Pérou suite et fin


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South America » Peru » Lima » Lima » Miraflores
May 5th 2016
Published: May 16th 2016
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Après avoir survolé les lignes de Nazca et fait une halte à Ica je fais un tour en bateau aux îles Ballestas. Quand je rentre au port je fais un passage aux toilettes, « ehhh Greg !! » en sortant je tombe sur Gabi (Gabriella).



On avait fait connaissance il y a plusieurs mois en passant la frontière Lao-cambodgienne. En voyant son passeport péruvien j'avais alors dit « oh Pérou, j'y serai dans quelques mois ». Gabi et sa copine allaient comme moi voir les temples d'Angkor. On avait mangé un soir ensemble à Siem Reap.



Elle est guide pour groupes de touristes. Pur hasard de se rencontrer à Paracas. Je savais qu'elle devait y venir avec son groupe mais on ne s'était pas organisé pour se voir. On n'aura pas l'occasion de se voir à Lima où elle vit, elle sera partie pour le travail quand j'y serai. Dommage.







Je me dirige maintenant vers Huaraz et la cordillère blanche.



Je ne sais pas exactement ce qui m'y attend. Juste que ça a l'air d'être une région avec de très beaux paysages où on peut faire des randonnées.



J'arrive à l'hostel que j'ai réservé. Peu de temps après moi arrive dans la chambre Olivier. Jeune Bordelais qui arrive tout juste de Lima par un bus de nuit comme moi.



On dort un peu pour récupérer de cette pas très bonne nuit dans le bus et on part en quête d'informations sur les choses à faire dans la région.



On finit par réserver le trek de Santa Cruz. Un trek de quatre jours, le plus célèbre de la région.



Il y a aussi la laguna 69 très réputée. Comme elle est sur la route qui va au début du trek on s'est organisé avec Olivier pour avoir les affaires de camping et partir en solo le premier jour voir cette lagune puis être ramassés au passage le jour suivant par le groupe pour commencer le trek.



On est contents de notre organisation, en plus on a eu un bon prix pour l'ensemble.



Les courses faites et les sacs prêts on part manger. On aperçoit alors le gars de l'agence par laquelle on est passés. On lui demande si on peut avoir le matériel du camping dès ce soir. Car on doit partir le lendemain matin très tôt et on a pas trop envie de vérifier le matériel à ce moment là.



Le type nous répond « pas de soucis », il nous amènera tout à 21h à notre hostel. Parfait.



A 21h pile, la sonnette retentit. « Et ben lui il est à l'heure !! » je dis à Olivier. Sauf qu'en fait c'est pas pour nous. 21H20, voilà l'autre dégourdi qui s'amène. Je descend lui ouvrir et quand je le vois les mains vides je commence à comprendre qu'il y a quelque chose qui cloche.



« tu peux appeler ton ami ? » me dit_il. J'appelle Olivier. « On va à l'agence pour discuter ? » nous demande t_il. Là ça commence à puer. « Non on peut parler ici »



Sans savoir vraiment mentir il nous raconte que dans deux jours c'est le 1er mai et qu'il vient de recevoir un fax du parc national disant que les muletiers ne commencent pas de trek ce jour là car c'est la fête du travail. Par contre on peut commencer dès demain, le 30 avril. « Je ne comprend pas, les muletiers ne travaillent pas le 1er mai mais on peut commencer un trek demain sachant que l'on marchera le 1er mai ?? » « Heu, oui dans ce cas là c'est différent » ça pue l'embrouille à plein nez. On a beau savoir que c'est du pipeau on a pas franchement le choix. On a surtout bien les boules avec Olivier car on avait bien organisé notre truc et ça tombe à l'eau. Sinon on peut partir dans 3 jours. On décide de se lier au groupe qui part demain.



Pendant le trajet dans le minibus on discute avec un peu tout le monde et c'est comme ça qu'on apprend qu'une belge qui a travaillé à Huaraz pendant un an vit ses derniers jours ici. La veille au soir la même agence a tenté de modifier sa réservation pour partir le 1er mai.. Mais elle ne pouvait pas, elle devait impérativement commencer le 30.



Je comprend à ce moment là : comme elle et sa copine ne pouvaient pas faire le trek comme nous, l'agence n'avait certainement pas assez de monde pour faire partir un groupe le 1er mai...



