Jour 1 - Départ

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Ça y est, c'est le jour J, quatre heures du matin, les deux réveils sonnent. Les jours de grands départs comme celui-ci, on préfère ne rien laisser au hasard et ne pas risquer qu'une panne EDF nous laisse dans les bras de Morphée.
A cinq heures moins le quart, Sylvain, l'ami qui doit nous conduire à l’aéroport est là. Est-ce que l'on n'oublie rien ? Bof trop tard pour ça, en route...

Première attente à Brest, quarante minutes, et encore quarante minutes dans l'avion, problème de comptage de passagers, heureusement que le vol de New York est bien plus tard sinon bonjour le stress.
Neuf heures, Paris. Il fait gris et pas très chaud, et on a quatre heures et demi devant nous.
Après avoir fait deux ou trois fois les boutiques, avalé un sandwich chez Paul, et surtout avoir attendu, attendu, attendu, ..., nous voila dans l'avion, destination JFK, que l'on atteindra dans environ huit heures.

Cinq heures de l'après midi, heure locale, on vient d’atterrir à New York. On passe les contrôles, d'abord vérification des données ESTA. Pas de souci entre le nom de jeune fille et le nom marital sur la déclaration d'ESTA, je me souviens pourtant que lorsque j'avais fait la démarche quelques mois auparavant, ce sujet était une grande interrogation, et les informations trouvées sur internet, plutôt contradictoires.

Ensuite, passage devant l'officier de l'immigration, qui est très sympa, il parle même quelques mots de français. Empreintes digitales, photos, et on passe.
La chance est avec nous, nos bagages sont les premiers à apparaître sur le tapis. On est parti, à nous l'Amérique.

On rejoint la gare de Jamaica avec l'air train. Depuis celui-ci, on voit se dessiner, au loin, les gratte-ciels de Manhattan. On reconnaît la silhouette de l'Empire State Building. Il est six heures, il n'y a pas trop de monde dans le métro. Le métro fait vieux, mais il est quand même assez propre. Là encore, on rencontre des gens sympas qui nous aident pour prendre les metrocards, et un pilote de ligne américain, francophile, qui en nous entendant parler, nous gratifie d'un " bienvenu aux Etats-Unis."

A mesure que l'on se rapproche de Manhattan, le métro se remplit, mais ça n'est pas bondé comme les heures de pointe à Paris.
Enfin, on sort, 50th rue, 8th avenue; comme le chantait Nougaro, c'est haut New York!

On part dans le mauvais sens bien sur, demi tour, et vingt minutes plus tard on est à l’hôtel sur la 48th. Tout petit hôtel le "five44" (c'est juste son numéro de rue, 544), assez vieux. On est au deuxième sans ascenseur, deux lits, une kitchenette, une table. Mais pour le prix et a dix minutes de Time Square, c'est idéal. Le bon point, c'est qu'ils n'ont pas mis la clim à fond pour nous accueillir comme c'est en général la mode dans les hôtels américains.

On pose nos affaires, et on file vers Time Square pour manger vite fait et rentrer, parce que ça fait maintenant vingt heures qu'on est debout. Visite rapide quand même du magasin M&M, on se promet de revenir demain.

Time Square, ses pubs sur écrans géants, ses magasins, la foule, ... voilà, on y est, on est pris par la magie et la symbolique du lieu, on est au cœur de New York !
Des rabatteurs nous proposent en français qui un tour en bus, qui un spectacle, des mascottes Disney, des Batmans, des Spidermans se font prendre en photo avec les touristes. Dans un autre style, des jeunes filles seins nus, le corps peint aux couleurs de l'Amérique, offre le même service. On n'a pas vu le célèbre cow-boy, mais on a fait un tour rapide, demain on aura plus de temps, et surtout on sera moins fatigués.

On trouve un petit "deli" sympa sur la 8th avenue, quatre parts de pizza, deux grand cocas et on rentre à l’hôtel et au lit.
Demain on va ... marcher!

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