Balade & tortues


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Saint Lucia's flag
Central America Caribbean » Saint Lucia
February 19th 2016
Published: September 11th 2017
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Le doux son d'une flûte sibérienne (il faut un peu d'exotisme dans la vie !) nous tira de notre sommeil alors que le soleil et les vagues inondaient déjà joyeusement la plage. Le ciel semblant moins menaçant que la veille, c'est guilleretement que nous allâmes ingérer de bon appétit notre petit déjeuner. Ceci étant fait, nous mîmes à exécution le plan préparé la veille : une excursion pédestre vers Sta Joefina. Une couche de crème solaire, une autre d'anti-moustique (enfin, dans l'autre sens c'est moins désagréable à étaler) et des chaussures aux pieds, nous voilà prêt à prendre la route. Le chemin est large, couvert de d'herbe et de mousse, parfois glissant, parfois ombragé, toujours plat et agréable sur les 3 bons km nous séparant de Malanza. A l'arrivée dans cette bourgade, nous notâmes d'abord des panneaux indiquant les futurs emplacements du centre de soin, de l'école et de zones d'habitations avant de trouver (sans trop de problème) la piste pour Sta Josefina. Bien que celle-ci fût, selon la carte différenciée d'un chemin pédestre (au demeurant fort rares sur notre carte), la piste ne permet pas l'usage d'autres moyens de transport… Mais cela ne nous importe relativement peu. Le chemin monte gentiment à travers la forêt le long d'un torrent. A intervalle réguliers un pont, aux planches n'inspirant pas une entière confiance, permet de franchir un confluent du fleuve. Jamais deux sans trois, dit-on… Sur le chemin de Sta Josefina, le 3 ponts, vestige probable de la culture du cacao (au même titre que les résidus de voie ferrée croisés ça et là😉, a vécu. Nous retirâmes donc nos chaussures pour franchir le mauvais gué. C'est accompagné de quelques vaches que nous poursuivîmes notre route vers Sta Josefina. La bourgade d'une petite poignée de maison de bois, dispersées dans l'herbe, juste ce qu'il faut pour nous situer avec certitude sur une carte laconique.

C'est au milieu d'un paysage aussi bucolique que verdoyant que nous marchâmes, suivis des 10cm de nos ombres équatoriales. Les bruits venants des arbres nous invitèrent à marquer moultes pauses afin de chercher à débusquer, avec un succès divers, un oiseau dans un arbre. Alors que le chemin avait retrouvé son horizontalité initiale et que nos oreilles avaient retrouvées le bruissement des vagues, nous retrouvâmes notre Praia Jalé où nous dégustâmes, euh, nous bûmes goulûment une cerveja national.

Désaltérés, nous crûmes opportuns, afin de continuer la journée de manière relaxante, de profiter d'un bain de mer. Ceci était sans compter sur des vagues particulièrement vives à cette heure, rendant l'océan plus adapté à l'usage du surf qu'à celui de la natation. Le bain, rafraichissant il est vrai se transformât donc en séance de fitness ensablante. Une question, par forcément existentielle, subsiste, est-ce la douche qui n'est pas très efficace ou le sable particulièrement attachant ? Quoi qu'il en soit, une douche plus tard, nous n'étions pas totalement exempt d'échantillon de plage… Ca fera des souvenirs !

Pour accompagner le coucher du soleil, nous procédâmes au désormais traditionnel lâché de bébés tortues sur la plage (une centaine ce jour) avant de nous sustenter grâce à un repas bien mérité. Ceci et les autres activités vespérales (et pas assez intéressantes pour être détaillées ici) fait, nous eûmes juste le temps de nous coucher… pour être réveiller par la visite d'une tortue. Enfin, plutôt par une volontaire nous invitant à aller regarder une tortue pondre sur la plage. Spectacle au moins aussi émouvant que celui des bébés courant vers la mer. Après avoir creusé un trou dans le sable, la tortue y laisse tomber ces œufs, semblable à des balles de ping-pong, avant de recouvrir longuement le trou de sable à l'aide de ces nageoires. L'usage des nageoires antérieur pour cette opération a surtout tendance à couvrir la carapace de sable, rendant l'opération peu efficace, d'où sa durée. Une fois le travail effectuée, ce qui aura pris une bonne heure et demie, mère tortue regagne gentiment l'océan.


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La pile du pont se repose...La pile du pont se repose...
La pile du pont se repose...

On aurait préféré que le pont se reposât sur sa pile...
Un couple de d'inséparables à tête rougeUn couple de d'inséparables à tête rouge
Un couple de d'inséparables à tête rouge

En pleine démonstration de "qui aime bien, châtie bien"
Petite tortue luthPetite tortue luth
Petite tortue luth

La sieste est finie, il faut aller nager maintenant !


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