Chapitre 14: La course contre l'horizon


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Oceania » Australia » New South Wales » Sydney
October 17th 2015
Published: November 4th 2015
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Alors ça y est. Me voilà dans l'avion, enfin seul après trois mois passés avec cette crapule d'Alexis.
Ça fait assez bizarre pour être honnête. Voyager seul, c'est le pari que j'avais fait dès le départ, et c'est sur que cela a de nombreux avantages qui me séduisaient beaucoup.

Mais pour être entièrement sincère, je me sens plus triste et inquiet qu'autre chose à l'heure qu'il est. Inquiet parce que je dois maintenant tout assumer à 100%, le rythme du quotidien, les réservations et les plannings dans les moindres détails. Inquiet parce que je ne peux compter que sur moi même s'il m'arrive quelque chose, allergie ou autre. Et triste, parce que je perds mon poto, mon suisse, mon compagnon de fou rires et de galères. Et c'est maintenant, dans ce moment de lucidité, que je commence à dresser un premier bilan de ce que j'ai déjà traversé.

J'ai effectué un tiers de mon voyage qui me ramènera dans le cher pays de mon enfance dans six mois. Pendant ces trois premiers mois, j'en ai vécu des choses. Le transsibérien, le métro de Tokyo, la Grande Muraille, le roadtrip néo-Z, la nightlife australienne. Je me suis baigné dans le Baikal, ai dormi dans une putain de capsule, failli mourir à Hong Kong, sillonné la mer de Tasmanie en kayak, regardé un France-All Black au casino de Sydney, autant de souvenirs qui resteront gravés à jamais dans ma mémoire.

Voyager à deux n'est pas une chose aisée, surtout pour une aussi longue période, et il y a peu de personnes avec qui j'aurais accepté de le faire. Pour autant, du début jusqu'à la fin, on a toujours été sur la même longueur d'ondes que ce soit au niveau du programme, du budget ou du rythme. Il y a bien entendu eu quelques petites tensions et anicroches, mais elles ont été rapidement submergées par le flot de confiance, de complicité et d'éclats de rire.

Toujours est-il que me voilà maintenant seul, face à moi même, à l'aventure et à l'horizon qui m'appellent. Ça a l'air pas mal hein ?


En vrai, c'est terrifiant !!!

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