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Nous voila donc pretes a quitter Melbourne. Nous nous sommes levees tot pour empaqueter nos affaires dans la voiture et payer le parking (qui n'est gratuit que jusque 7h30). Apres avoir tout descendu et tappe plus de 3 dollars dans cette foutue machine (j'ai failli ecrire "dans ce foutu orodateur", mais je ne suis sure ni du mot, ni de l'orthagraphe... si quelqu'un se sent l'ame a eclairer ma lanterne sur le sujet... avis aux amateurs!), on a le plaisir de decouvrir un charmant (tres ironique cette fois) PV sur notre pare-brise! Et oui... premier jour avec notre voiture, premier PV. C'est tout de meme ralant! On l'a eue tres mauvaise pendant les quelques premiers secondes, mais au final, on l'a pris comme il se doit : NO WORRIES ... il doit encore se trouver quelque part dans une poche de mon sac a dos... (no comment).
Apres quelques courses, nous voila donc sur les routes, cette fois maitre de notre propre vitesse (pour ceux qui n'ont pas eu le courage de lire toutes nos precedentes aventures, je fais reference a l'histoire du chauffeur de bus...). Sandra a donc pris le volant, direction TORQUAY (c'est le debut de la Great
Ocean Road, pour ceux qui iraient voir sur une carte).
Arrivees a Torquay, nous avons directement cherche pour un Caravan Park (un camping quoi), histoire d'avoir un logement avant de prendre du bon temps a la plage. Etant donne que la bonne femme ne semblait pas pressee de raccrocher son telephone, on est sorties pour chercher des toilettes. A peine retournees a la voiture, un gars assis a la terrasse du cafe en face nous appelle; polie, on repond d'un signe de la main. On a pas eu le temps de regarder le panneau d'indication que le gars a traverse la route pour nous sortir un "You seem un little bit lost..." tres bien place. Et il nous a invitee a prendre un verre.
Apres etre retournees pendre les renseignements necessaires sur le Caravan Park, nous sommes allee a Bells Beach, la fameuse plage ou allait avoir lieu la competition de surf. Et comme par hasard (... !) on etait pas garees depuis 10 minutes que voila nos trois comperes du pub qui debarquent. Au moins, ils nous ont fait decouvrir le coin. L'ocean etait plus plat que jamais, presque sans vague. C'etait a se demander di la
competition pourrait se derouler comme prevu; mais comme a dit le commentateur le lendemain "in the Victoria, you can have the four seasons in one day...". C'est assez image, mais tellement vrai!
Nous sommes ensuite retournee au camping, histoire de planter notre tente avant la tombee de la nuit. C'etait tout du moins notre but... mais on comptait aussi que cela ne nous prendrait qu'un bon quart d'heure... c'etait sans compter sur le fait que le sol etait plus rocailleux que teurreux... suuuuper! Mais bon, on a fini par arriver au bout de nos peines, apres avoir pris la peine d'amarer notre tente a la voiture!! C'etait trop fun. Puis on a rencontre un charmant Suisse-Allemand a la cuisine, qui etait aussi la pour la competition, apres quoi on s'est fait quelques parts de pool au oub, avec deux des trois gars du matin. Decidemment, ce pays est plein de rencontres inatendues.
Notre nuit de mardi a mercredi fut assez penible. En effet, il faisait caillant. Mais quand je dis "caillant", je ne veux pas dire "caillant", mais bien "CAILLANT" (comme "carrement gelant", si vous preferez). Du coup, mercredi matin, on etait crevees, mais ca ne valait pas
la peine de dormir plus longtemps, d'autant plus que notre fameux Suisse-Allemand nous avait dit que la competition commencait tot le matin (genre 7h), en raison des vagues. Nous nous sommes donc levees de bonne heure pour ne pas rater ca. Pas de bol, elle n'a commence qu'a 10h30; mais aucune deception pour autant : on a eu l'occasion de contempler le paysage et voir quelques surfers s'entrainer.
