New Delhi ( Follow me )


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April 22nd 2007
Published: February 17th 2013
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22 avril:

On quitte Khajurâho en taxi pour se rendre à la station de train la plus près, à 4 heures de route dans la pleine sécheresse.



Arrivée à destination (Jhansi), on a le temps de visiter le Fort de ce village de 5 millions d’habitants avant de rejoindre la station de train. C’est ça l'Inde du Nord : les villages ont plus d’un million d’habitants.



On est maintenant à la gare de train de Jhansi.

On a nos billets "Express Train" en mains.

Tout devrait bien se passer....

ERREUR

…je suis sur le point de vivre ma pire expérience ferroviaire depuis mon débarquement sur la planète indienne.



Les billets de train qu’on nous a remis, aussi authentiques soient-ils, ne nous aiderons aucunement à partir pour Delhi.

‘’L’Express Train" est complet et il n’y a pas de places réservées (!!).

Fuck!

Mais pourquoi le type grognon de l’hôtel de Khajurâho nous a vendu ces billets de train alors?



Par chance, le chauffeur de notre taxi nous offre son aide pour trouver un moyen de partir d’ici.

‘’Follow me’’ qu’il nous dit.

On ne fait donc que le suivre. On le ‘’Follow’’qu’on pourrait dire.



Je n’y comprends absolument rien dans ce chaos. La gare de train est une fourmilière.

Notre espoir de partir pour Delhi repose maintenant entre les mains d’un chauffeur de taxi.



On attend devant un comptoir.

On attend.

Le chauffeur parle à un type.

‘’Follow me’’ qu’il nous redit.

Mais pourquoi donc avons-nous attendu en ligne?



On le ‘’Follow’’ alors qu’on se rend à une salle plutôt éloignée de la foule.

Un obèse y étampe nos billets inutilisables.



On se rend ensuite à une autre salle.

Un maigrichon y étampe l’endos des mêmes billets.



‘’Wait’’ que nous dit le chauffeur de taxi en pointant une étouffante salle d’attente.

On n’a donc pas d’autre choix que d’attendre là, dans cette foule impatiente.



Je n’y comprends plus rien de rien. On nous rembourse nos billets et on nous en vend d’autres pour le prochain train... de la classe la plus inférieure. J’enrage. Il n’est pas question que je me tape 7 heures de ferrailleur assis par terre ou collé sur du bovin.



‘’Follow me’’ que nous redit le chauffeur.



On repart donc pour la première salle, avec ce bout de papier de merde qu’on appelle billet de train.

L’obèse discute avec notre chauffeur, notre chauffeur discute avec l’obèse… avant de nous remettre deux billets spéciaux griffonnés sur un reçu.



On me demande des roupies. Je paye un prix élevé... et un pot-de-vin.

On verra bien ce que ça donne.

...

Il est 20h30. On embarque finalement dans un train.

Wow! On s’est réellement payé la grande classe finalement!

Il y a de l’air climatisé dans le wagon et des couvertures propres sur nos couchettes.

On dormira avec les rois.



Bénit soit le chauffeur du taxi.



Note à Moi-Même:

En Inde, ne jamais prendre le train un dimanche.



23 avril:

4h30 AM.

"Delhi!" nous jappe un homme alors qu’on dort profondément dans notre bulle climatisée.

On n’a que le temps de prendre nos sacs et de quitter le train.

Je ne suis pas du tout réveillé.

Mais Delhi, elle, elle ne dort jamais.



On arrive à l’hôtel qu’on a rapidement choisi dans notre Lonely Planet.

L’espace est réduite.

On termine notre nuit dans un cubicule sans fenêtre.

J’ai l’impression de revivre notre première nuit en Inde, au fabuleux "Pavli Palace". Mais heureusement, le stress intense que j’avais vécu alors est totalement absent.



On se paye un chauffeur privé pour aujourd’hui et pour demain. On le mérite bien je crois. La dernière semaine a tellement été pénible.

On visite donc tout ce qu’on n’a pas encore vu à Delhi: le Humayun's tomb, la tombe de Gandhi et le Jama Masjid, la plus grande mosquée de l’Inde.



Et puis notre chauffeur nous amène à tout plein d’Emporiums et d’handicrafts shops. Ce n’est que pour les Foreigns et leurs grosses devises ces commerces-là. Ici, tout est quatre fois plus dispendieux que ce qu’on a déjà vu ailleurs en Inde. Ça n’a parfois aucun bon sens! Un truc à 1$ est vendu ici à 25$. Bordel, on retrouve même certains trucs plus chers qu’au Canada!



On décide donc de boycotter les grosses shops à touristes et de tenter notre chance dans le bazar pour acheter quelques souvenirs. Bingo! C’est réellement ici que ça se vie! On fouine ici et là, et on trouve bientôt des shops import/export renversantes. Tout ce qui se vend aux touristes en Inde se trouve ici, paqueté dans des boites. Quatre étages de gugusses. Des machins de prière tibétains aux pipes à eau. Il y a absolument tout ici, et à prix hallucinants!



Tout ce qui se produit en Inde transite à Delhi.

Delhi : distributeur de l'Inde.



Après avoir fait nos derniers achats, on retourne à l’hôtel.

Il fait terriblement chaud dans notre taxi.

J’ouvre la fenêtre.

Ça fait exactement le même effet que lorsqu’on ouvre la porte d’un four à 400 degré.

Onde de supernova.

Il fait 47 degré Celsius.



Demain à la même heure, on sera dans l’avion.

Retour au Québec.

J’ai hâte et pas hâte en même temps.



On finit toujours par s’adapter à tout vous savez.



EtienneX


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