Old Stones, Old Friends, Pink Flamingos


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North America » Mexico » Yucatán » Merida
December 24th 2008
Published: April 1st 2009
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Arrived early morning at the archeological site, recently sacred amongst the New 7 Wonders of the World, before the hordes, I spend more than four hours absorbing the atmosphere of the place. Unfortunately, the climb to the main pyramid is now forbidden, but the site is huge and impressive enough to fill my head with vivid images of Mayans playing pelota, the clapping of the excited audience, loudly echoing in the field, chopping the losers' heads off, or throwing kids and young ladies into the sacred cenote to appease the gods...

The sun is fierce and sweat trickles down my spine; the shaded alleys are lined with Mexicans selling colorful bracelets, masks, scarves, bags and the like, and kids follow me dragging their "two for one dollaaaaaaaar"; I'm surrounded by ancient buildings, some partly covered by vegetation and exhaling an air of mystery... all this feels quite familiar, and reminds me of... the Angkor temples in Cambodia... Except that there is no reviving foot massage at the end of the day!

Instead I find rest in the home of a long-time friend from Puerto Rico, my "Titi Carlos," as George and I had affectionately nicknamed him since the day he made home-made tortillas in the apartment we all shared in Río Piedras back in 1999--a lifetime ago. Mérida's city center boasts the same colonial architecture that struck me in Valladolid, only bigger and better maintained. I stroll around, stopping in a church, finding peace there, letting my thoughts settle down, breathing in the silence. I love churches. Except for the religion, with which I fell no connection whatsoever, I love the atmosphere in churches, where you can take a seat and just think.

On Thursday, Carlos, his girlfriend Simone and I all hop in Titi's legendary red beetle and head to the Cenotes de Cuzamá, a series of three incredibly beautiful cenotes, that have the particularity to be linked together by a special kind of railway... Mérida's region got incredibly rich in the late 19th and early 20th centuries from the production of the sisal fiber (henequen). The industry declined with the surge of synthetic fibers, and now some old haciendas have been restored and converted into luxurious boutique hotels, while others are still falling apart (not for long, I suppose). In some places, like Cuzamá, the rails that were used to carry the sisal from the fields to the processing plants still exist, and are now used by the community to shuttle tourists like us between the cenotes. The little carts are pulled by a horse, and when another cart comes the other way (there is only one set of rails), the cart with more people has priority and the others have to lift the cart and set it aside to allow traffic...

Our friendly drivers are father and son, the latter acting as interpreter as his old man doesn't speak anything than Maya. They guide the horse pulling the rickety cart to the cenotes, where we revel in waters so clear you could sometimes not see the surface. These cenotes definitely have been brought on earth by some kind of fairy godmother...

The following day, I take a bus to Izamal, the yellow city, for a quiet day of solitary sightseeing and make it back home just in time for Carlos' housewarming party with his family (or part of it, rather). It was really sweet to finally meet the family of a friend of ten years, so different, and definitely fun to spend a truly Mexican evening--except for the "tostones" and "arañitas" lovingly prepared by Carlos Caribbean-style!

After our hangover was, well..., over, Carlos and Simone took me to Dzemul, an area where Carlos is working on a project, for one of the most beautiful sunsets of my life, famingos roaming around us on a pink and blue and purple lagoon. We end the evening at an Oaxaqueño festival in town, where Carlos dares us, unsuccessfully, to try "chapulines", those purportedly delicious roasted grasshoppers. I happily settle on chicken tortillas bathed in heavenly moles, a sauce made of chocolate and God only knows what else!

On Sunday, I hop on a sightseeing bus that goes to four different ruins on the Puuc route, finishing with Uxmal. The latter has nothing to be jealous of Chichen Itza, and I even found it more captivating, all with its preserved bas-reliefs and shades effects. Once again, it was hard to leave a friend, but there is nothing like being... on the road again!




