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Published: March 14th 2012
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Holi Hampi 2
Nos munitions! 14 mars 2012, Hampi, Karnataka Happy Holî !!
Encore endormis et endoloris de notre brève nuit en bus, on débarque en plein centre d’une allée de ruines bordée de palmiers, centrée sur un énorme temple digne de quel film cette fois-ci ? Je dirais… Indiana Jones! Après que mon Indi à moi nous ait sauvés des sauvages chauffeurs de rickshaw en les envoyant cavalièrement promener, nous nous sommes dirigés à pieds vers le mystérieux village de Hampi. La ville baignait déjà dans une atmosphère de fête à 8h30, les enfants courant dans les ruelles avec des bouteilles d’eau colorée et nous regardant d’un air espiègle…
En poursuivant nos recherches de Guesthouse, on nous a gentiment recommandé de rapidement se loger et de se nourrir avant 10h, avant que tout soit fermé, faute de devoir aller fêter! Wouhou!
Le Holî est une fête religieuse dédiée au dieu Kâma, qui souligne également l’arrivée du printemps, et qui tient lieu à la pleine lune de février-mars. La tradition veut que l’on asperge nos amis de couleurs aux différentes significations : le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l’amour.
Pour ce faire, on porte nos plus laids vêtements, on achète des poignées de poudres colorées que l’on étend ou lance sur les autres, peu importe qui, en dansant aux rythmes des tambours. Évidemment que Phil et moi y avons participé! Avec chacun un petit indien grimpé sur nos épaules, on a suivi la foule jusqu’à ce que la fatigue prenne le dessus. Voir les photos et vidéo pour le résultat : un 2 heures de pure folie!! On a a-do-ré! Le seul hic, c’est que ça va prendre plus d’une douche pour faire partir le jaune dans mes cheveux, le mauve dans mon cou et le rouge sur le bord de mon nez… mais tout le village est dans cette situation!
Mais si nous sommes venus à Hampi, c’est prime à bord pour son patrimoine archéologique au cœur d’un paysage lunaire : des dizaines de temples en ruines bordés d’une frange de palmiers et de bananiers, le tout perdu dans une mer d’immenses rochers d’une couleur sable. Ces mastodontes arrondis par le temps sont empilés les uns sur les autres, et leur origine demeure un mystère pour les scientifiques, leur présence dans la région étant unique et isolée.
Holi Hampi 3
De faux Sadhu.. qui vous demandent des dons, evidemment.. Quand on approche les ruines des temples, on a l’impression d’arriver dans un oasis au milieu d’un désert, le soleil, la chaleur et le silence étant de la partie.
Nous soupçonnons que ces rochers ont été coupés et façonnés en colonnes et poutres pour les temples, comme le témoignent des séries d’encoches identiques sur les arrêtes des colonnes puis sur des rochers environnants. Il y a deux choses qui me fascinent de ces temples : la structure qui semble tenir que par l’emboîtement des pièces, et les figures sculptées en haut-relief dans la pierre, dont le motif peut etre surprenant! (Voir les photos)
On a passé la moitié de notre temps à visiter ces temples, et l’autre moitié à se perdre! On a entre autres marché sur une petite route de campagne assez longtemps pour littéralement changer de village plutôt que de trouver un des sites majeurs, allongeant notre marche d’un bon 6 kilomètres. Oups! (Oui Emman, mon sens de l’orientation légendaire n’a que celui de Phil comme égal!). Le jour suivant, on a traversé la rivière et on a marché dans un paysage semblable à celui du voisin d’en face, mais où les temples étaient remplacés par
des rizières. C’est jusqu’ici le plus beau paysage que j’ai vu en Inde!
Mis à part Holî-Hampi, on a eu l’occasion de pousser nos observations sur les vaches indiennes. Constat : leur quantité et leur taille est inversement proportionnel à la grosseur des villes, les vaches ‘’urbaine’’ n’appartiennent à personne et sont libres de se promener partout en ville, et elles ne se rassemblent en troupeau que le soir. D’ailleurs, chanceux comme on est, il y en a une vingtaine qui dorment sous notre fenêtre de chambre. L’autre soir, alors que Phil respirait l’air frais, il a vu un Japonais contourné le troupeau en grimpant sur un muret. Coup de théâtre : en sautant de son perchoir, le Japonais a atterri directement dans une grosse bouse de vache bien fraîche! Depuis cette nuit, nous avons toujours une lampe frontale avec nous pour voir où nous marchons lorsque la panne électrique quotidienne survient. Ou pour ne pas marcher sur les propriétaires du Guesthouse qui dorment à même le sol dans l’entrée, ce qui est une pratique courante en Inde pour les propriétaires et employés de commerces, restaurants et hôtels.
Sur ce, Happy Holî, d’autant plus que le printemps semble
Holi Hampi 5
Je dddddddanse dans ma tete! en avance à Montréal!
LN
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