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Published: August 9th 2007
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Casa Adobe
Où nous longeons du 5 au 10 août... Le Chili était pour nous un petit bonus dans notre voyage tout comme devra l'être l'Uruguay dans environ un mois. Notre aperçu est donc on ne peut plus réduit, puisque nous n'avons visité qu'une toute petite ville (très touristique) et quelques-uns de ses environs immédiats. Bienvenus donc à San Pedro de Atacama!
Les adieux temporaires de la Bolivie, l'entrée au Chili Notre séjour dans la zone sud-ouest de la Bolivie aura été quelque peu éprouvant, soit par le kilométrage parcouru, soit par le froid saisissant dès la tombée du soleil, jusqu'à une heure ou deux après son lever, ou alors, par l'attitude déconcertante de notre chauffeur Claudio, ultra pressé durant les trois jours malgré son propre retard de deux heures le premier jour.
Le petit poste-frontière boliviano-chilien semble perdu au milieu de nulle part entre volcans et lacs aux couleurs spectaculaires. Nous passons facilement le poste, et un nouveau petit bus nous attend. Nous disons adieux à nos amis québécois, Rachel et Patrice, et à Paulina la mexicaine, mais pas un mot ni un regard pour Claudio, et vite nous montons dans le petit bus avant que ce dernier nous réclame un pourboire!
Rapidement, le trajet devient
Rue pour piétons...
... et vélos! Nous voyons au loin le volcan de Bolivie également présent sur notre page sur le Salar de Uyuni... goudronné, ce qu'il fait bon aux fesses et au nez (poussière du Salar...). C'est alors que nous observons nos premières images chiliennes: une descente de plus de vingt minutes, à peine quelques serpentins, une grande vallée semi-désertique avec en son centre un oasis, contour de montagnes, la Bolivie est maintenant derrière nous. Deux mille mètres plus bas, San Pedro de Atacama!
Poste frontière chilien Des touristes nous avaient avertis: qu'il est long d'entrer au Chili! Pourtant, en dévalant la pente vers l'oasis, nous étions étonnés de ne pas avoir passé par un poste frontière chilien. Comme il n'y a rien entre San Pedro et la Bolivie, c'est arrivés dans la ville, puis première rue à droite, que nous nous sommes finalement arrêtés.
Le processus est long, on dirait un rite! D'abord, nous restons bien sagement dans le bus, disons une demi-heure. Ensuite, on sort, on se met en ligne, puis on nous dit avec empressement de nous reculer! Voilà qu'il faut maintenant, un à un, poser les deux pieds dans un bac carré, lequel contient une grande éponge et un produit liquide non identifié dedans! Ensuite, nous sommes "propres" pour nous adresser au douanier, qui nous accorde
30 jours de visa. Pendant ce temps, une autre file qui nous coupe se rend dans une pièce avec tous leurs bagages (les bus complètement vidés), puis "bientôt" c'est notre tour! Nous sommes cordés un à un le long d'un mur, sacs posés à nos pieds. Puis nous contournons une longue table comptoir, et maintenant nos sacs nous font face. Des cinq employés présents dans la pièce, l'une tient un chien; elle le lâche enfin. Il se met à faire le tour de nos bagages, reniflant le suspect. Derrière nous, une pancarte nous avait averti: "Pas le droit de feuilles de coca, de fromage, de tortue" . Le petit épagneul revient vers sa maître, aucune denrée à rapporter. Puis, pour tester le chien, on cache une serviette enroulée sous un bagage (comme par hasard, l'Asolo de Mélanie). Le chien refait un deuxième tour, et arrivé au mystérieux objet caché, se met à virer fou. Il déterre l'objet, la maître le ramasse, le lance, le chien court, attrape en glissant, explosion de rire à la douane, ceci dure encore deux minutes... On met ensuite les bagages sur le comptoir, fouille complète avec gants de latex. On regrette d'avoir encore les biscuits
Vers le Quebrada del Diablo
Ahhh du vélo! De l'exercice! De la liberté! Du sable dans les yeux!! dégeux Victoria de Cuzco, mais c'est mon déodorant qui attire l'attention. Système à bille avec liquide, j'ai subi l'expérience à quelques reprises de me faire asperger en l'ouvrant dès un changement d'altitude. Par chance, l'homme ne se contente que de tater et renifler, me regarde dans les yeux, puis repose l'objet. Cette fois, nous sommes bel et bien au Chili!
