Advertisement
Published: February 10th 2009
Entre un rhume et la flemme, nous avons pris 4 jours de repos. Au menu, une fête des fleurs bien sympathique et un combat de Muay thai (boxe thai).
La fête des fleurs était sympa, plus pour l'ambiance que pour les fleurs. Un défilé de chars fleuris mais aussi de tout un tas de figurants et surtout de super troupes de musiciens en herbe !
Pour rééquilibrer notre testostérone et nos oestrogènes, nous décidons de remédier à l'effet ramollissant des fleurs en allant voir un match de boxe thai. Je retire absolument tout ce que j'ai dit dans le précédent post, ce N'est PAS un sport de fillettes. Je pense même que ça pourrait valoir le mythique qualificatif de sport de merde, sous réserve d'acceptation par la (grosse) commission.
Le sport est plutôt élégant au début. Les guerriers commencent par une danse élaborée. Depuis le centre du ring ils saluent chacun à leur tour les quatre cotés puis, ils vont saluer chacun des angles en s'agenouillant et en priant. Ensuite ils viennent chacun à leur tour au centre et effectuent une sorte de danse à base de moulinets et de génuflexion. Tout cela sur une musique stridente qui sonne comme une
cornemuse hystérique.
Le combat commence et ça reste élégant, ils sont en garde et semblent danser, ils font de constant petites feintes et esquives de petits mouvements de genoux. On sent tout le travail de l'appui au sol, impressionnant. Des grands coups de pieds qui claquent comme un fouet...Et puis le combat vire bataille de chiffonniers: les guerriers se prennent à bras le corps et s'envoie dans les cordes. Le corps à corps est laborieux: essayez de donner des coups de genoux à quelqu'un qui vous prend dans ces bras.
A part ça, tout ça nous a semblé très fair-play : les athlètes se saluent constamment, et semblent se respecter.
L'ambiance est bon enfant, beaucoup de bruits et d'encouragements. Une mention spéciale à l'entracte ludico-viril: 4 guerriers avec des bandeaux sur les yeux, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un! La distribution de pains devient industrielle! Les athlètes tapent le plus fort possible dans le vide en espérant atteindre quelqu'un, l'arbitre n'est pas épargné ce qui finit de faire marrer tout le monde.
Revenons donc au vrai sport de merde!
Beaucoup de voies à vue pour le Niko entre 6c et 7a+. Les cotations sont rêches, mention spéciale pour
un à vue en 7b. Ça devait bien faire un an que je n'avais pas fait de 7b à vue. Il faisait vraiment trop chaud et ça a été un combat de Muay thai mouv' après mouv', notamment contre la sueur, et ce malgré les quintaux de magnésie. Bref, grosse perf pour moi. Je me fais par contre rouster par les deux 7b+, les deux voies les plus dures du sites. Vraiment teigneuses et vraiment sous-cotées!
Mention Bien pour la Flo qui continue de progresser: du 6c à vue à la barbe des anglais. Elle est aux portes du septième degré! Pas encore d'enchaînement, mais elle part dans le 7a avec les paires au baudrier!
Et demain, nous reprenons le voyage jurant sur la bible des voyageurs: "on the road" encore. Ganesh est sangle', l'Ipod est charge'. Mais Kerouac était petit bras. Nous, on change de continent! Je plaisante, tous les voyageurs de ce monde doivent quelque chose à Jack et à ses copains de la beat generation. L'Australie à brève échéance donc, avec comme d'habitude l'appréhension qui s'installe juste avant le départ : il semble que le continent entier ait prit feu!
Comme nous l'a écrit Edo, un
bon pote italien : "Ma finisco per pensare che voi portate sfiga, ogni volta che vi muovete da qualche parte, scopia il mondo!"
Jusque-là, on est passé à travers tout ces événements sans jamais rien voir ! Donc, on se renseigne auprès de nos contacts là-bas. Notamment, Tim, ancien champion de descente à bicyclette de Nouvelle-Zélande, émigré en Australie, et rencontré au pied des falaises de Tonsai. Il a perdu un pote dans les flammes!
Advertisement
Tot: 0.074s; Tpl: 0.011s; cc: 8; qc: 40; dbt: 0.0466s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb
Pierrick
non-member comment
Salut les loulous, je confirme pour l'Australie, ça semble craindre pas mal en ce moment, mais ça semble cantonné au sud du continent. Soyez prudents. Bon sinon un grand bravo pour le récit sur Asia, si la voie n'est pas passée, l'écriture, elle, est bien là (subtile petit jeu de mots...). Reste que je suis toujours aussi étranger à ce que tu décris mon petit Nico, c'est beau, mais c'est loin, comme dirait l'autre! Même si j'ai pas compris tous les termes (encore une fois...) j'étais à peu près dans le même état que ton papa en lisant ton récit, on sent l'intensité qui t'habitait! Jusqu'où t'arrêteras tu? Bonne continuation à vous deux, et gardez la ligne éditoriale, c'est du tout bon!