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Published: November 29th 2010
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Après avoir passé quelques jours de repos à Bogota chez Suzie, la fille de Carlos, je pars pour l'Equateur. Le voyage est long. Ipiales est la dernière ville de Colombie où je m'arrête, pour passer à pied la frontière. J'arrive en Equateur à Turcan et je pars directement pour Quito. J'arrive dans la nuit après près de 36h de bus ! En chemin, on aura été bloqués pendant plus de 2h à cause d'un éboullement sur la route, vers 6h du matin. C'est marrant de voir comme rapidement la vie s'organise autour d'une petite boutique en bambou, où la gérante s'empresse de faire du café pour tout le monde. Au final, elle aura bien gagné sa journée !
A Quito, je rencontre Danielle, qui voyage également en Amérique du Sud. On part se promener dans la ville. Ici on sent bien qu'on est dans la Cordilière des Andes. Les gens ont ce faciès si typique, avec le visage marqué et les vêtements traditionnels. La nourriture ne change pas trop entre l'Equateur et la Colombie. On mange pour 1,5$ un repas complet avec de la soupe, du poulet, du riz et de la salade. Puis on part en bus pour la
Mitad del Mundo, à la latitude 0,0,0 ! Un musée très interessant montre tous les phénomènes qu'on trouve à l'Equateur, notamment une expérience avec un évier. Sur la ligne de l'Equateur, l'eau s'écoule tout droit, et des deux cotés des hémisphères, elle tourne dans le sens horlogique ou trigonométrique. L'expérience est saisissante ! On nous présente également les tribus indigènes du pays et un procédé qui était réalisé dans le temps, où les têtes des morts étaient coupées et trempées dans un bain qui permettaient ensuite d'en faire des genres de poupées. Il y en a même une en exposition...
Le soir, on s'offre un excellent restaurant italien où on mange des pates fraiches avec un bon verre de vin. Mine de rien, ça me manque un peu la gastronomie ! Parce que tous les jours du riz, a la longue, ça fatigue. Heureusement, je cuisine également dans les auberges, mais il n'est pas toujours facile de trouver les produits que j'aimerais manger. Par exemple, le vinaigre balsamique est introuvable ici, et faire une vinaigrette au vinaigre blanc, c'est pas top ! Mais bon, il faut bin faire avec les moyens du bord !
Le lendemain,
je pars au Nord pour le marché d'Otavalo, réputé dans tous l'Equateur. Le samedi, toute la ville s'anime autour du marché qui est décomposé en 4 quartiers: le marché artisanal, le marché de fruits et légumes, le marché de bric a brac et le marché des animaux. Dans le marché artisanal, on trouve beaucoup de peintures, de vêtements typiques des Andes et des bijoux. Le marché aux fruits et légumes est très coloré; on y trouve de tout, et beaucoup de fruits et legumes que je ne suis pas capable d'identifier ! Mais ce qui est vraiment spécial à Otavalo, ce sont tous les incas, avec leur habit traditionnel; les femmes ont les cheveux attachés avec un ruban, un chemisier blanc et une longue jupe et les hommes ont une longue natte. Je passe la journée au marché, à flaner et à faire quelques courses pour le soir; je ne résiste pas et m'achète une peinture avec des reliefs fait à partir de manioc.
Le lendemain matin, après une nuit froide dans l'auberge (Quito est à plus de 2900m d'altitude), je pars pour la jungle amazonienne ! En route pour le terminal terrestre, je rencontre Alexandra, une equatorienne
qui s'étonne de me voir voyager seule. Comme beaucoup de personnes que je rencontre, elle envie notre système d'éducation et rêve d'envoyer son fils étudier en Europe, pour qu'il puisse faire ce qu'il veux et bien gagner sa vie. En Amérique du Sud, l'accès aux études supérieures est limité et il est difficile d'aller étudier à l'étranger ou même simplement voyager à cause des visas. C'est vraiment injuste je trouve, quand on pense à la liberté qu'on a de voyager et d'étudier.
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