Buenos Aires Hot Nights and Sunny Days


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April 20th 2009
Published: May 31st 2009
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EN FRANCAIS PLUS BAS

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I was expecting so much of Buenos Aires that I apprehended disappointment. Everyone who had gone there and knew me a little had told me I would fall in love with the city, and probably with a "porteño," a Buenos Aires dweller, and would end up staying there, forgetting about the rest of my trip, France and the past... Fortunately, for now at least, only the first part has come true. Bs As is everything I had expected and even more. Chivi, a CS friend I had met in Paris last April, let me settle in her cozy apartment in the very heart of the city, Recoleta, right in the middle of the action...

I was feely slightly weary of backpacking and was looking
forward to unpack and stay in the same place for a little while. The plan was to have no plans, to wander and party till I'd drop, and sleep till I'd wake... And I did just that. I have been a "porteña" for three weeks, with my set of keys, my "Guía T", that obscure city and bus pocket map, metro card, and... no change in my pocket to take the bus! Bus companies here only accept coins and they keep hold of them, re-selling them for 20% their face value, which results in businesses and commuters always desperate for small change... I even heard that the police cracked down on a bus warehouse where they found $40 million pesos in small coins...

Though my BA days were wonderfully sunny and totally blissful, there is nothing much to tell. I would wander aimlessly, occasionnally entering a landmark such as the Recoleta Cemetary or the Bellas Artes Museum when I would walk past it, but mostly, I would just walk and stop at any sunny terrace and have an umpteenth café con leche with media luna while browsing the newspaper absent-mindedly. Happiness, sometimes, is just that simple. My nights, on the other hand, are something to remember (or not!). First night dancing with my host Chivi and her group of friends in a posh resto-bar-club; tango class and show with my cousin and his wife who happened to be in town; unexpected jazz jam at a private house party; percussions, alternative tango and more... and never home before 4 or 5am, and that was early! That was my first week, and it was still reasonable. Then, Sam, my CS French friend and favourite wing man, flew in from Colombia, and that's when all hell broke loose...

Our nights were an incoherent and indecent mix of beverages, neighbourhoods, styles and musics that only ended with daylight, if that, and a slight headache... Tango concert and "boliche" (dance club) - salsa club, loungy bar terrace with wine, open bar at the largest gay/trans club in town - CS barbecue (the famous asado!) andbar-hopping in the historic center - football game followed by tango jazz, and much, much more... What was left of our days, we spent curing our hangovers, blabbering and giggling like teenagers and getting ready for the next night out.

Distracted as I was, I forgot my credit card in a cash machine and had to cancel my trip to Rosario. Instead, I took a break from the hustle and bustle of the city in Tigre, a quiet town on the delta only one hour from Buenos Aires. There, being rocked by crickets and the water lapping softly on the banks of the canal, I slept like (and as much as) a baby, going to bed at what would have been dinner time in town. Just enough peace and quiet to regain energy for the last two nights in Buenos Aires, that were not to be the least... On the very last night, Chichi and her boyfriend, Sam and I all went to a concert of los Fabulosos Cadillacs, a fun and popular band of rock en español. The best possible way to say goodbye to BA after three weeks of craziness, tango, love, sun, and of course, coffee...




(Je sais, j'ai un peu abandonné le blog. Un peu trop ont dit certains d'entre vous, et c'est comme ça que j'ai découvert que vous êtes nombreux à le lire…Je suppose qu'il est un peu tard pour que vous me suiviez dans mes pérégrinations en temps réel, mais j'ai gardé une trace de mes aventures sur un carnet et je ne veux pas laisser moisir tout ce travail au fond d'un tiroir !)

