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Published: February 24th 2013
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24 février 2013, Florence
Buonjourno!
Comme il s’agit de mon dernier blog sur l’Italie, je vais plutôt donner mes impressions sur le pays plutôt que d’écrire ce que nous avons fait. Comme il arrive souvent, j’en laisse le soin aux photos!
On ne peut pas parler de l’Italie sans parler de la nourriture. J’ai réalisé à quel point notre garde-manger contient beaucoup de produits de l’Italie, mis à part les spaghettis et la sauce tomate. Par exemple le pesto, le parmesan, le proscuito et la gelato, pour ne nommer que ceux dont je raffole, et qu’ici ne coûte pas cher! Et bien que ces produits ne sont pas qu’originaires de l’Italie, je me régale aussi d’olives, de café et de vin rouge. Malheureusement, je n’aime pas particulièrement le Chianti, produit près de Florence. En revanche, j’ai découvert le Montepulciano (j’écris ça comme de petites notes personnelles pour me souvenir du nom!).
Parlons maintenant de l’Italien. Et je parle ici de la langue; pour celles qui pensaient que je parlerais des hommes ! Dans sa forme écrite, ça ressemble un peu à l’espagnol, du moins suffisamment pour deviner plusieurs mots ou phrases. Par contre, dans sa forme verbale,
l’accent est vraiment différent de l’espagnol, et son intonation encore plus! Les italiens ont une façon vraiment particulière de parler, en haussant le ton au milieu de la phrase puis en étirant la dernière syllabe. Et ils gesticulent beaucoup, comme pour amplifier leurs paroles, surtout quand ils ont l’air de se disputer alors qu’ils ne font que discuter. Habituellement j’aime écouter les vieux monsieurs parler parce qu’on dirait que ce sont eux qui ont les accents les plus prononcés, alors que cette fois-ci ce sont les petits enfants qui me charment. Ils parlent tout autant avec cette intonation en montagne-russes, avec les mains et les mimiques faciales. On dirait de petits adultes; ils sont trop cute!!
Petite parenthèse : Phil et moi se faisons toujours aborder en Italien, et sinon en espagnol. C’est plaisant de passer inaperçu après le Maroc!
J’aime bien l’Italie, mais nous n’avons pas choisi la bonne période pour la visiter. Nous ne pensions pas que la basse saison pouvait être aussi morte à l’extérieur des grandes-villes. Par exemple, nous sommes allés une journée dans la région de Chianti pour déguster du vin. L’information touristique était fermée, le musée sur le vin aussi, ainsi que
80%!d(MISSING)es petits commerces à touristes, les cafés et les caves à vin qui offrent des dégustations. Le plus décevant était que la réouverture était pour le 1
er mars, parfois même pour le jour suivant notre visite!
Et dans les villes, certains musées sont complètement ou en partie fermés pour restauration. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous n’avons pas pu visiter le musée des inventions reproduites en grandeur-nature de Léonardo, alors que nous avions croisé le même à Rome, qui là-bas était ouvert. Déception! D’autant plus que nous avions vérifié l’ouverture sur le web avant d’y aller. Grrrrrr……. Ce qui m’amène à faire une petite parenthèse sur les heures d’ouverture en Italie : les commerces qui ferment l’après-midi, ça me fait chier! Magasins, cafés, épicerie, pharmacie, et même certains hôtels qui ne font pas de réception entre telle et telle heure, blablabla… Je comprends que les gens fassent la sieste dans les pays où la chaleur est insupportable, mais pas ici, pas dans des lieux hautement touristiques même en hiver, tel que Rome ou Florence. À Chianti, on a dû déguster notre vin en 5
e vitesse parce qu’ils fermaient à 13h et ne rouvraient qu’en fin d’après-midi alors
Dégustation de Chianti
On achète une carte que l'on insère dans la machine, puis on choisit un vin et la quantité. Un peu trop ''commercial'' comme dégustation. Mais quand c'est tout ce qu'il y a d'ouvert.. que nous devions reprendre le bus pour Florence. Ça vous dit vous de déguster du vin rouge juste après le petit dej ??? Juste après vous etre brossé les dents ???
L’hiver n’est pas non plus la saison idéale pour profiter de la nature, à moins de faire du ski dans le nord. Le paysage est joli en Toscane, alors qu’il doit être fabuleux lorsque les vignobles sont en feuilles. Sans parler des belles plages de la Sicile et des Alpes dans le nord. J’espère avoir du beau temps pour mes deux jours de marche aux Cinque-Terre, parce que depuis que nous sommes à Florence, il pleut tous les jours et il fait froid. Rien de telle que la gelato pour se penser en été!
Terminons avec mon impression générale de Florence. Je dirais que l’art est à Florence ce que les ruines sont à Rome : omni-présent! Berceau de la Renaissance, on y trouve une multitude d’églises et de musées où sont exposées les œuvres de grands maîtres, incluant Michelangelo, Raphael et Leonardo. Mais si j’aime Florence, ce n’est pas tant pour son ‘’David’’ que pour sa vieille ville qui borde l’Arno, une rivière vert kaki que
franchissent plusieurs ponts. Le plus charmant est le pont Vecchio, surmonté d’une galerie marchande et d’habitations qui lui donnent un air médiéval. Mais encore une fois mon coup de cœur va au plus modeste : le tout petit village de Montefioralle, à Chianti. Tout en vieille pierre des champs, il se concentre autour d’une église perchée sur une colline entourée de vignobles et d’oliveraies. MA-GNI-FI-QUE. Un des plus beaux villages que j’ai vu pendant mon voyage; le genre qui marque. Dommage que ça ne prend que 20 minutes en faire le tour!
Je n’écrirai pas pendant les 3 prochaines semaines. Pour finir l’Italie, je vais passer deux jours à Pise et Lucca, puis deux jours aux Cinque-Terre, puis deux jours à Milan. Ensuite je vais au Portugal avec Emman, puis je reviens au Québec. Juste l’écrire me fait une petite boule dans l’estomac; c’est comme irréel que ce soit presque déjà finit. Emman : attache ta tuque, on va en profiter au max!!
Ciao!
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