Waiheke, New Zealand (ou l'Océan Sédimentaire)


Advertisement
New Zealand's flag
Oceania » New Zealand » North Island » Auckland » Waiheke Island
February 8th 2014
Published: February 11th 2014
Edit Blog Post

7-8 fév ( ... à Waiheke island )



Je quitte la bruyante Hekerua Lodge en me frayant un chemin à travers la salle commune en désordre, envahit par les argentins en bedaine.

Odeurs d'omelette et de piments grillés.

Il est 10h05 am.

Mon lourd sac-à-dos s'est vraisemblablement ramollit et froissé depuis ces dernières années de voyages. Il m'épuise davantage qu'il ne me sert aujourd'hui. Surtout dans les pentes. Ça me rappelle que rien n'est éternel. Bon, sauf les diamants paraît-il... mais ça, c'est une autre histoire.

Ce matin, je dois rejoindre Marilou et Annie, chez l'oncle à Marilou, plus haut sur l'île.

Je m'y rend par un sentier abrupte longeant des plages de galets et de coquillages émiettés. Je traine mon lourd packsack comme un boulet dans les côtes. Moi je tiens encore la forme. Mais c'est mon sac-à-dos qui ne la tient plus on dirait.

...

J'arrive bientôt sur le portique de la demeure de l'oncle Jean-Pierre.

Le soleil pèse même au travers de l'étendu nuageux.

Je reprend mon souffle avant de cogner à la porte et d'apparaître.

"Welcome to Waiheke"

L'hôte m'accueille à bras ouverts. Marilou et Annie sont derrière, toutes souriantes. Tout le monde est au rendez-vous.

Et c'est ainsi que mon "je" est devenu un "nous".

...



Nous sommes servit comme des rois chez l'oncle Jean-Pierre.

On boit du sauvignon blanc sur sa terrasse en hauteur qui nous offre une vue imprenable sur un Océan sédimentaire qui s'étend indigo jusqu'au plomb des nuages. Les yats et les bateaux à voiles viennent fendre l'outremer comme des traces de craie sur l'azur. C'est totalement paradisiaque.

On nous sert de l'agneau et d'imposantes salades, des marmelades maison et des confitures de goyave.

Et puis encore plus de vins néo-zélandais aussi.

C'est le calme sous le soleil brûlant et dans la brise salée du large.

Ça ressemble bel et bien à des vacances tout ça.

Lorsqu'on ne sirote pas de rosés parfumés ou qu'on ne s'empiffre pas de produits artisanaux sur la terrasse, on se lance sur les sentiers de marche le long des falaises morcelées de Waiheke. On longe parfois des plages granuleuses ou quelques baigneurs se trempe le zizi dans l'eau froide des baies éloignées. Naturisme.

Que voulez-vous? Il règne ici une forte ambiance de lâcher prise qui donne vraiment une envie folle de se foutre à poil. Mais rassurez-vous, je ne suis pas encore rendu à me sortir le capitaine en public... en chantonnant Kumbaya avec du muguet dans les cheveux.

On passe aussi de collines couvertes de vignobles aux marches improvisés par les locaux.

Coquilles laquées et pinot gris.



"I'm a Kiwi" me disait le marchand.

"I'm a Beaver" devrais-je lui répondre.



La vie est donc bien belle sur Waiheke comme vous pouvez-vous l'imaginer.

Et c'est beaucoup grâce à l'accueil de l'oncle Jean-Pierre et Warwick.

Merci.

Je vous lève bien haut mon verre de pinot.

À vous deux.

Et à Sartre.



Notes à Moi-Même:

1- Vu dans un Supermarché: petit paquet de piments multicolores: 59.99$ le Kg

2- Ne plus donner de cigale en cadeau à Annie.



9 fév

Pour notre dernière journée à Waiheke, on va se prélasser sur les plages blanches, sous le zénith qui brûle la peau.

Malgré que je me sois beurré de crème solaire jusqu'en dessous des pieds, je me sent frire beaucoup plus que je me sent bronzer aujourd'hui.

Le lourd soleil est à peine soutenable.

"On est directement sous un trou dans la couche d'ozone" nous informe l'oncle Jean-Pierre.

Bref, on est en pleine température de cancer de peau.

Il nous faudra peu de temps avant de se décider et de ramper jusqu'à la voiture afin d'aller se trouver un site ombragé où s'établir pour le lunch.

Pic-nic sous les palmiers.



Des baigneurs devant nous bravent la canicule et l'eau froide du Golf Hauraki. Ils sont décemment couverts ceux-là. Les tout-nus sont de l'autre côté du rocher, tout à l'ouest de la plage.

Je regarde dans l'objectif de ma Nikon: les tout-nus sont bel et bien là, de l'autre côté du rocher.

Adam et Eve réunit.

On est sans contredit bien plus à l'aise de ce côté-ci pour pic-niquer.

Je ne me serais pas vu faire du BBQ le cul à l'air.

Surtout lorsqu'on se fait griller de la merguez.





Notre périple sur l'île s'achève maintenant alors qu'on salue l'oncle Jean-Pierre et Warwick en montant à bord du traversier vers le port d'Auckland.

Les gens s'endorment mollassement dans la chaleur suffocante du ventre de la baleine motorisée.

Juste-là, une dame avec des hublots en guise de lunettes ramène son perroquet jacasseur domestique en ville. Il rouspète. Il a probablement lui aussi passé du bon temps sur l'île paradisiaque. Mais contrairement à lui, nous, nous sommes heureux et excités de se lancer à la découverte de la Nouvelle-Zélande hors Waiheke.



À Auckland, on pose nos packsack à la Jucy Hotel (ça ressemble à un nom de bordel ça, non?) ... avant d'aller découvrir tranquillement le centre-ville et l'Albert Park sous les lanternes éteintes de la Nouvelle Année Chinoise.

Demain, on quittera la ville de très bonne heure pour se rendre à Queenstown, sur l'île du sud de la Nouvelle-Zélande.

Jetstar.

Vol intérieur.

On se met sérieusement en mouvement.



Etienne X



Note à Moi-Même:

Il n'y a pas de système d'aqueducs sur Waiheke. C'est de l'eau de pluie qui coule des robinets.


Additional photos below
Photos: 6, Displayed: 6


Advertisement



Tot: 0.092s; Tpl: 0.012s; cc: 14; qc: 28; dbt: 0.0384s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1; ; mem: 1.1mb