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Published: February 10th 2013
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Pour nos derniers jours au Maroc, nous nous sommes installés à Meknes, où finalement nous n’avons vraiment pas fait grand-chose. Évidemment, nous avons visité un peu, mais j’ai surtout consacré mon temps à lire, manger et profiter de notre chambre ‘’de luxe’’ chauffé où nous avions même un séchoir que nous utilisions pour chauffer notre lit avant de s’y installé. J’ai aussi pris un peu de temps pour me débarrasser de ma coupe de cheveux à la Mel Gibson des années 90 pour retourner au look beaucoup plus pratique de la tête rasée.
Maintenant que mon mon court passage au Maroc est terminé, il est temps de faire un petit bilan. Je dirais que dans l’ensemble, c’est un pays assez intéressant à visité avec des particularités que je n’avais pas rencontrés jusqu’à maintenant et plus particulièrement le désert de sable que j’ai trouvé vraiment magnifique. C’était aussi très agréable de si bien manger et de pouvoir se payer le restaurant qui nous était inaccessible en Europe avec des prix habituellement trop élevés pour nous.
Néanmoins, il y a d’autres raisons qui rendent mon départ vers d’autres horizons très facile. D’abord, il y a le froid. Il n’était pas toujours présent et il est même souvent arrivés d’avoir des journées assez chaudes, mais le problème survenait presqu’à tous les soirs. À l’extérieur, on s’y attendait, mais une fois dans notre chambre, s’était vraiment désagréable de geler. Aucun endroit où nous avons passé une nuit n’était chauffée à part pour nos deux dernières nuits, où on s’est offert le luxe d’une chambre un peu plus chère. En général, je peux vivre avec une petite fraicheur, mais après près de 3 semaines à dormir habillé, je commençais à être tanné.
Deuxièmement, je pense que j’ai de plus en plus de difficulté à être dans un pays où la religion à autant d’importance. Même si ça fait partie de la culture du pays et de ce que je dois rechercher… (un peu contradictoire, j’en conviens!) Dans le fond, ça ne me dérange pas qu’ils prient un peu partout agenouillés sur leurs tapis, où d’entendre l’appel à la prière au milieu de l’après-midi, mais ce qui me dérange, c’est de me faire réveiller au milieu de la nuit par l’appel fait du haut du minaret. Aussi, à la longue nous nous sommes rendu compte que Allah est presque dans toutes leurs phrases ou leurs réponses. Si bien que l’on peut dire à un vendeur :’’ je vais revenir plus tard.’’ Et invariablement il nous répond : ‘’inch Allah (si dieux le veux)’’. Ou on peut dire a notre hôte que nous reviendrons souper vers 19h et encore une fois nous sommes quittes pour un ‘’inch Allah’’. Ok, il y a des choses plus graves que ça dans la vie, mais à la longue, j’avais juste envie de leurs dire :’’non non, pas si dieux le veux, moi je le veux! Dieux il n’existe pas… et si il existait, ce serait le papa de Jésus!’’ Mais comme je n’avais pas envie de me faire ‘’lyncher’’ sur la place publique, je me suis dit que c’était certainement une bonne idée de ne pas dire ce que je pensais… surtout qu’ils comprennent le français.
Finalement, comme je l’ai déjà mentionné, les marocains ne sont pas vraiment méchants, mais à la longue, ça devient un peu difficile de les côtoyer et d’être sollicité sans arrêt et surtout de se faire traiter comme un portefeuille sur deux pattes. Je pense toutefois que ce genre de comportement ou situation se retrouve partout où il y la pauvreté comme on peut la retrouvée ici. Au début, c’est difficile à voir et d’y être indifférent, mais a la longue, j’ai bien l’impression que je m’y suis désensibilisé au point où je suis écœuré d’être sollicité et que j’ai plus tendance à me dire que je ne peux porter le fardeau de la pauvreté du monde.
En espérant que je ne décourage personne de visiter ce petit pays d’Afrique par mes commentaires, car malgré tout, je ne regrette aucunement ma visite et que j’y reviendrais n’importe quand pour déguster une merveilleuse tajine.
Parlant gastronomie, notre prochaine destination ne nous laissera pas en reste. Au pays de la pizza, des pâtes et du vin rouge, j’ai bien l’impression que mon ventre aura exactement une réaction inverse à celui de mon portefeuille qui devrait fondre à vue d’œil!!!
Ainsi, au moment où vous lirez ces lignes Hélène et moi seront sans doute à Palerme en Sicile, à deux pas de Corleone, village du jeune Vito et Parrain à devenir, du chef d’œuvre cinématographique du même nom.
À très bientôt.
Phil
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