L'Equateur, la rencontre de volcans et d'un marché aux animaux.


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South America » Ecuador » Centre
April 19th 2011
Published: April 20th 2011
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La dernière fois qu'on s'est quitté, j'étais à Mancora, sur le bord du Pacifique, prenant du bon temps avec une belle gang de français et une barcelonaise. Je me suis par dessus-tout trouvé un ami avec qui traverser la frontière Pérou-Équateur, ce qui est particulièrement rassurant car on entends parler qu'il y a particulièrement beaucoup de vols à ce niveau. J'ai justement rencontré hier un Allemand (grand gars assez costaud) qui a traversé seul cette frontière et s'est retrouvé malgré lui entouré par 4-5 gars qui lui demandaient de payer la somme faramineuse de 180 US pour le coût du taxi et du billet d'autobus.. hors le coût réel n'était que d'à peine 10-15 US. Comme il était rendu au beau milieu de nul part avec, comme seul compagnie, ces hommes.. il n'a eu d'autre choix que de leur donner ce qu'ils demandaient..! Alors bref. Comme on dit: "Shits happen". Je touche du bois, n'ayant jusqu'à maintenant jamais été volé...

La frontière

Alors on contracte une agence de bus qui nous offre un service d'accompagnement à la frontière : soit un gars de la compagnie qui nous guide, car ce n'est pas aussi simple que ça en a l'air: après les douanes Équatorienne, on doit prendre un taxi en vitesse pour se rendre à la terminal pour prendre le bus suivant. Et qui plus est, à la douane Équatorienne, c'est pas la vitesse du service qui est prônée!! Je vous explique. A notre arrivée, il y avait une file, normal, mais pas si longue que ça.. une 15 aine de personnes.. hors 45 minutes plus tard, c'était enfin notre tour.. Et à observer les douaniers, on comprend vite pourquoi c'est si long: d'abord, il y a 3 ou 4 douaniers présents, mais un seul reçoit les voyageurs.. les autres? Bien je sais pas, ils semblent parler de la pluie et du beau temps, ou bien discutent de qui va aller chercher le café. Ensuite, le seul et unique douaniers véritablement au travail, est d'une lenteur paaaaaaaaas possible. Genre il parle aux autres douaniers en même temps qu'il essaie péniblement de regarder mon passeport.. Ensuite il me pose la unique question : "c'est votre première fois en Équateur?", et puis alors que c'était déjà très pénible, son téléphone sonne, alors évidemment, il se met à jaser avec je ne sais qui, et arrête tout travail (soit étamper mon maudit passeport). Et puis comble du ridicule, il se lève, et un autre gars le remplace.. alors ce dernier RECOMMENCE le tout à zéro : regarde tranquillement mon passeport.. me demande "c'est votre première fois en équateur?".. aaaarg!! Est-ce que je peux passer de l'autre côté pour vous offrir mon aide les gars? Mais bon évidemment, tu restes poli et calme... Poufff!! Finalement libérés, on monte dans le bus, direction.. Baños!

La route des Volcans

Baños

A Baños se trouve un volcan actif du nom de Tungurahua. En 1999, ce dernier rejeta des cendres sur la ville, forçant une évacuation temporaire de plus de 25000 habitants de Baños et des environs. Apparemment, les habitants reviendront de force après avoir eu vent que l'armée mise en place en profitait pour piller les lieux... En 2006, de fortes éruptions auront lieu, faisant 7 morts. Puis au début décembre 2010, une nouvelle irruption força l'évacuation de la communauté. Ainsi, encore de nos jours, le volcan reste une menace pour les habitants, mais malgré tout, ces derniers semblent vivre une vie tout à fait normale, sans se préoccuper davantage du volcan qui les observe non loin. La seule différence notable, est qu'un peu partout dans la ville, on retrouve un plan d'urgence d'évacuation.. Évidemment, avant de m'y rendre, je m'étais informé sur l'activité du volcan, idée de ne pas débarquer en pleine activité volcanique!! Ce dernier resta bien tranquille durant mon séjour... heureusement.. quoi que.. ça aurait fait de belles photos! 😉 Sur place, une belle balade dans les montagnes environnantes nous attendais, vue de haut sur la jolie ville et sur Tungurahua.

Après Baños, mon ami et moi nous nous disons au revoir; moi descendant à Latacunga, lui continuant jusqu'à Quito où il allait débuter un projet d'une durée d'un mois. A Latacunga, je m'offre le grand luxe: une grande chambre privée avec salle de bain, petit balcon, tV y WIFI à moi toute seule! Et le plus génial dans l'histoire c'est que je paie 50 cents en moins que d'autres touristes qui ont aboutis dans un dortoir à 6 lits, aucun coffre de sécurité, la porte ne se fermant pas complètement, et donnant sur l'extérieur (donc c'est froid la nuit!), et ce, parce que j'ai dealé un petit peu le prix avec le gentil monsieur de l'accueil!! Yah! hehe. Latacunga s'avère être le point central pour trois attraits principaux: le
Banos (5)Banos (5)Banos (5)

Un escalier vers le ciel!
cratère Quilotoa, le volcan Cotopaxi et le marché de Saquisili. Usant de mon super don de sociabilité, je me suis vite trouvé un sympa groupe de voyageurs avec qui visiter ces trois lieux.

