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Published: October 17th 2016
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Arica et le parc national Lauca du 23 au 27 septembre Après une nuit de bus nous sommes à Arica qui sera surtout une étape pour nous permettre de louer une voiture (et oui on y est arrivé!!!) et de faire les courses pour les 3 prochains jours de road trip. On aura quand même pris le temps de se balader un peu, d'apprécier les rues piétonnes et de visiter la cathédrale San Marcos construite par Gustave Eiffel. Enfin elle est en réparation, et on s'est fait dégagé au bout de 35 secondes, mais sinon elle était belle !
Le lendemain matin nous voilà parti à bord de notre bolide, un beau pick-up tout blanc flambant ancien.
La route pour le parc lauca défile. Nous passons les géoglyphes de Lluta, qui ne sont rien d'autres que quelques taches difficilement distinguables au loin sur la montagne. Nous croisons sur notre chemin des cactus candélabre. Ces derniers ont un peu la forme d'un chandelier et peuvent atteindre jusqu'à 4 mètres de haut à l vitesse d'1 cm par an, je vous laisse faire le calcul 😉.
Au fur et à mesure que l'on prend de l'altitude les paysages sont
de plus en plus beaux.
Nous nous arrêtons au village de Socorama pour notre pause déjeuné. C'est un petit, très petit, très très petit village de 40 habitants seulement avec une jolie église.
Nous reprenons la route direction Putre, la « ville » du coin (whouaaaa on dépasse les 1000 habitants!!!!) à 3500m d'altitude. On voulais aller à la CONAF (administration des forêts) pour savoir s'il y avait des refuges d'ouverts pour dormir mais c'est fermé… Alors on repart !
Plus on monte plus le désert laisse place à l'altiplano, avec sa végétation basse et ses volcans enneigés. Nous sommes arrivés dans le parc national Lauca.
Nous voyons des vicuñas. Les vicognes sont des cousins des lamas et des alpagas mais ils sont sauvages. Ils ont été menacés d'extinction car ils étaient énormément chassés pour leur fourrure et sont aujourd'hui protégés. Nous pouvons également voir des viscachas, qui est un animal au croisement entre le gros lapin et le chinchilla. Enfin nous avons vu nos 1ers lamas.
Nous nous arrêterons dormir à Parinacota, encore un mini village à 4200m d'altitude connu pour son église du 18eme siècle. Notre hôte est un peu bourru mais on
arrive en plein business de peau et de viande de lama. Mauvais timing ! On finira tout de même par arriver à négocier une ristourne de 1750 pesos par personne (sur les 10 000 prévu au début). Il nous demandera de payer 8000 par personne + 1000 pour nous 4 pour utiliser la cuisine.
On reprend la route après une nuit difficile à cause du froid (ben oui le chauffage c'est superflu et fermer les portes la nuit aussi! 5 couvertures plus notre duvet seront nécéssaire).
Nous nous arrêtons à la lagune Cotacotani puis à la lagune Chungara. Cette dernière est aux pieds des volcans jumeaux Parinacota et Pomepare.
Ensuite direction le salar de Surire. Fini la belle route, c'est une bonne centaine de kilomètre sur une route en terre où nous croisons beaucoup de camions.
Nous ferons une pause au village de Guallatire où nous espérions dormir dans l'hostal du coin. Mais c'était sans compter la gérante qui a refuser car nous n'avions pas réserver 1 mois à l'avance. Et oui a priori il faut 1 mois pour préparer 4 lits même en saison creuse quand il n y a personne ! On lui demandera
bien en vain si on pouvait repasser 4 heures plus tard, sans grand résultat.
Arrivés au salar nous nous faisons arrêter par un carabinero un peu zélé qui vérifie que nous ne voulons pas passer la frontière bolivienne. Il nous laisse repartir sans amende malgré qu'on ait pas respecté le stop à sa guérite. Clément qui conduisait a eu une petite frayeur !
Le salar est magnifique mais pas trop trop le temps de s'attarder car la route est encore longue jusqu'au prochain village où nous pouvons dormir. Elle sera d'ailleurs bien plus longue que prévue tellement la route est en mauvais état. Sur une bonne partie nous roulons entre 5 et 30km/h quand on est en vitesse de pointe. Nous mettrons 3h30 pour faire la centaine de km qui nous sépare de Bélen. A 21h tout est mort dans le village, mais nous réussissons à trouver une auberge pour la nuit chez un couple très sympathique. Ouf ! On ne se voyait pas dormir à 4 dans le pick up ! Ca restera tout de même notre nuit la plus chère en Bolivie !
Le dernier jour nous allons aux termes de Jurasci barboter un bon
moment. Puis Solène et Nico nous déposent à Putre. Nous y dormirons pendant qu'eux retournent à Arica pour rendre la voiture. Le lendemain pour nous c'est la Bolivie!
Next stop : Sajama en Bolivie
QUAND LA LEGENDE DEVIENT REALITE :
Tout le monde connaît la rumeur suivant laquelle le lama crache… Moui enfin bon qui connaît quelqu'un qui s'est fait cracher dessus ? Personne !
C'est donc plutôt sereine que je me suis approchée de nos 1ers lamas. Il y en avait un qui paraissait curieux et gentil. Il s'approchait de moi l'air de rien. Et d'un coup ça a été le drame ! Il m'a craché dessus. Enfin je dirais plutôt qu'il m'a postillonné dessus pour être précise... Heureusement il m'a loupé !
J'aurais dû me douter de quelque chose quand je l'ai vu baisser les oreilles et faire un truc bizarre avec sa bouche. J'aurais pas dû être aussi naïve !
Morale de cette histoire : ne jamais faire confiance à un lama !
PETIT COURS DE SAVOIR VIVRE VICOGNE: Chaque groupe de vicognes a son mâle dominant pouvant gérer jusqu'à une 20aine de femelles différentes. Tout le monde ne
peut pas en faire pareil hein !
Quand un autre mâle veut prendre sa place en tant que chef de meute, s'en suit une féroce bataille. Le gagnant étant celui qui aura réussi à arracher les bijoux de famille de l'autre… Cruelles ces ptites bêtes !!!
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