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Published: August 4th 2020
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Bonjour à tous,
Hier je vous expliquais que j'avais pris une bonne saucée le matin et que j'avais échappée à celle de l'après midi. Le soir je me rends au deuxième adresse de restaurant que m'avait fournie la réceptionniste (la belle). le temps n'était pas vraiment menaçant, mais je prends quand même le parapluie. J'avais fait 300m, quelques gouttes, en 3 minutes les vannes se sont ouvertes, plus question de parapluie, ni rien, un déluge, vous verrez sur les photos, les gens mangés en terrasse, eux avec un parapluie. Même a l'abri sous une porte cochère, les parasols de restaurants ne suffisant plus, en 10 minutes trempé jusqu'aux genoux. Pire qu'il y a il 3 semaines à Sibiu en Roumanie.
Lorsque ça c'est un peu calmé je suis arrivé à ce restaurant, bien sur complet, plus de terrasse. En continuant, un peu plus loin je vois un couple de jeune assis en terrasse, et avec devant eux sur la table, ce que je n'avais jamais vu. Sur un plateau bois probablement de l'olivier, un mini étendage, de 25cm de haut et pareil en longueur et sur 5 niveaux des tranches de jambon cru, environ 25 qui pendaient. J'avais trouvé
mon resto. Je n'ai pas mangé de charcuterie de puis pratiquement plus de 3 semaines. A part du bacon grillé le matin ou du jambon, mais ça ce n'est pas du sauce...ou du jambon cru. Il y avait 5 sortes de jambon qui étaient également accompagnées de 5 sortes de fromage. Ici ce ne sont que des fromages à pâte, au mieux genre gruyère, c'est pas trop mon truc.
Ce repas je l'ai pris, les pieds, et le pantalon bien trempés, et bien sur rentré à l'hôtel comme tel. Dans l'après midi, à la chambre j'avais fait une découverte, et ça aussi je ne l'avais jamais vu dans un hôtel, une presse à linge, pour défroisser. J'y ai glissé mon pantalon, espérant que ça le sèche, mais après 30 minutes, j'avais un beau pli, mais toujours aussi mouillé. Il a fini de sécher aujourd'hui dans la voiture.
Ce matin à 7 heure je suis au pdj, pour pouvoir partir, avant la cohue du check out, j'avais hier matin, avec tout ce monde, vu le bazar que c'était. Dehors le plafond est bien bas mais de pluie. Pour me rendre à Maribor, pas bien d'autres choix que de prendre
l'autoroute, pour faire les 130km. En cours de route le ciel va ce dégagé, je commence à voir de plus en plus de ciel bleu, ce qui fait que dans ces montagnes le décor est splendide.
Maribor est une ville Slovène, de 100 000 habitants, entourée de collines, coincé dans une enclave entre la Suisse et l'Autriche. Je n'ai pas trouvé le pourquoi, mais ce nom de Maribor, ne m'est pas inconnu. Elle mérite parait il qu'on s'y arrête. Un peu comme à Zagreb dimanche, il fait bon s'y promener, le long de la Drave, l'ambiance y est paisible, et Il y à de jolies choses à voir, entre autre la place Glavni, sa cathédrale, son manoir baroque. J'y ai passé 2 bonnes heures, et fait mes 4km.
Pour me rendre à Graz, là je me suis trouvé un bon choix de route. Pour être sur de mon coup, j'ai programmé Radje Ob Dravi à 50km, qui est le dernier village slovène avant l'Autriche. Je croyais que c'était une petite route, non c'est une belle nationale, bien sur dans les montagnes, et qui suit le cours de la Drave, avec très peu de monde, très agréable ce bout
de chemin. Comme c'est le dernier village, j'en profite pour faire une dernière fois, le plein à moins de 1e le litre, et un petit stock de cigarettes à 3e.
Je quitte ce pays avec des sensations très positives. Il est beau, les gens ont l'air sympa, voir rassurants, il y règne une certaine quiétude, ce n'est peut être pas la grande richesse, mais ils respirent le bon vivre.
La route suivante, je sais que ça ne peut pas être une nationale. Elle coupe tout droit directement dans la montagne. Pas très haute 800m. 12km de montée, pour la frontière, pendant lesquelles, je me régale les yeux. Les prés sont d'un vert intense, sur beaucoup de sommet que j'aperçois, domine soit une chapelle, soit une église, c'est la petite pointe d'ornement des montagnes. Les villages aussi ont leurs petites églises toutes blanches, toutes jolies, c'est à la fois bucolique et apaisant.
A la frontière, là pas d'attente, je suis la seule voiture, le douanier jette un rapide coup d'oeil à mon passeport, et ok, c'est la redescente vers Graz. J'ai changé de pays, mais le décor reste toujours magnifique. Et pour l'instant le ciel est parfait, ainsi
que la température 23°.
Sur la route, à un moment, je suis surpris par une énorme bâtisse un château, une église ? qui se dresse à quelques km devant moi. Dans le village Stainz, je me débrouille pour aller voir. Sur place pas mal de visiteurs, et je ne sais toujours pas que ce que c'est les deux probablement. Il y a boutique que des livres, je comprends qu'il y a un musée, je regarde les dépliants, tous en allemand, je demande à la dame, pas un mots d'anglais, je repars sans réponse. Ce soir je cherche sur le net, rien en anglais, on ne parle pas du français. Après Stainz le ciel se fait de plus en plus menaçant. Mais ça tient.
De ce que j'ai compris de Graz, c'est une ville de 21ème siècle par son mode vie, sa nouvelle architecture, et on peut y passer un peut de temps pour la découvrir. Je galère un peu pour trouver le centre. BMW, m'en indique un et Wase un autre, distant de 1.6km. Ce coup là Wase à gagné. Je trouve une super place en un rien de temps, je mets 1e pour 1 heure. Le ciel
vire au noir. Je n'ai pas fait 200 mètres, des gouttes énormes commencent à tomber, j'ai juste le temps de rejoindre la voiture. Je vais attendre une demie heure, et la pluie s'intensifie. C'est râpé pour une petite marche dans la ville, je vais trouver mon hôtel qui est 5 km dans la montagne. Je vous jure que de ma vie j'ai vu une telle pluie avec de la grêle, un bruit d'enfer dans la voiture, j'ai cru que le toit ouvrant allait exploser. À à rouler à 10kmh, éviter des plaques d'égout soulevée, des caniveaux qui dégueulent, sur la petite route en pente qui mène à l'hôtel des torrents à chaque intersection. Ça a duré une heure et demie. 2 heures plus tard la grêle n'avait pas finie de fondre, la température est descendue à 8°. Dans cette montée je sentais les 4 roues accrochées sur la glace. J'ai même eu une seconde de crainte, de me faire embarquer par ces torrents d'eau.
Mais ce soir je suis dans l'annexe de l'hôtel, Rose Garden, j'ai un appartement complet, et la roseraie, enfin ce qui l'en reste pour terrasse.
Demain que de la montagne, voir de la haute
montagne pour me rendre à Lienz, sud Tyrol, toujours en Autriche.
A demain si vous le voulez bien.
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