, quelle surprise, la fiente d'oiseau. Le sens de la poésie très particulier de la nature…

Après m'être promenée dans Simonstown, je rencontre Sinead, une couchsurfer irlandaise, pour embarquer en bus vers la ferme d'Imhoff, où elle a réservé une balade à cheval au coucher du soleil sur la plage. Chevauchant vers la plage, une très rare surprise très spécial nous attend au bord du chemin : un caracal doré, qui s'arrête et nous regarde, pointe ses oreilles pendant quelques quinze secondes. Magnifique. Voilà l'Afrique, qui vous rappelle que les humains ne sont pas chez eux ici, même à dix minutes, en voiture, de la ville.

Alors que mon cheval galope sur la plage et le sable humide, éclaboussant dans les vagues, ivre de joie, j'emmagasine tout ce qui m'entoure: les montagnes dans la brume, les oiseaux, le soleil qui se couche doucement derrière les vagues, la lumière rosée de la fin de journée, la brise de la mer, et tout à coup, je me rends compte: c'est ici que mon voyage commence. Ici et Maintenant.




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29th May 2008

Bah alors
C'est toi qui fout le bordel en AfSud ?

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