Chose que je peux très bien comprendre. Ce que j'apprécie beaucoup moins c'est la façon dont ça s'est passé. Nous raconter une histoire à deux balles, j'aime pas ça. En conséquences, si un jour vous êtes amenés à aller à Huaraz ne faîtes pas appel à l'agence Selchin, même si elle est dans le Lonely Planet.



L'hostel dans lequel on est, est tenu par des français / suisses. On ne l'a pas choisit pour ça, je ne le savais même pas. Après avoir réservé le trek on a discuté avec le propriétaire.



Il nous dit qu'il y a beaucoup de problèmes avec cette agence. Il est un peu vexé qu'on soit passés par cette agence plutôt que par eux. « aujourd'hui les gens veulent faire du tourisme responsable mais quand il faut payer y a plus grand monde ». Euh c'est à dire l'ami qu'entre les 75$ qu'on a payé et les 220 que tu demande il y a comme qui dirait une petite différence. Il nous explique la qualité de service, qu'avec ce genre d'agences qu'on prend les gens sont sous payés. Les mules surchargées, que certaines meurent blablabla. Il y très certainement une part de vrai. Néanmoins, connaissant les salaires au Pérou, une telle différence de prix n'est pas justifiée pour moi. C'est pas un peu plus qu'il demande, c'est le triple. Et pour la version luxe il offre double matelas pour dormir, super repas et tout. Mouais, à un moment faut savoir ce qu'on veut. Si on veut dormir dans un bon lit et bien manger on reste à l'hôtel et on va au resto. J'ai l'impression de retrouver ces voyageurs qui veulent aller loin de chez eux mais en gardant le bon petit confort de la maison. On parle de 3 nuits, pas de 3 semaines. Non merci, pas pour moi.



Nous voilà donc en route pour le trek. On est douze (maximum 10 m'avait dit l'agence quand j'avais demandé lors de la réservation). Canada, États-Unis, France, Espagne, Australie, Taïwan, Allemagne, Belgique, on vient d'un peu partout. Tout le monde parle plutôt bien espagnol exceptés les taïwanais.



Avec la route du matin on commence à marcher le 1er jour qu'à 14h. A peine 3heures de marche pas bien rapide on arrive au campement. Ça va, pas trop fatigué..



Le soleil commence à se cacher derrière les montagnes et rapidement l'air se refroidit.



Du tee-shirt et la casquette je passe à la doudoune et au bonnet. Le muletier n'a pas eu le temps de monter toutes les tentes avant notre arrivée, on l'aide à finir. Le seul petit truc c'est qu'il y a une tente que personne n'a su monter. Et après il reste une tente d'une place alors qu'il reste deux personnes.. Effectivement les problèmes commencent. Les deux filles prennent ça à la rigolade et disent qu'en étant serrées elles se tiendront chaud. Elles n'auront pas tout à fait tort. Des 25°C la journée, on se réveillera le matin avec le sol gelé.. Pour moi ça été mais d'autres ont eu des duvets apparemment moins bons et ont dormi avec plusieurs couches de vêtements.



Après un petit déjeuner frugal on part pour une journée de marche. Bon, sans être méchant c'est franchement lent. Je pense que le guide a l'habitude d'un rythme de marche qui permet à toute personne de suivre mais quand on est un sportif de haut niveau comme moi c'est limite ennuyant. On marche à peine une demi-heure puis une pause de 5/10 minutes et ainsi de suite. J'ai plus l'habitude de marcher 2 heures à la suite et prendre une seule pause de 15/20 minutes. Pour compenser je laisse partir le groupe devant. Puis je marche à mon rythme jusqu'à le rattraper et recommence.



Ça me rappelle un collègue de la caserne. Fana de sport. Quand on va courir de garde, c'est trop lent pour lui, ça le fatigue.. Il part tout seul devant à son rythme. C'est un peu pareil pour moi à ce moment là.



