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Published: August 5th 2020
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Bonjour à tous,
Ne vous fiez pas à la première photo, pour le soleil ce n'est pas le reflet de la journée.
Hier au soir, comme je vous l'avais dis, l'hotel m'avait mis dans une annexe, normalement au milieu des roses. Ne connaissant pas les lieux, pour me rendre au restaurant, j'ai repris la voiture, le thermomètre affichait 6°. C'est pour ça que je sentais une petite fraîcheur, et que la grêle a tenue longtemps.
Ce matin un temps bien bouché et de la pluie. Je reprends mais à l'envers la route que j'avais prise hier au soir, et je constate les ravages que l'eau a faite. tout est raviné, de la terre partout. Certaines maisons ont dues êtres sérieusement touchées.
Comme il pleut, je ne refais pas le détours par le centre de Graz. Graz n'aura pas trouvé grace à mes yeux.
Pour aujourd'hui je me suis concocté une jolie route, mais je n'avais anticipé sur le mauvais temps. Comme d'habitude pour bien faire ce parcours, je programme les villes tous les 30-50km pour être bien sur de la route que j'ai choisie. La toute première Koflach tout proche de Graz, pour sécuriser ma direction,
car le gps m'en sort une dizaine, et je ne sais pas lequel est le bon. C'est comme St Jean en France mais lequel.
C'est tout bon, je file sur Judenburg. Je suis en colère après le temps car le paysage doit être splendide avec du soleil, Je passe le col de Gaberl-Sattel à 1541, le thermomètre est à 5°. Il est temps de d'attraper le sweat rouge "Roots", qui traîne sur le siège arrière depuis Lyon. Pour certains qui l'on connu, hé oui il est encore en vie. Ça fait son 7ème voyage, sur le siège arrière des différentes voitures.
En fait tous les villages, petites villes que je vais traverser, c'est vraiment la place centrale qui est a voir, et Judenburg en fait partie. Ce sont de gros bourgs qui ont évolués, et souvent à proximité ce sont des zones industrielles, d'ailleurs comme de partout.
Ensuite sur mon plan de route Murau, idem Judenbourg. Par contre pour Tamsweg, on joue dans la catégorie supérieur. La place centrale est de toute beauté, les façades sont extraordinairement peintes. J'aurais du faire des photos formidables, mais avec du soleil. Il est midi passé et la température est remontée
au-dessus de 10, et régulièrement les essuies glace se remettent en route. Ce n'est plus de la forêt verte que je traverse, mais la forêt noire.
Sur la route je retrouve aussi des motards, qui avaient pratiquement disparus depuis la Tchéquie. Et plus j'avance dans la journée, plus il y en a. Ce matin j'avais tendance à les plaindre avec ce temps pourri, mais cet après midi, beaucoup moins, la route était plus sèche, et ils en profitaient des virages, pour certains plus tôt dangereusement, parfois ils se croient seul sur la route. Idem pour les campings cars je n'en n'avais pratiquement pas vu depuis mon départ, à croire qu'ils sont tous sortis aujourd'hui. Eux c'est l'inverse des motos, ils créent des files de voitures interminables. Pourquoi de temps en temps ils ne se serrent pas sur les refuges pour laisser les voitures, la-dedans ils y en à qui travaillent, qui ne font pas du tourisme, qui n'écoutent pas Céline Dion en regardant le paysage. Si dans mes lecteurs ils y en à qui en ont, j'espère que le messages est passé. Merci. Et en Autriche les refuges sont nickel, ce ne sont pas des dépotoirs.
Vers 15
heure je commence à reprendre espoir avec le temps, j'aperçois de temps en temps au loin quelques rayons de soleil. A Spidal Drau, je suis carrément dans une ville. Je pose la voiture, et comme d'habitude, c'est pas long que la pluie me rattrape. Il va me falloir arrivé à Leinz pour avoir un temps acceptable et 20°.
Je suis sur la route des stations de ski entre autre Berghahnen-Katschberg, il tombe des cordes, un monde fou, des randonneurs, de partout, des vététistes, pareil. Une route comme j'en ai peux pratiquer, avec des pentes à 20%, la descente est plus impressionnante surtout sous la pluie, que la montée.
J'ai trouvé un hôtel à Grobkirchheim (pas facile è prononcer et encore moins è écrire), sur les photos de Booking, le beau chalet autrichien, à flan de montagne, des géraniums sur toute la façade, beau comme tout, mais encore ce soir je suis dans une annexe. Pas mal non plus. Je ne suis pas content, pour le pdj il faut reprendre la voiture, le restaurant est fermé, et le comble le wifi coupe toutes les 5 minutes. La colère me prend, je retourne, et rends les clés à la réceptionniste.
Là d'un seul coup, il y a de la place dans l'hôtel, et maintenant tout va bien. J'ai une des 3 plus belles vues de toute ma carrière de voyageur.
Demain je continue ma route à travers L'Autriche, je n'ais pas encore trouvé, pour l'instant, de route hors des sentiers battus.
A demain si vous le voulez bien.
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