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Published: February 27th 2014
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18 fév
(À
Punaikaiki)
Il pleut alors qu'on remet nos packsack dans le coffre de notre reluisante voiture maintenant bien propre.
Pas une grosse pluie lourde mais une pluie particulée
comme un spray de
Windex.
Les cigales cachées sous les feuilles autour du campement n'ont que partiellement diminuées leur grincement trop familier.
La pluie ne les arrête guère vous savez!
On reprend encore une fois la route aujourd'hui.
Sous la pluie et le gris du ciel.
Les forêts denses le long de la route sont interminables.
C'est la
"No Coffee Road".
Pas facile une matinée sans caféine, surtout quand on doit parcourir 91 kilomètres avant le premier semblant de village.
Ambiance de ruée vers l'or.
Les patelins silencieux qu'on traverse ont connu leurs heures de gloire... dans les années 1800.
Il ne s'y passe plus grand action ici maintenant que la population est passée de 8000 habitants à 600 âmes.
On s'arrête quelque fois, lorsque la pluie diminue.
Bientôt, la pluie laissera complètement la place au soleil pour qu'on puisse heureusement luncher dans le beau temps.
Picnic à
Tapawera.
Des légumes frais reposent dans l'ombre courbé d'un cèdre: surplus de jardins.
La petite caisse est là: "Please Give Something" est écrit au dessus.
On se prend concombre, courge et poivrons rouge en échange de quelques dollars nouveau-zélandais.
Facile comme ça.
N'est-ce pas la meilleure des façons pour manger des légumes frais à tout moment de la journée ça?
On pose nos sacs en fin d'après-midi à un
hostel de
backpackers au centre-ville de
Motueka.
On est à quelques kilomètres de l'
Abel Tasman National Park, Parc qu'on se garde pour demain.
C'est ce qui est prévu
en-toué-cas.
Notes à Moi-Même:
1- Si je cherche de la merde de cheval, j'ai juste à me rendre où on annonce " Horse Poo For Sale"
2-
Tapawera: c'est pas ici qu'ils ont inventés les petits contenants de plastique qui fondent au micro-ondes?
19 fév
On se rend à
Marahau en matinée, point de départ pour visiter le
Parc National Abel.
C'est là, au milieu d'un stationnement, qu'on se pose le derrière dans un
taxi boat qui nous
mènera à la
Bark Bay.
C'est que la mer turquoise est éloignée de la rive en cette saison. On se fera donc tirer la petite embarcation par un tracteur jusque dans l'eau froide au loin.
Au moins, je pourrai dire que j'aurai déjà fait du bateau sur une route asphaltée une fois dans ma vie.
On est serré dans notre petit taxi aquatique qui saute les vagues comme un manège.
Les otaries allongées sur leurs récifs nous ignorent totalement.
Trop fêté hier j'imagine.
Sur le bord des côtes, les kayaks surlignent la mer qui éclate bleu quasi fluorescent comme dans les brochures d'agence de voyages.
Des pointes de sable blanc s'allongent dans les eaux translucides. Le décor est paradisiaque.
Il faudrait juste réchauffer l'eau un peu parce que pour l'instant, elle saisit beaucoup plus qu'elle rafraîchit.
On nous débarque donc sur la plage de la
Bark Bay où l'on s'injecte sur l'
Abel Tasman Coast Track pour un trois/quatre heures de marche.
On longe la côte, traversant des ponts suspendus où l'eau de pluie absorbée par la forêt coule jusqu'à la mer.
Parfois, les oiseaux de
mer se trompent et se retrouvent dans les ruisseaux où vivent les canards à peine sauvages.
Juste là, une mouette s'est faufilée dans la forêt et tente de passer inaperçu en faisant "coin coin coin".
C'est vrai que ce n'est pas tout le monde qui préfère leur poisson trop salé.
Notre périple sur le chemin du Parc National se termine en fin d'après-midi alors qu'on atteint la plage d'
Anchorage Bay ou notre
taxi boat nous ramènera à
Marahau.
On est bronzé et collant de crème solaire alors qu'on embarque dans la
Mitsubishi louée.
Direction
Nelson.
C'est qu'on quittera l'île du Sud pour l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande demain.
Ça avance ce voyage chez les kiwis.
Etienne X
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