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Published: March 2nd 2008
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Monument commémoratif britannique de Thiepval
Ce monument imposant de 45 mètres est situé en haut d'une colline dans la Somme. Sur ses murs y sont inscrit les noms de plus de 72 000 soldats disparus lors de la bataille de la Somme (du 1 juillet au 19 novembre 1916). Ce qui frappe en premier n'importe quel voyageur dans le nord de la France, ce sont les innombrables cimetieres militaires. On peut voir des milliers de tombes en moins de 5 km. Au detour d'un village, au milieu d'un champs d'agriculteur, les cimetieres sont la pour nous rappeler l'inoubliable realite de la guerre. Parfois, on peu deviner l'ancienne ligne de front en reliant visuellement les cimetieres, separes quelques fois les uns des autres de quelques centaines de metres a peine. La majorite de cess cimetieres sont geres par la Commonwealth War Graves Commission. Cette commission est en charge de tous les cimetieres militaires du Commonwealth, notamment ceux du Royaume Uni, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zelande, de l'inde et de l'Afrique du Sud.
Chaque cimetiere est ordonne en rangees de pierres tombales blanches. Contrairement aux tombes francaises et allemandes, ce sont des rectangles dont les bords superieurs sont arrondis, et non des croix. Chaque pierre est marquee d'une croix pour les Chretiens ou d'une etoile de David pour les Juifs. Si le mort n'avait pas de religion, aucun symbole religieux n'est grave sur la pierre. Les pierres portent le nom, le rang, l'unite, la date du deces, l'age et
Des cimetières par centaines
La commission entretient le souvenir de 1,7 million d'hommes et de femmes ayant été au service du Commonwealth dans 150 pays du monde. Elle a construit et entretient 2500 cimetières et s'occupe également des tombes de soldats du Commonwealth dans d'autres cimetières. Dans le monde sont recensés 73 000 cimetières dans lesquels reposent des soldats du Commonwealth dont plus de 12 000 se trouvent au Royaume-Uni.
Maintenant, Charlotte aime bien penser que ses impôts vont directement dans les poches de la commission! les armes de l'unite, lorsque connu, du soldat. Les tombes des soldats non-identifies portent le peu de renseignements que l'on a pu trouver alors sur le champ de bataille, ainsi que la mention "A Soldier of the Great War" ou "A Soldier of the Second World War" ainsi que l'epitaphe "Known unto God" (Seulement connu de Dieu), une phrase proposee par Rudyard Kipling.
Certaines pierres tombales portent une mention supplementaire que les familles ont faite apposer. Dans le cas de la Premiere Guerre mondiale, les familles ont du payer 3½ penny pour chaque lettre, ce qui representait a l'epoque une somme significative. Ce qui est vraiment touchant, c'est de voir a quel point les cimetieres de la Commission sont bien entretenus. Chaque semaine, des employes en charge de l'horticulture passent dans les cimetieres pour les entretenir, les fleurir et les nettoyer. Les carres autour des tombes sont plantes d'un melange de roses floribunda et de plantes vivaces et des varietes plus petites sont plantees devant les tombes pour eviter de cacher les inscriptions et, par temps de pluie, eviter que la terre du sol ne vienne salir la pierre tombale.
Pour la Premiere guerre mondiale uniquement, les forces
Ancienne tombe du Soldat inconnu
Voici la tombe du soldat inconnu (canadien) qui est maintenant à Ottawa devant le monument commémoratif de la guerre du Canada. La Commonwealth War Graves Commission avait choisi la dépouille d'un soldat canadien inconnu dans un cimetière situé dans les environs de la crête de Vimy. Elle a été rapatriée au Canada le 25 mai 2000. Après avoir été exposée 3 jours dans le hall d'honneur du Parlement en chapelle ardente, elle a été inhumée lors d'une cérémonie nationale le 28 mai. La pierre tombale originale, rapatriée elle aussi, est exposée dans une salle prévue pour elle dans le Musée canadien de la Guerre. Les fenêtres de cette salle ont été conçues de telle sorte que, tous les ans, le 11 novembre à 11h00, la pierre soit baignée de la lumière naturelle du Soleil. du Commonwealth ont perdu pres de 1 100 000 hommes, dont pres de la moitie n'ont pas de tombes connues. Ces derniers sont commemores sur divers memorials, dont ceux de la Crete de Vimy et de Beaumont-Hamel. Les plus de 500 000 tombes de soldats identifies ainsi que les milliers de tombes de soldats inconnus (plusieurs milliers d'autres corps n'ont jamais ete retrouves) sont repartis sur plus de 2500 sites dans environ 150 pays.
L'oeuvre de la CWGC est principalement financee par les subventions des gouvernements des six Etats membres (Nouvelle-Zelande, Royaume-Uni, Australie, Afrique du Sud, Inde et bien sur le Canada). En 2004-2005, ces subventions s'eleverent a 38,9 millions de livres, donc pres de 80 millions de dollars canadiens:o) La contribution de chaque pays est proportionnelle au nombre de tombes a entretenir. Le Canada paie 10%... mmm
Lorsque la Premiere Guerre mondiale eclate en 1914, Fabian Ware, responsable pedagogique en Afrique du Sud et membre du Rio Tinto Group, trouva qu'il etait trop age pour rejoindre l'Armee britannique. Il avait alors 45 ans. Il usa de son influence aupres de son ami Alfred Milner pour obtenir le commandement d'une unite mobile de la Croix-Rouge. Il arrive alors
Cimetière britannique de Cabaret rouge
Sur les tombes du Comonwealth figurent, lorsque connu, le nom du soldat, son grade, son age, la date de son décès, son emblème regimentaire et une épithète choisie par la famille. en France en septembre 1914 et fut frappe par l'absence d'une quelconque directive concernant l'identification des tombes des soldats tombes. Il se fixa pour but de remedier a cela en creant une organisation au sein de la Croix-Rouge. Cette organisation fut incorporee a l'Armee britannique en 1915. En octobre 1915, la nouvelle Graves Registration Commission (qui allait devenir l'Imperial War Graves Commission puis la Commonwealth War Graves Commission) avait enregistre plus de 31 000 tombes et 50 000 en mai 1916.
L'organisation ne se contentait pas d'enregistrer les informations concernant les tombes, mais repondait a de nombreuses demandes d'information ou des demandes de photos de tombes. En 1917, environ 12 000 photos avaient ete envoyees. Un comite presenta un rapport en novembre 1918 sur comment les cimetieres devaient etre developpes. Les recommandation cles de ce rapport etaient celles-ci :
- les corps ne devaient pas etre rapatries, mais mis en terre pres de l'endroit ou le soldat avait ete tue;
- les tombes ne devaient presenter aucune distinction de classe ou de rang entre les soldats.
Apres un debat au Parlement le 4 mai 1920, ces recommandations ont ete acceptees.
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