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Published: August 20th 2009
pour la prochaine visite?
beaucoup de nouvelles constructions en cours à Las Vegasle 14 août.
Retour des courses. Après un petit plongeon, nous levons le camp à 16h00, c'est notre record. Après avoir fait le point sur les jours qui restent, il s'avère qu'on a pas le temps d'aller plus à l'ouest vers Yosemite et Sequoia Parc et qu'il faut vite prendre la direction de Denver. Nous décidons d'aller à Yosemite Parc depuis San Francisco en prenant un daytrip à un quelconque organisme (greyhound, par exemple).
Nous partons donc vers le Nord, direction Salt Lake City. Nous avons choisi une petite route plutot que l'autoroute. L'employé du Tourist Information du Nevada nous a stabiloté LA route qui existe, et entouré les 3 endroits où l'on peut (doit?) prendre de l'essence. 4 bleds en 600 kilomètres.
donc route 93 North, au milieu des grandes étendues vides. Petits buissons épineux, montagnes arides. Il y a une cloture de chaque coté de la route, à 100m, bien que l'on ne voit aucun bétail et que l'on ne comprenne pas ce qu'il pourrait bien trouver à manger. Nous nous arrétons pour marcher un peu dans le désert mais Nathalie refuse de passer la cloture. Toute la végétation est épineuse. Les seuls arbustes un peu
wedding chapel
nous avons vu hier soir plein de noces en goguettes haut sont des "Joshua trees".
Le soir arrivant, nous nous arrétons dans un petit camping désert en bordure d'une espèce de lac marécageux, un peu avant Alamo. C'est gratuit et les installations sont sommaires, comme dans les camping d'état. emplacements espacés de 100m les uns les autres, une table clouée dans le sol, un barbecue avec un système ingénieux pour bouger la grille sans pouvoir la voler. En arrivant, nous voyons des mule deer, un gigantesque héron et une multitude de corbeaux qui tournoient dans le ciel.
Lucile Félix et moi partons en safari photo. Le vent est chaud et très agréable. Les corbeaux sont énormes et font du sur-place face au vent.
Pendant ce temps, un camion s'arrête au campement et annonce à Nathalie que le camping est fermé pour travaux, qu'il va fermer l'entrée et qu'il ne reviendra que dimanche. Après discussion, il accepte de laisser ouvert derrière lui, à charge pour nous de fermer demain matin. Sympa. Nous comprenons mieux pourquoi le camping est désert.
Théophile se livre à son activité favorite : faire un grand feu. Mais il doit modérer ses ardeurs car le vent souffle et tout est archi sec dans
bye bye vegas
direction le désert les alentours. La nuit tombée, nous finissons le repas avec des smores, qui deviennent un grand classique. Lucile fait tomber un morceau de chocolat et ne le retrouve pas dans l'obscurité, ce qui nous vaut illico la visite... d'un sympathique putois sorti des fourrés qui tourne et retourne autour de la table par l'odeur allechée. Il est magnifique, noir intense rayé de blanc, queue touffue en panache. Il reviendra plusieurs fois rendre visite à Théophile qui restera longtemps à nourrir le feu. Nous restons un bon moment le nez en l'air à regarder les étoiles innombrables, la voie lactée. Pas d'étoiles filantes, pourtant c'est la saison.
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