On est dans le game

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J'ai nommé ce blog "Aotearoa" car c'est le nom maori de la Nouvelle-Zélande, faisons preuve d'un minimum de cohérence. Et puis c'est joli et plus court aussi.
Ce blog n'a pas vocation à étayer mes talents de rédactrice (vous seriez déçu-e-s) mais simplement vous donner un aperçu de notre vie à l'autre bout du monde (un peu moins loin pour les réunionnais...), une petite dose de fraicheur dans votre journée ou susciter votre intérêt pour cette île.
Sa mise-à-jour ne sera probablement pas régulière car je vous épargnerai les détails inutiles: il pleut, il fait froid, oh du soleil, il pleut je mange des pâtes... il faut laisser un peu de mystère! Enfait c'est surtout parce que la connexion n'est pas top.

Pour commencer, ça nous a pris 25 heures et une escale à Dubaï pour arriver à destination grâce à notre Boeing A380, total confort, merci Emirates. Un petit moment de solitude à la douane a été nécessaire:... déclarer les poils de mon lapin angora que je m'étais gardé en souvenir. Le douanier m'a regardée bizarrement et m'a demandé si j'arrachais souvent les poils de lapins, genre :"hey les gars, on a une psychopathe!". Voilà voilà.

Déjà quelques jours que nous sommes arrivés, la pluie est au rendez-vous. Que s'est -il passé depuis? hé bien Donald Trump a été élu président of the USA ce qui a fait trembler la terre en N-Z. 7.8 de magnitude, un des plus fort connu par le pays, déclenchant ainsi une alerte tsunami. La majorité de l'activité sismique se situe au nord de l'île sud, sur
Auckland nous n'avons rien ressenti du tout. Les néo-zélandais se sont beaucoup émus quant à la destruction d'un parc de réhabilitation d'otaries à Kaikoura causé par le tremblement de terre.

Il faut dire qu'ils sont très proches de la nature au sens propre comme au figuré. Par exemple, sur tous leurs billets de banque, un côté illustre un oiseau endémique (de l'autre, la reine Elisabeth II mais c'est tout de suite moins poétique): le manchot antipode, le kokako, le faucon, le canard bleu et le mohouinae. De la même façon, on se ballade à Auckland et la nature vous entoure, les oiseaux aux cris exotiques, les parcs de toute taille, les jardins...bref l'impression d'être en ville et de pouvoir respirer à plein poumons! c'est un tel plaisir de découvrir cette ville à pied qu'on en oublie son relief: des pentes, des montées des descentes en permanence. Mes problèmes aux genoux? disparus! What else?
On a parcouru entre 8 et 17 km par jour depuis notre arrivée. Toutes ces montées ça creuse mais autant dire qu'on fait pas les fiers: c'est cher et surtout il faut se contenter des bases car tout est sucré, trop troooop sucré. Le taboulé, le surimi, le fromage, l'huile d'olive, les pignons de pins en vrac, le pain, les jus, la mayo et j'en passe sont im-man-geables! Oui. Alors on n'ose pas trop prendre de risques avec des sandwichs maison, soupes déshydratées et nouilles chinoises. Mais on a fait une découverte de ouf chez (sobrement) New World Market : gâteau choco-cookie (j’essaierai de poster une photo avant qu'on le dévore)! Puis il y a les kiwis gold, ceux sans poils et jaunes à l'intérieur, plus sucrés, plus tendres, moins acides, une tuerie.

Après y avoir séjourné 3 semaines, nous quittons Auckland avec notre nouveau compagnon de voyage: le van (on n'a pas encore trouvé de nom). Un van à rendre jaloux plus d'un voyageur. Autant Christophe a appris à conduire à gauche sur autoroute autant j'ai appris à l'heure de pointe dans Auckland. Finalement rien de sorcier et plus facile que ce à quoi je m'attendais.

Bref, un topo de ce qu'on a vu, parcouru, visité...Ready?

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