Lors d'une pause, l'allemande du groupe, qui est aussi médecin, sort un petit saturomètre (appareil qui sert à mesurer le taux d'oxygène dans le sang). Avec l'altitude, on est à plus de 4000 mètres, tout le monde est aux environs des 85%. En intervention, avec les pompiers, j'aurais mis tout le groupe sous oxygène. La normale étant de 95 à 100%. Enfin presque tout le groupe parce que moi je suis à 93% avec 50 de pulsations au repos =) je vous ai dit que je suis un athlète de haut niveau (autodérision). Enfin c'est surtout que mon corps s'est adapté à l'altitude où je suis maintenant depuis plusieurs semaines en fabricant des globules rouges pour compenser le manque d'oxygène.



Deuxième jour, le fameux 1er mai. Dans un mois jour pour jour je serai en France. Le compte à rebours est lancé. Pendant qu'on marche je pense à tout ce que j'ai vu et vécu depuis le début de ce voyage. Une certaine nostalgie arrive. Il y a 10 jours à Cusco j'avais envie de rentrer, aujourd'hui je suis un peu triste de cette fin qui approche. Les larmes me montent aux yeux. Décidément ce voyage est une sacrée expérience.



Pour ce qui est des paysages c'est effectivement très beau. On marche entre les montagnes aux sommets enneigées (d'où le nom de cordillère blanche). Parfois des plans d'eau. Très peu d'autres marcheurs, et c'est très bien comme ça. Pendant la journée on fait connaissance avec un peu tout le monde dans le groupe. Encore une fois pas mal de voyageurs longue durée.



On finit par arriver vers 15h30 au campement de la deuxième nuit.



Pour le dernier jour (après demain) il n'est prévu que 2H30 de marche puis de faire trempette dans des bassins d'eau chaude avant de rentrer sur Huaraz dans l'après midi. Quand je vois l'allure à laquelle on va je trouve dommage de perdre une journée pour l'équivalent d'1h30 de marche là où je pourrais faire autre chose. On se décide alors avec Olivier de finir le trek le jour suivant. Ahh les français, faut toujours qu'on se fasse remarquer !



Pour le groupe il est prévu d'aller voir une lagune au début de la journée suivante en faisant une boucle qui revient sur le sentier principal. Chose qu'on ne pourra pas faire. Trop de distance en une seule journée si on finit le trek. Alors que le groupe se repose et commence à s'installer, avec Olivier on part donc voir cette lagune maintenant. On se rajoute 2h30 de marche. On part avec les lampes de poche car il est près de 16h et quand on reviendra il commencera à faire noir.



Sur le chemin plein de fleurs et d'arbres surprenant, un troupeau de chevaux et vaches également. En fait c'est la plus belle partie du trek. Le truc c'est qu'il y a déjà moins de lumière. On va quand même jusqu'à la lagune pour voir à quoi ça ressemble. On y découvre alors une jolie vue. Un glacier descend jusque dans l'eau. Pour ce qui est photos ça ne donne pas grand chose avec si peu de lumière. Sur le chemin du retour on se dit que c'est quand même dommage de rater cette si belle partie du trek sans lumière. On se décide alors à revenir le lendemain.. stupides touristes !!



On rentre au camp. Le groupe est content de nous voir et commençait à s'inquiéter avec la nuit qui commençait à tomber. Après mangé alors que tout le monde va se coucher, je reste dehors à contempler les étoiles et la voie lactée. Cet endroit dépourvu de lumière parasite en fait un site d'observation idéal. Je me décide à me lever le lendemain pour voir le lever du soleil.



5h30 mon réveil sonne. Je sors de la tente, tout est blanc autour de moi. Il a encore gelé cette nuit.



Je prends un siège dans la tente qui sert aux repas et emporte une tasse de maté de coca pour me réchauffer un peu. Irène, la cuisinière, est déjà à l’œuvre pour préparer notre petit déjeuner. Des crêpes.



J'ai appris une chose ce jour là. Les levers-de-soleil on ne peut les voir que sur des paysages plats. Avec les montagnes il y a la lumière du jour avant de pouvoir apercevoir le soleil..



Petit déjeuner pris, nous voici repartis pour une nouvelle journée de marche. On part en même temps que le groupe avec Olivier mais on marche bien plus vite. En peu de temps on les perd de vue. On arrive à la lagune une demi heure avant eux.



Le guide nous a dit la veille qu'on ne pouvait pas ET voir la lagune ET finir le trek le même jour.



J'aime bien quand on me dit « c'est pas possible ». A aucun moment il n'a tenu compte de la différence d'allure.