Quilotoa

À Quilotoa se trouve le cratère d'un volcan (d'une largeur de 3 kilomètres) qui a été formé il y a environ 800 ans suite à une forte éruption et qui a accumulé jusqu'à présent environ 250 mètres d'eau d'une couleur bleu turquoise dû à la présence de minéraux dissous.. Un pure délice pour les yeux. Avant de m'y rendre, j'avais jeté un oeil sur des photos trouvées sur internet, alors je savais déjà un peu à quoi m'attendre. Mais de le voir apparaître sous mes yeux, c'est inimaginablement beau, grandiose. Une petite promenade autour (pas le tour complet, qui prend 5 heures!), nous a permis d'admirer le cratère sous différents angles. Une autre possibilité était de descendre le cratère puis de le remonter. Ce dernier se trouvant à une altitude de 3914 mètres, la diminution d'oxygène dans l'air rend la montée plus exigeante qu'à la normal. Ayant un vilain rhume (les excuses, les excuses), je ne la sentais pas vraiment, alors j'ai plutôt opté pour la balade tranquille autour hihi :D.

Cotopaxi

Cotopaxi, du haut de son 5897 mètres, est l'un des plus hauts volcans actifs du monde. Son ascension est populaire et apparemment sécuritaire, avec parfois jusqu'à 100 grimpeurs par fin de semaine. Une autre option possible, pour les simples mortels 😉 est l'ascension d'à peine 300 mètres jusqu'à le refuge José Ribas, à 4800 mètres, d'où partent les vrais grimpeurs dès la nuit tombée (les conditions climatiques étant préférables de nuit). Malgré qu'il ne s'agisse que de 300 mètres de montée, la difficulté se trouve au niveau de l'effet néfaste de l'altitude sur le corps humain, effet variant d'une personne à l'autre. En effet, une personne ayant un très bon cardio et l'habitude des trekkings en monté, peut très bien souffrir considérablement lors de cette montée en altitude, souffrant d'étourdissements, de fatigue, d'essoufflements et de nausées. C'est ce qui arriva à l'une des filles du groupe, malgré qu'elle puisse se considérer comme étant en bonne forme physique. M'ayant raconté son histoire, je n'avais plus trop envie de faire cette montée, considérant par le fait même que j'avais un mauvais rhume.. Ainsi, avec 2 autres filles, on s'est donc entendu pour aller sur place idée de voir le volcan de plus près, sans pour autant faire la montée jusqu'au refuge. Finalement, l'une d'entre elle et moi-même, nous avons plutôt choisi de tenter le coup, et au pire des cas, si l'altitude nous affectait trop, nous n'aurions qu'à rebrousser chemin. Imaginez-vous donc que j'ai à peine senti de désagréments: seulement plus essoufflée que je ne devrais, mais rien de plus! Ma compagne de montée, elle, aura souffert davantage, avec des étourdissements et maux de coeur, nécessitant des pauses régulièrement. J'étais particulièrement heureuse et surprise que mon corps soit arrivé à supporter aussi bien cette altitude! Alors, toutes deux, étions particulièrement heureuses rendues du haut des 4800 mètres. Une pause chocolat chaud bien méritée au refuge, avant de redescendre. Je n'ai pas encore parlé du paysage qui fût simplement splendide. Un mélange de couleur: blanc pour la neige, brun et rouge pour la terre. Un 10 sur 10!!!

Marché Saquisili

A tous les jeudis, se produit le populaire marché à Saquisili, un village à quelques 15 minutes de Latacunga. Marché où l'on retrouve de tout, mais vraiment de tout. Il y a même une section marché des animaux. Il ne faut pas avoir le coeur trop sensible pour s'y aventurer, car on y voit plusieurs bêtes pas toujours bien traitées.. Entre autres, on les transporte dans de gros sacs à patates, les laisse dans ces derniers, par terre, pour un temps indéterminé ou les empile l'un sur l'autre dans des cages étroites.

Quito

Après quoi, je me suis dirigé, avec l'une des filles du groupe, vers Quito, où nous nous sommes séparées, mais de mon côté, j'allais retrouver... eh oui.. mon super groupe de français rencontré à Mancora! Yeah! De là, je passerai quelques journées encore en très bonne compagnie, à sortir danser, à s'offrir de bon repas et explorer les rues du Quito Colonial.

La prochaine étape fût... La Colombie..! Que vous découvrirai lors de ma prochaine entrée!

Bisous!


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Banos (9)Banos (9)
Banos (9)

Le voici, le volcan Tungurahua.


22nd April 2011

ichhh
Pauvre animaux.... c'est assez cruel ça! grrrrr Félicitation la soeur pour ta grande santé et ta forme... ton rhume finalement, il ne t'a pas vraiment dérangé!!! haha

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