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Published: March 3rd 2013
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Ciao!
J'ai eu une petite aventure avec des soldats italiens pendant ma randonnée aux Cinque-Terre. Je vais vouc conter ça en détails avant que votre imagination n'aille trop loin..! Et je suis désolée pour les fautes d'ortographe; je ne trouve pas l'accent circonflexe sur mon clavier.
Pour ma 2e journée de rando, j'opte pour le 5 heures de marche qui séparent Porto-Venere de Riomagiorre. Equipée d'une carte très schématique, de mon lunch et d'un gros soleil radieux, je me lance dans les sentiers balisés rouge et blanc. Que je suis entre mer et montagnes, croisant parfois la route et quelques personnes.
A un des croisements, je suis la grosse flèche rouge qui m'indique de quitter la route asphaltée pour descendre dans le bois. Non loin de là se tient un soldat avec un waki-taki en main, accotté sur un camion de l'armée avec une croix rouge. Wow! Peut-etre que je vais assister à un sauvetage en foret! Meme qu'au début de me descente, deux soldats me dépassent en 5e vitesse, avec tout leur kit sur le dos, incluant leur gros fusil.
Puis je continue à descendre. Plus j'avance, plus je trouve le sentier à-pic et sale, très
sale. Des arbres complets entravent le sentier qui est boueux sans roche ni racine pour retenir mes pieds. Bref, c'était assez glissant pour que je devienne le prochain sauvetage!
Et hop! Un troisième soldat tout équipé, un peu moins rapide que les deux autres mais tout aussi pressé. Je dois arriver près du lieu de l'accident! Je cherche mon chemin dans les broussailles, je trouve les marques rouges qui me font grimper jusqu'à la route. Ce qui est une bonne chose parce que le sentier commence vraiment à etre dangereux avec ses débris de pots et de bières cassés qui m'empechent de m'aider avec mes mains au sol.
J'approche de la route, je l'entends. Je touche au but! Je lève la tete vers le haut et je vois planté devant moi un soldat droit comme un piquet, les deux poings sur les hanches, un sourire en coin. Qu'est-ce qu'il me veut celui-là.... Chrono en main, il me dit en Italien quelque chose qui ressemblait à: "Tu passa el test!" J'étais passé dans un sentier d'entrainement...oups!
Puis il m'indiqua le bon chemin pour randonner au lieu d'aller a la guerre. Il voulait tellement etre certain qui j'emprunte ensuite
le bon sentier qu'il est allé avec son camion m'attendre à la jonction de la route et du sentier. C'est bien gentil, mais parano (ou prudente) comme je suis, je me suis retournée quelques fois pour m'assurer qu'il ne me suivait pas. Le reste de la journée s'est bien déroulée (avec encore quelques modifications au parcours, je l'avoue..) avec des paysages magnifiques de villages pastels juchés sur leur promontoir rocheux avançant dans une mer d'un bleu profond. Il y a pire dans la vie!
J'étais triste de quitter mon petit coin de paradis, en plus que j'étais seule dans l'appartement ou je n'avais loué qu'un lit dans une chambre de trois. J'en ai profité pour me faire de bons repas, me reposer et faire mon lavage pour essayer d'avoir l'air propre pour l'arrivée d'Emman. En approchant trop mon polar du radiateur pour qu'il sèche plus rapidement, il a fondu et un petit trou s'est formé sur le coté. Tsé quand tu es due pour rentrer au bercail et changer ta garde-robe..!
Deux jours de rando et trois heures de train plus-tard, j'entame la visite de ma dernière ville en Italie. Mesdames messieurs, je vous présente la capitale de
la mode, la peu intéressante mais riche ... Milan! Mise à part sa superbe cathédrale qui semble etre en dentelle, je crois que l'intéret premier de Milan est le magasinage. J'avoue que sur le coup, j'ai été impressionnée du centre-ville condensé de boutiques chics et design, mais j'en ai vite "soulé" de cette atmosphère de consommation de marque ou plutot de consommateurs aux airs snobs et riches à outrance. Accoutrés comme s'ils allaient aux oscars, on ne sait plus s'ils magasinent ou s'ils sont là pour voir et etre vus. J'en ai meme vu avec leur petit chien saucisse qui portait un petit manteau avec un col en fourrure!
J'avais l'intention de faire le tour des boutiques de design d'intérieur pour me rincer l'oeil, mais j'ai laissé tomber parce que j'étais saturée de cette bubulle mode dans laquelle je me sens aussi à l'aise qu'un oiseau dans l'eau. En fait, j'adore regarder les produits qui étaient effectivement très beaux, mais pas ceux qui les regardent!
Arrivederci les amis, je pars rejoindre Emman pour aller déguster du Porto!
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