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Published: December 13th 2006
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Après la Jungle et ses émotions fortes, voici la suite des avantures....
De retour a La Paz en milieu de journée il est impossible de trouver un vol pour Sucre le jour même. Le premier vol disponble est pour le lendemain vendredi à 09.00 avec la compagnie Aerosur. Le prix de 550 bolivianos nous parait prohibitif... Ça fait 55 euros par personne (et oui après qq semaines en Bolivie, on a d'autres repères). C’est ça ou se taper encore 15 heures de bus nocturne sur des routes apparemment pas très faciles... le souvenir de notre voyage à Rurrenabaque est encore frais, on hésite un ¼ de seconde et on réserve 2 billets pour Sucre... 40 minutes de vol, le luxe quoi !!!
On repasse par la case Hostal Jach’a Inti (l’hotel où l’on était lors de notre premier passage à La Paz, et oui on aime bien avoir notre petite routine !!) pour prendre une douche et se remettre de la soirée de la veille (les adieux avec nos collègues de la jungle ont été bien arrosés) aieeeeeee le Mosquito bar et ses happy hours...
Bref une petite soirée tranquile, on profite pour prendre un falafel (hum ça fait du
bien un peu de nourriture végétarienne et exotique) et on donne rencard à Richard (l’Irlandais completement cinglé qui était avec nous dans la jungle) pour prendre un verre et un sandwich en début de soirée. Lui a des plans pour la soirée, RDV avec des potes qui habitent à La Paz pour sortir jusqu’au bout de la nuit... On décline poliment son invitation, on est plutot naze et on doit être à l’aeroport vers 7.30 le lendemain matin..
Après une bonne nuit de repos, c’est donc frais et dispos que l’on arrive à l’aéroport. Il nous faut encore payer les billets au comptoir de la compagnie. Ce qui peut paraitre une simple formalité s’est révélé une attente interminable... la personne chargée de la caisse étant en train de prendre son petit déjeuner !!
Un fois notre billet en poche, direction la salle d’embarquement. Après notre expérience à Rurrenabaque, les mesures de sécurité nous paraissent fastidieuses et Albert se fait même refouler parce qu’il avait gardé le couteau suisse dans la poche (pas fier !!!)
Juste 40 petites minutes de vol nous séparaient de la capitale constitutionnelle de la Bolivie, juste le temps d’écouter les consignes de sécurité (et oui,
Un p'tit oiseau prend son envol
vue de notre café favori de Sucre, le Mirador... à la différence d’avec la TAM on avait même droit au masque à oxygène et au gilet de survie!!)
Le luxe donc et c'est en pleine forme que l'on arrive à Sucre, la ville blanche - comme Aréquipa, souvenez-vous!!
On dédie notre premier après midi à la découverte de ses rues pavées, ses places et quelques unes de ses nombreuses églises. Du haut de la place de la Recoleta , le café Mirador nous offre une vue imprenable sur toute la ville et les montagnes environantes.
Après avoir arpenté toute la ville (elle n’est pas très très grande non plus), quelques cafés et autres bar authentiques.. on se dirige vers un restaurant populaire pour déguster un poisson grillé ! C’est dur la vie de touriste !
Le ledemain en cherchant un bon endroit pour petit déjeuner, on tombe sur Brian et Misty (les 2 autres compagnons de la Jungle, très sympa) et on se donne RDV pour prendre l’apéro. On avait un programme chargé, nous voulions visiter la casa de la Libertad (ou fut signée la déclaration d’indépendance de la Bolivie) et le musée textile pour en apprendre plus sur les techniques de tissage des communautés des villages environnants.
Forts
de nos connaissances on a choisi de rejoindre nos 2 amis dans un resto suisse pour déguster une délicieuse fondue... Hum après près d’un mois sans manger de fromage, ni de bonne viande de boeuf, c’est vraiment agréable !!
