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Published: March 7th 2011
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J’ai pris un billet d’avion depuis Siem Reap pour rejoindre Hanoi, au Nord du Vietnam. En arrivant sur place, j’ai eu l’impression d’être retourné en Chine. Une sensation de déjà-vu en quelque sorte. Le même genre d’arnaque en arrivant à l’aéroport quand il s’agit de trouver un taxi. Toujours la même histoire, demander pour un taxi avec compteur ou alors bien négocier le prix en fonction de ce que vous devez normalement payer. Pas toujours évident quand on arrive tard dans la nuit.
Quand je suis arrivé à Hanoi, j’ai cru pendant un instant avoir quitté l’Asie du Sud-Est. Il faisait particulièrement froid car c’est toujours l’hiver en Février. De plus, après les 40°C de moyenne au Cambodge pendant une semaine, il est clair que je me suis senti quelque peu frileux. 45 minutes de taxi et me voilà arrivé à l’hôtel. Il ne me faudra pas très longtemps pour éteindre les feux sur les coups de minuit et dormir quelques heures avant que ma mère me rejoigne pour faire un bout de route avec moi. Une semaine bien remplie, qui se révèlera épuisante, mais absolument fantastique.
Quelques mots sur mes impressions en arrivant à Hanoi. Il est vrai
que l’atmosphère qui y règne s’apparente à celle de certaines villes que j’ai pu visiter en Chine. Cependant, les vietnamiens m’ont paru beaucoup plus adaptés au tourisme que les chinois. Ils m’ont donné l’impression d’être un peu plus disciplinés aussi, même si toutefois, ils crachent par terre sans pitié et ne sont en général pas beaucoup plus patient quand il s’agit de faire la queue. En revanche, ils sont clairement plus sournois, voir agressifs, quand il s’agit de vendre quelque chose ou de négocier. Mis à part ça, ils ont un sourire plus enchanteur que les chinois, qui sont plus froids selon mois, et plus timides.
Hanoi est une ville très charmante, avec une nette influence française qui se retrouve un peu partout, notamment dans les menus des restaurants. Le coût de la vie est plus élevé qu’en Chine et il est plus difficile de trouver dans auberges de jeunesse à vrai dire. Comme partout en Asie, on trouve à manger à tous les coins de rues. Le plus commun reste la petite soupe de noodles et ses quelques morceaux de viande qui se battent en duel pour trois francs six sous.
Côté circulation, c’est un cauchemar, pour
ne pas dire un enfer. La grosse différence avec la Chine, c’est que 80% de la population roule encore en moto. Ce véhicule est utilisé comme nous utilisons une voiture, c’est-à-dire que toute la famille se déplace en moto. Le papa qui conduit, avec le petit debout devant qui se tient au guidon, et le bébé entre la maman et le papa. Et oui, une petite mobylette ou un scooter peut aisément transporter 4 personnes au Vietnam ! Un truc qu’il n’est plus possible de voir chez nous. Du coup, ce sont pratiquement des bouchons de motos qui se créent et de véritables starting blocks à chaque feu rouge.
En ce qui concerne les visites, il y a nombre de musées et monuments qui valent le détour, et toujours ces marchés typiques ou tout se déroule par terre, ou presque. Je pense qu’il ne faut pas manquer le Mausolée, où le corps de Ho Chi Minh est préservé tel une œuvre d’art que les vietnamiens viennent admirer et vénérer. Ici, c’est comme en Russie. On sent le communisme à plein nez. Il n’est pas question de s’arrêter devant la tombe. On ne porte pas de chapeau ou de casquette
à l’intérieur, et surtout, on tient son rang. Des gardes en uniforme blanc seront là pour rappeler le moindre faux pas que vous ferez.
Ensuite, il est plutôt sympa de se balader tout simplement dans les petites ruelles qui font le charme de Hanoi. Une petite balade dans le cœur de la vieille ville s’impose pour admirer les étalages alléchants de denrées, avec encore et toujours cette viande et particulièrement ces foies qui gisent de manière très hygiénique sur les planches de bois. Vous aurez aussi peut-être l’occasion de voir comment les peaux des grenouilles sont arrachées. Absolument appétissant !
Une bonne entrée au Vietnam mis à part le froid, et une envie d’en découdre avec le pays pour dénicher ses petites merveilles. Voyager, c’est toujours et simplement magique, et d’autant plus quand le choc des cultures vous prend aux tripes.
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Rom's
non-member comment
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
toujours aussi pationnant se blog!! et se voyage de fou que tu fait la!!!! j'en connais un qui va passer quelques mois déprimant au retour :( A+, tchus ps: tu na pas 50 possibilités pour enlever la peau des cuisses de grenouilles ;)