San Pedro Nous y voilà enfin et on peut maintenant dire que je n'en connais pas plus que Mélanie. Cette petite ville de 3 500 habitants à 2 400 mètres d'altitude est très coquette. Nous avons déniché un petit gîte à 10 000 pesos par nuit ( 20 dollars et quelques sous), un peu en retrait de l'action, et lorsque nous revenons le soir, ce petit chemin obscur donne un panorama sur les étoiles. Casa Adode, pour ne pas la nommer. On cherche la signification d'"Adobe", la réponse n'est pas encore trouvée (appel à tous!)
Ce qu'il fait bon de relaxer un peu! Depuis nos adieux de Quillabamba, nous n'avions presque jamais eu de moments relax, " à ne rien faire". Pourtant, dès le lendemain, lundi 6, une petite expédition nous attend...
Quebrada del Diablo Ruisseau sur le chemin!...
Nous avons quelque peu hésité à poursuivre, mais s'en vaudra la peine. L'eau est froide! Tout plein de Chiliens et quelques touristes se promènent à bicyclette ici et là, et voilà que nous en louons chacun une (8 000 pesos chaque). On explose notre budget (20$US chaque par jour), mais en sachant qu'il est très difficile de s'y conformer de toute façon ici à San Pedro. Mais c'aura valu la peine! Contre le vent et les tornades de sable et de poussière, nous nous sommes déployés vers le nord-est, avec explications sommaires et petit plan. Après avoir traversé un petit ruisseau sur notre vélo puis un deuxième à ses côtés et nus pieds (ouf, c'est froid!), nous voici dans le Quebarada del Diablo, un endroit oublié et spectaculaire. Nous pensons être dans le lit d'une ancienne rivière, et les parois rocheuses des deux côtés nous donnent cette impression d'être ou fin-fond d'un petit canyon. Nous serpentons le chemin à vélo, et en faisant preuve d'une audace peu recommandable, je brandis ma nouvelle caméra et filme le parcours en pédalant d'une main dans ce sentier de terre, de roche et de sable. Nous revenons en "ville" vers 16h30, fesses endolories.
Mardi 7 août Journée relax à sacrer après Travel Blog. Je passe le
À l'entrée du Quebrada
On nous avait dessiné des arbres sur un petit plan jaune de San Pedro et des environs. Effectivement, et quels arbres!... tiers du budget quotidien à remettre les pages sur pied.
Vallée de la Lune et fin de séjour Le mercredi, nous louons à nouveau les bicyclettes, et cette fois, direction contraire, Vallée de la Lune. Nous ne sommes pas convaincus à 100%!d(MISSING)'avoir tout vu car nous devions payer une entrée de 2000 pesos (5$) et n'avons jamais vu aucun poste. Nous revenons vers 13h au bercail, et passons le reste de la journée, de la soirée, et du lendemain, à entretenir notre blog et à combler le retard dû au crash.
Demain vendredi 10, nous quittons à 11h30 pour Salta, en Argentine! Heure prévue d'arrivée, 23h, heure locale nous pensions bien (décalage d'une heure avec le Chili).
Samedi soir, nous en serons à un mois pile de voyage derrière, et encore six devant!...
Benoit (et Mélanie!) Carte satellite
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Gab
non-member comment
Wow le Chili!
Hola esta vez hablaré en frances ;) wow, je ne pensais pas que c'était aussi beau au Chili, vraiment, la balade en vélo à travers les parois rocheuses, quelle beauté! Le rituel d'entrée me paraît un peu douteux, avec le liquide non identifié et l'éponge hihihi Ya les extrano. Gabx