Le lendemain matin, on prenait un bus pour Tarabuco et son marché dominical très coloré. Il s’agit d‘un tout petit village où tous les riverains et autres communautés des alentours se rendent por faire leurs emplètes hebdomadaires. Tout le monde abore son propre costume traditionnel, ce qui rend le village très coloré et sympathique. On en profite nous aussi pour faire des courses, des feuilles de coca et autres petits souvenirs et il est déjà l’heure de rentrer sur Sucre.
Sucre se révèle une ville très agréable, où il fait bon se balader, paresser sur les terrasses en regardant le spectacle de la ville.
Même s’il n’y a pas grand chose de plus à faire on s’y attarde encore une journée et on y retrouve Sharon et Jack nos compagnons de route de la Mort (le pire tronçon Coroico-Rurrenabaque). Ça nous permet de visiter la cathédrale et sa fameuse Vierge de Guadalupe, de mettre à jour le blog (et oui
ça parait pas, mais ça prend du temps...) et de découvrir que Sucre est ausi la capitale du chocolat.... HUM
Après 4 jours de "farniente" nous reprenons la route direction Potosi, qui du haut de ses 4700 m est la ville la plus haute du monde. Le trajet ne dure que 3 ou 4 heures mais la route sinueuse, la surpopulation dans le bus et le manque d'air le rend particulièrement pénible...
Après la recherche de l'hostel nous nous pressons vers le centre pour visiter la Maison de la Monnaie, là où était fabriquée la monnaie du Royaume au temps de la colonie. Potosi était à l'époque coloniale la ville la plus riche du monde, de son Cerro Rico on été extraient je ne sais combien de tonnes d'argent (la légende dit que tout l'argent assemblé servirait à construire un pont entre Potosi et Madrid!!! C'est dire le pillage).
Bref les anciens palais et autre 32 églises délabrés témoignent de la splendeur passée, et Potosi s'avère être une halte fort agréable.
Après une soirée bien arrosée et une nuit presque blanche (l'alcool n'aidant pas à l'acclimatation à l'altitude...) c'est en petite forme que nous prenions le chemin matinal pour
la visite de la mine.
Ue fois les consignes de sécurité données et l'équipement distribué, notre guide Efre, un ex-mineur, nous conduit au marché où nous sommes priés d'acheter des offrandes pour les mineurs . Et oui même si la mine est ouverte aux touristes elle reste toujours et encore exploitée. On achète donc des feuilles de coca, rafraichissement et autres batons de dynamite...
La visite de la Candeleria est plutot éprouvante. Après la visite du musée, les explications du guide sur les us et coutumes des mineurs nous commençons à ramper vers le 2eme et ensuite le 3ème niveau. Au fur et à mesure que nous descendons, la chaleur, la poussière et l'odeur rendent la respiration plus difficile... Les conditions de travail sont épouvantables, en plus les mineurs avec lesquels on converse nous disent travailler 8 / 10 ou 12 heures sans sortir de la mine... Sans manger dans à cause de la toxicité, heureusement qu'il y a la feuille de coca...
Nous après environ 2 heures à ramper dans les tunnels on est bien contents de respirer l'air frais au dehors! Quelle chance on a...
Au sortir de la mine nous décidons de reporter notre départ pour
Uyuni, on a besoin d'une bonne douche et d'un peu de repos pour nous remettre de nos émotions.... Pour ca rien de tel qu'un passage au Fogon et la dégustation d'un hamburger pantagruelique!!!
Apres on opte pour une soirée tranquile, le lendemain 6 heures de bus nous attendent pour Uyuni...
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David
non-member comment
No estais de vacaciones!!!!
TOMAAAAAAAAAAAAA Lo sabia, lo sabia lo sabia!!!!!! No os habeis ido de vacaciones, habeis ido a buscar trabajo!!! y muy bien muy bien..parece que lo habeis encontrado!!! Bona feina!!!! En serio, m'alegro que us vagi tant bé!!! continueu així!! Vagi moooolt bé!!