On quitte la lagune et on reprend nos sacs qu'on avait laissé juste en bas pour s'économiser un peu.



Il faut dire que tout le monde a un petit sac pour marcher. Comme on avait prévu avec Olivier d'être autonomes le premier jour, on des sacs plus gros avec de la nourriture, des barres de céréales et une bouteille de rhum (ça va de soit).



Olivier avait peur qu'on nous vole nos sacs. Le mien était juste caché derrière un buisson, il avait mis le sien dedans pour le cacher sur mon conseil. Au moment où on revient une vache se trouve exactement là où il y a mon sac. Mon sac est trempé de bave. Je ne sais pas pourquoi, la vache l'a léché. Particulièrement les brettelles. Le sac d'Olivier n'a absolument rien.



On grignote un peu et on reprend la marche. Mon sac est collant à souhait. J'ai l'impression d'avoir un escargot qui me bave dessus sur chacune de mes épaules. Ça finira par sécher.



On suit une rivière qui est censée nous amener à un chemin. Sauf qu'on a bien du mal à trouver le chemin. On se retrouve dans des endroits où personne ne passe habituellement (on appelle ça être perdus) et le parcours nous offre de magnifiques vues entre la rivière, les étendues vertes, les rochers rouges et les montagnes blanches en toile de fond.



On finit par retrouver le chemin grâce à la fameuse application de mon portable.



On marche dans le sable sous le soleil de midi. Il fait bien chaud.



On arrive alors à une magnifique lagune où on mange. De très grosses mouches, qui ressemblent plus à des taons qu'à des mouches, nous harcèlent chaque fois qu'on s'arrête. C'est infernal, il y a de quoi devenir dingue. Le problème c'est qu'elle piquent.



On continue notre chemin à travers deux chaînes de montagnes. Le paysage change régulièrement. Olivier passe son temps à répéter « c'est surréaliste » et moi « c'est vraiment très beau ».



A 15h30 on passe à côté du camp où le groupe va dormir ce soir. Le muletier et la cuisinière ont déjà tout installé. On continue à une bonne allure. La fatigue se fait un peu sentir depuis 5h30 ce matin mais ça va.



Les articulations d'Olivier se font capricieuses, je marche un peu devant pour donner la cadence.



Alors que je descend une sorte d'escalier en pierres, je me retrouve avec un serpent entre les pieds qui a surgit des herbes du côté. Vert avec des rayures jaune vif, il n'est pas très gros, de la grosseur d'un doigt, mais doit bien faire un mètre de long. J'essaie de m'arrêter mais emporté par mon élan et le poids de mon sac je continue à descendre plusieurs marches sur la pointe des pieds en essayant de ne pas marcher sur le serpent qui va à la même vitesse que moi. Je finis par m'arrêter et remonter l'escalier rapidement pour retrouver Olivier, des frissons dans le dos. Le serpent s'en est allé, je pense qu'il a eu peur de moi, c'est sûr. Normalement les couleurs vives chez les animaux sont synonymes de danger (venin). Je ne le saurai pas dans le cas présent et c'est très bien.



On finit par arriver à la fin du trek à 17h30 et on rentre sur Huaraz.



Le lendemain je pars en excursion au site de Chavin. Site religieux vieux de près de 3000 ans.



Je suis surpris que dans le groupe il n'y ait qu'un norvégien et moi. Tous les autres sont des péruviens. Les explications du guide ne se font bien sûr qu'en espagnol. Je ne comprend pas tout mais je préfère. Honnêtement l'anglais en Amérique du Sud c'est un peu comme en France et je comprend souvent plus quand les guides parlent en espagnol qu'en anglais.



Le site de Chavin était donc religieux et dans les différentes pratiques il y avait entre autres la prise de plantes hallucinogènes. Le guide explique comment le milieu du temple se trouve exactement dans la lumière du solstice d'été. Les religieux de l'époque observaient les étoiles et tentaient de déterminer les saisons pour améliorer l'agriculture. Mais j'y pense, c'est ce qu'ont fait les incas 2500 ans plus tard !! Oh la déception, c'était juste des copieurs en fait !!! « Maîtresse ! Maîtresse ! Y a les incas qui copient ! »



Le soir je retrouve l'ensemble du groupe qui a fini le trek aujourd'hui. Alicia, l'espagnole est venue avec un type de son hostel. Je reprend un de mes réflexes de bon connard en pensant « pourquoi il est là ? il n'était pas au trek »



James est en Amérique du sud depuis 8 mois et ne parle pas beaucoup espagnol (enfin c'est ce qu'il dit). On fait un peu connaissance.



