Hollywood


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Published: August 16th 2022
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C’est parti pour la découverte de Los Angeles et bien sur, le lieu le plus emblématique: Hollywood. On part de notre cottage vers dix heures.

La circulation est correct en ce milieu de matinée et après vingt minutes de route, on arrive sur le boulevard et on va se garer au parking du centre commercial Highland, juste à côté du Chinese Theatre, et du Dolby Theatre, qui chaque année voit se dérouler la cérémonie des oscars.

Hollywood boulevard n’est pas encore très animé à cette heure. Les boutiques de souvenirs ouvrent à peine. On commence à jouer à chercher les étoiles et à prendre en photo celle des célébrités qui nous tiennent à cœur. On file complètement à l’Ouest du "Walk of Fame". Le début est indiqué par les « Four Ladies of Hollywood », quatre statues qui représentent des actrices américaines de diverses origines. Puis, on remonte Hollywood Boulevard en marchant vers l’Est. Il y a des étoiles sur environ deux kilomètres.

Entre les immeubles au nord, on aperçoit le célèbre signe "Hollywood". On essaiera d’aller le voir de plus prêt.

Hollywood boulevard est une attraction à faire au moins une fois quand on va a Los Angeles, mais mis à part les étoiles, le boulevard en lui-même n’est pas très beau, a l'exception peut-être de la partie centrale, près du Chinese Theatre. Il y a beaucoup de SDF dans un très mauvais état, la plupart atteints de folie, qui déambulent dans la rue. Les bâtiments sont souvent vieux, et les trottoirs du "Walk of Fame" pas toujours propres.

Je voulais photographier les étoiles des Beatles, devant le Capitol Record building, un bâtiment dédié à la production musicale, et rappelant des disques empilés, mais j’ai renoncé devant l’état déplorable des quatre étoiles.

Tout près de l’est du "Walk of Fame" se trouve un restaurant Shake Shack. Il n’y a pas trop de monde et il est déjà midi. Une pause déjeuner et climatisée est la bienvenue. On reprend après déjeuner la chasse au étoiles et l’on trouve celle du seul français que l’on a trouvé: Charles Aznavour. En fait, il y en a quelques autres, comme Maurice Chevalier, mais on ne les a pas vu. Les étoiles les plus célèbres, ou les plus populaires sont, en fait, assez faciles à repérer, il y a du monde autour.

L’animation sur le boulevard s’est renforcée en ce début d’après-midi, il y a de la musique partout et les trottoirs sont noirs de monde. On a fait le tour du "Walk of Fame" et on a identifié plein d’acteurs, de chanteurs, et même deux présidents des États-Unis, Ronald Reagan, et Donald Trump pour son émission de télé-réalité. Chaque étoile est rose, à cinq branches, avec le nom en lettre d’or et un symbole indiquant dans quel domaine l’étoile est attribuée : cinéma, musique, télévision, théâtre. Certains ont plusieurs étoiles à leur nom, s'étant illustrés dans plusieurs catégories.

Devant le Chinese Theatre, se trouvent les plaques avec les empreintes de mains et de pieds des célébrités. Ici encore, on s’amuse à retrouver nos préférées. On fait les boutiques de souvenirs qui sont vraiment gigantesques. Là, on peut acheter des reproductions d’Oscar, des étoiles de toute tailles, et bien sur des t-shirts, des tasses, tout ce que l’on peut imaginer sur le thème d’Hollywood.

Finalement, on aura passé environ trois heures à marcher sur les cinq kilomètres où se trouvent les étoiles. C’est à mon avis largement suffisant pour ce boulevard, certes mythique, mais finalement, assez quelconque. C’est à faire au moins une fois, mais pas davantage. Comme j'avais prévu d'y passer toute l'après midi, on a du temps libre pour faire autre chose.

On reprend donc la voiture et on se rapproche du signe Hollywood. Il faut monter dans les collines, qui hébergent de magnifiques maisons. On trouve, grace au GPS, un endroit qui nous amène à moins de de deux cent mètres du fameux panneau, et on en profite pour faire les photos « obligatoires » d’une visite à Hollywood.

Notre étape suivante, puisqu'on a du temps, sera Beverly Hills. On le rejoint via Sunset boulevard. Ça roule plutôt bien, et on se gare dans une rue parallèle au boulevard. Ce quartier de Los Angeles est vraiment a part. Les rues sont bordées de palmiers gigantesques, c’est très calme, quand aux maisons, c’est le top du luxe. De grandes demeures, avec des jardins paysagers, de tout style, mais qui doivent valoir des fortunes.

On rejoint les jardins de Beverly Hills sur Santa Monica boulevard et on prend quelques photos devant le panneau avec le nom de la ville et on se dirige vers Rodeo Drive et ses boutiques de luxe. Ici aussi, c’est un autre monde. Certes on retrouve les plus grands noms et luxe et de la mode, mais dans la rue on croise des Lamborghinis et des Ferraris. L’entrée dans les boutiques se fait client après client avec un filtrage qui doit correspondre au montant disponible sur les cartes de crédit.

On ne va donc pas jouer à "pretty woman" et repartir de la rue les bras chargés de paquets. Mais c'est magnifique, les boutiques sont richement décorées, c’est très propre, et cela contraste avec Hollywood boulevard. Finalement, on n’achète rien, il n’y a même pas de boutiques de souvenirs avec des t-shirts.

Il est maintenant presque dix-huit heures. On reprend la voiture pour monter au Griffith Observatory. C’est, comme son nom l'indique, un observatoire, avec ses télescopes, mais c’est surtout un lieu d'où l’on a une vue panoramique de Los Angeles et du panneau Hollywood. L’observatoire est fermé quand on arrive sur le parking. On fait donc juste le tour des jardin autour, pour voir cette ville gigantesque qu’est Los Angeles. Une ville qui fait plus de soixante-dix kilomètres du nord au sud, et cinquante d’est en ouest. Pour circuler, il n’y a guère que la voiture, et Los Angeles est traversée de plusieurs autoroutes géantes, mais souvent elles-mêmes saturées. Sur ces autoroutes, la conduite semble assez sportive, la possibilité de doubler sur la droite, les sorties où les gens déboîtent de plusieurs files, la vitesse et le fait que beaucoup de monde conduisent le portable la main, font que ca demande une attention particulière quand on n’est pas habitué.

On voulait rester à Griffith Observatory jusqu’à la tombée de la nuit pour voir Los Angeles s’illuminer, mais il faudrait attendre trop longtemps, et cette journée a déjà été dense et fatigante. On rentre donc à notre cottage, pour un repos bien mérité.

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