Puis la competition a commence, sur la plage d'a cote, car les vagues y etaient meilleures. Elles n'etaient pas enormes, mais c'etait deja pas mal. On n'est pas descendues sur la plage parce qu'on avait pas paye (a 7 plombes, il n'y avait personne pour nous vider notre porte-feuilles...), mais on etait a un super bonne endroit : les surfers venaient tous regarder la compet" de la. Ca, c'etait un truc tres chouette : meme les surfers pro venaient regarder la competition; ils se melaient au public, parce qu'il n'y avait pas assez de gens pour leur sauter dessus, et le public present etait assez respectueux pour leur foutre la paix. Ctait cool.
On a tellement aime ce qu'on a vu le mercredi, que le lendemain, on s'est levees a 6h30
pour etre a la plage super tot, parce que le second tour commencait tot pour du vrai. Cette fois, c'etait a Bells Beach meme. Une chance pour nous, comme on est arrivee tot, c'etait soi disant non payant a cette heure de la journee. On s'est arrangees pour tout de meme avoir un cachet, ce qui fait qu'on a eu notre deuxieme jour gratos (on pourra bientot vous faire un manuel sur "Comment profiter de l'opportunite qui s'offre a vous"... ou encore "Le guide du Backpacker profiteur" - mais c'est tout de suite trop pejoratif, meme si ca rime- ). Et la, les cocos... c'est autre chose que les surfeurs de Bondi!!! Ya qu'a voir les photos. Sincerement, c'est impressionnant! Et lemeilleur restait a venir! Le vendredi, c'etait encore plus phenomenal, parce que c'etait a chaque fois les meilleurs des meilleurs, et que les vagues etaient vraiment puissantes!! C'est la qu'on se rend compte pourquoi le surf est sport dangereux...
En fait, c'est vraiment dur a raconter, encore plus a ecrire. il faut le voir pour le ressentir comme on l'a vecu. En trois jours, on est vraiment devenues accros au surf (j'ai bien dit au "surf", et non
"aux surfers" -de toute facon on etait deja accros aux surfeurs, mais passons- ). Ils font de ces trucs phenomenaux!! Par exemple : imaginez-vous sur une plage, par temps d'automne, avec des grosses vagues. Vous regardez intensement a l'horizon, la ou deux mecs sont assis (ou couches) sur leur planche, a scruter l'horizon pour voir arriver LA bonne vague, celle qui va les porter le plus loin possible, le plus longtemps possible. Ils attendent, vous attendez. Il peut se passer 15 secondes, comme 15 minutes; l'ocean est imprevisible. L'un (ou les deux) repere une vague, et c'est parti! Ils se battent pour prendre la vague, ils nagent comme des malades pour arriver au dessus de la vague avant qu'elle ne casse, celui qui a priorite (c'est a dire celui qui etait la le premier ou celui qui a "gagne" la vague) saute les deux pieds sur sa plache, et c'est parti pour un ride. Il fait des figures, jusqu'a perdre l'equiplibre et tomber OU, beaute extreme, jusqu'a la fin de la vague, ou il se jette de la plache avant de se faire jetter par la vague. CA... c'est phenomenal. En plus concret : regardez les photos (j'aurai du mal
a faire mieux).
Le vendredi, il faisait superbe le matin, et moche l'apres-midi. il a commence a pleuvoir juste apres le tour de Kelly Slateur (7 fois champion du monde, impressionnant a regerder... vraiment!!). JUe voualis tellement ne pas rater ca que je suis restee une heure les godasses et le bas du pantalon trempes (quand je vous dit qu'on est devenue fan...), mais ca en vallait la peine. On est encore restees une heure sous la drache, jusqu'a ce que le froid retrappe nos os et qu'il soit temps pour nous de decoller de Bells Beach... Trop triste de quitter comme ca, mais on etait deja restees deux jours de plus que prevu...
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