Après le repas une bonne partie rentre se coucher. On est quelques uns à suivre le guide pour boire un verre. On arrive dans un bar où il n'y a pas grand monde et c'est parti pour une carafe de pisco sour. Deux types qui ont un peu forcé sur l'hydratation sont là. L'un d'eux commence à nous parler. Il porte un maillot de foot argentin. Je comprend pas vraiment ce qu'il dit. Il a plus abusé que son copain. Il parle à James, Alicia et moi à tour de rôle.



Un peu lourd sur les bords quand même. Il me touche parfois le visage, j'aime pas ça. Et puis à un moment où il passe devant moi, sans savoir pourquoi, il me regarde en se léchant la lèvre supérieure du bout de la langue. Il met le doigt sur sa bouche comme pour dire « chut », puis recommence.



Bon ben là j'ai craqué, je l'ai pris par la main et on est allé à mon hostel.



Ah non, j'ai raconté ça aux autres qui ont bien sûr rigolé. Alicia m'a pris la main comme si on était ensemble pour le dissuader et peu de temps après on s'en est allé.



Ça faisait longtemps que ça ne m'étais pas arrivé ce genre d'histoires. Je commençais à me dire que mon pouvoir de séduction avait baissé. Me voilà rassuré.



On arrive dans une boîte où chacun veut payer sa carafe de pisco sour. On rigole bien avec Alicia et James. En me montrant un type affalé sur une table en train de dormir James me dit « regarde ton futur », salop James !



Le hasard fait qu'on a prévu tous les trois de se rendre à Lima d'ici quelques jours, pour des raisons différentes. On se coordonne pour prendre le même bus.



On passe deux jours à Lima à rigoler. Un super trio. J'apprécie autant l'un que l'autre. Une bonne amitié s'est créée. J'aurais un peu de peine à les quitter. La vie est ainsi.



On m'avait dit qu'il n'y avait pas grand chose à faire à Lima. Je n'y suis resté que 48 heures mais je serais bien resté deux jours de plus. Il y a plutôt pas mal de choses à faire j'ai envie de dire.



La ville compte près de 10 millions d'habitants. Le trafic des voitures est incessant. De jour comme de nuit c'est impressionnant.



Une des choses qui m'a le plus étonné ce sont les taxis. Le chauffeur s'arrête, vous lui indiquez par la fenêtre où vous voulez aller et si ça ne l'intéresse pas il redémarre et se casse. Même pas au revoir. Surprenant. Et c'est pas un seul. A croire qu'ils ont pas envie de travailler. Du coup quand il y en a un qui veut bien traverser la ville ben on ne peut pas trop négocier le prix (bien plus cher que le reste du pays).



Je pars découvrir le musée Larco avec Alicia. James l'ayant déjà vu lors de son premier passage à Lima.



Très intéressant, ce musée regroupe des objets des différentes civilisations qui se sont succédé au Pérou. C'est là que j'ai appris que l'argent était alors apprécié car il représentait le blanc de la lune et des étoiles, l'or pour le jaune du soleil..



Je m'étais fait la réflexion lors de la visite du temple du soleil à Cusco que les espagnols et les incas aimaient tous deux l'or et que c'était une drôle de coïncidence pour des civilisations si éloignées géographiquement. Maintenant je comprend tout. L'or était important pour les deux mais pour des raisons différentes. Pour l'un c'était uniquement de la richesse, pour l'autre purement religieux.



A la sortie du musée la personne qui tient la caisse nous dit qu'il y a une autre salle en bas.



Une salle comme qui dirait un peu spéciale. On y trouve des céramiques montrant des scènes de vie comme l'accouchement mais aussi d'accouplement. Le moins qu'on puisse dire c'est que c'est explicite ! J'ai mis quelques photos pour vous faire une idée, bande de coquins.



Me voici à Cuba depuis une semaine maintenant.



J'ai déjà des trucs à vous raconter, mais ça, ça sera pour le prochain post. Je pense qu'ensuite vous verrez Cuba différemment.


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