J'attendais tant de Buenos Aires que je craignais d'être déçue. Tous ceux qui y étaient allés et me connaissaient un peu m'avaient dit que je tomberais amoureuse de la ville, et probablement d'un "porteño", un habitant de B.A. et que je finirais par y rester, oubliant le reste de mon voyage, la France et le passé…Heureusement, pour l'instant en tout cas, seul le premier aspect s'est révélé vrai. B.A. est tout ce que j'attendais et même plus. Chivi, une amie couchsurfer que j'avais rencontrée à Paris en avril dernier, m'a installée dans son appartement en plein centre ville, Recoleta, au coeur de l'action…

Je me sentais un peu lasse de faire et défaire mes bagages et j'avais envie de "poser mes valises" et rester au même endroit pendant quelque temps. Le programme était de ne pas avoir de projets, de déambuler, passer des soirées jusqu'à n'en plus pouvoir et dormir jusqu'à se réveiller… Et c'est ce que j'ai fait. J'ai été une "porteña" pendant trois semaines, avec mon trousseau de clés, ma "Guia T", cette carte embrouillée de la ville et de ses bus, une carte de métro et… pas de monnaie en poche pour prendre mon bus ! Ici, les compagnies de bus n'acceptent que les pièces, les gardent et les revendent 20% de plus que leur valeur nominale, et il en résulte que les commerçants et les usagers cherchent toujours désespérément de la petite monnaie… J'ai même entendu dire que la police a fait une descente dans un entrepôt de bus et y a trouvé 40 millions de pesos en petites pièces…

Bien que les jours que j'ai passés à BA aient été merveilleusement ensoleillés et bienheureux, il n'y a pas grand chose à en dire. Je me promenais sans but, entrant à l'occasion dans un lieu notable comme le cimetière Recoleta ou le Musée des Beaux-Arts quand je passais devant, mais la plupart du temps, je ne faisais que marcher et m'arrêter au soleil à une terrasse pour prendre un enième café au lait avec un croissant tout en feuilletant un journal sans penser à rien. Le bonheur, quelquefois, est aussi simple que ça. Mes nuits, en revanche, méritent que je m'en souvienne (si je peux !) La première nuit, on est allé danser avec mon hôtesse Chivi et son groupe d'amis dans un resto-bar-club huppé ; puis classe de tango et spectacle avec mon cousin et sa femme qui se trouvaient à BA ce jour-là ; un jam de jazz, imprévu, dans une soirée privée ; percussions, tango alternatif et autres… et jamais à la maison avant 4 ou 5 heures du matin, quand on rentrait tôt ! Ca, c'était ma première semaine, et ça restait raisonnable. Puis Sam, mon ami français couchsurfer a débarqué de Colombie et là, ça a dégénéré…

Nos nuits ont été un mélange incohérent et indécent de boissons, voisinnages, styles et musiques qui ne prenaient fin que le jour levé, avec un peu de mal au crâne… Concert de tango et "boliche" (boite) - club de salsa, terrasse de bar pour boire du vin, bar ouvert dans le plus grand club homo/trans de la ville - Barbecue de couchsurfers (le fameux asado !), descente dans des bars du centre historique - football suivi de jazz tango, et beaucoup beaucoup d'autres choses…Ce qui restait de nos journées, on le passait à soigner nos gueules de bois en bavardant et gloussant comme des ados et à se préparer pour la prochaine nuit dehors.

Etourdie comme je l'étais, j'ai oublié ma carte de crédit dans le distributeur et j'ai du annuler mon voyage à Rosario. A la place, j'ai fait une pause en dehors de la ville effervescente et agitée à Tigre, une ville tranquille du delta à seulement une heure de BA. Là, bercée par les criquets et le doux clapotis de l'eau sur les rives du canal, j'ai dormi comme un bébé (et autant), allant me coucher à l'heure qui aurait été celle du dîner en ville. Juste assez de quiétude pour récupérer de l'énergie pour les deux dernières nuits à BA, qui ne furent pas des moindres…La toute dernière nuit, Chivi et son petit ami, Sam et moi sommes allés à un concert des Fabulos Cadillacs, une bande de rock en espagnol populaire. Le meilleur moyen de dire au revoir à BA après trois semaines de folie, tango, amour, soleil et bien sûr, café…

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