Arrivée tôt le matin sur le site archéologique, récemment consacré parmi les 7 nouvelles Merveilles du Monde, avant les hordes, je passe plus de 4 heures pour absorber l'atmosphère de l'endroit. Malheureusement, la montée sur la pyramide principale est maintenant interdite, mais le site est gigantesque et assez impressionnant pour remplir ma tête d'images vivantes de Mayas en train de jouer à la pelote, les applaudissements des spectateurs excités et leur écho bruyant sur le terrain, les têtes coupées des perdants, des enfants et des jeunes filles précipitées dans les "cenotes" pour apaiser les dieux…

Le soleil se fait féroce et mon dos dégouline ; les allées ombragées sont un alignement de Mexicains qui vendent bracelets colorés, masques, sculptures, sacs et autres babioles, et des gamins me poursuivent avec leurs "deux pour un dollaaaar" ; je suis entourée de bâtiments antiques, certains en partie recouverts par la végétation et qui exhalent un air de mystère…l'ensemble a un air familier et me rappelle…les temples d'Angkor au Cambodge…Sauf qu'il n'y a pas de massage de pied revigorant à la fin de la journée !

Mais je trouve le repos chez un ami de longue date, que j'ai connu à Porto Rico, mon "Titi Carlos", comme George et moi l'appelions depuis le jour où il avait fait des tortillas maison dans l'appartement où nous cohabitions, en 1999--dans une vie anterieure. La ville de Merida s'enorgueillit de la même architecture coloniale qui m'avait frappée à Valladolid, mais de plus grande dimension et mieux entretenue. Je me promène, je m'arrête dans une église, où je trouve la paix, en laissant mes pensées s'évaporer, je respire, dans le silence. J'adore les églises. Mise à part la religion, car je n'ai aucune relation avec aucune, j'aime l'atmosphère des églises, là où vous pouvez vous asseoir et laisser aller vos pensées.

Jeudi, Carlos, sa copine Simone et moi sautons dans le légendaire coccinelle rouge de Titi et nous arrivons aux Cenotes de Cuzamà , une suite de trois cenotes d'une incroyable beauté, qui ont la particularité d'être reliées par une sorte de chemin de fer un peu spécial…La région de Merida est devenue extraordinairement riche à la fin du 19e siècle et au début du 20e grâce à la production de la fibre de sisal (henequen). Cette industrie a décliné avec l'émergence des fibres synthétiques, et maintenant quelques haciendas (fermes) ont été restaurées et reconverties en hôtels et boutiques de luxe, alors que d'autres sont tombées en désuétude (par pour longtemps, je suppose). A certains endroits, comme Cuzamà, les voies ferrées qui étaient utilisées pour transporter le sisal des champs aux usines de transformation sont maintenant utilisées pour transporter les touristes comme nous entre les cenotes. Les petites charrettes sont tirées par un cheval, et quand une autre charrette arrive dans l'autre sens (il n'y a qu'une voie de rails), celle qui a le plus de passagers a la priorité, les autres n'ont qu'à descendre et se mettre de côté pour laisser passer…

Nos gentils conducteurs sont père et fils, ce dernier servant d'interprète car son vieux père ne parle que Maya. Ils guident le cheval qui tire la charrette branlante vers les cenotes, où nous nous ébattons dans des eaux si claires que quelquefois, on n'en peut voir la surface. Décidemment, ces cenotes ont été apportées sur terre par quelque fée …

Le lendemain, je prends un bus pour Izamal, la cité jaune, pour une calme journée de visite solitaire et je reviens juste à temps pour la soirée chaudement familiale de Carlos (avec une partie de sa famille, tout au moins). C'était bien sympa de rencontrer finalement la famille d'un ami de dix ans, et si différent, et assurément agréable de passer une soirée vraiment mexicaine - à part les "tostones" et les "aranitas" préparées amoureusement par Carlos à la manière caribéenne !

Après que la gueule de bois fut… disons digérée, Carlos et Simone m'ont emmenée à Dzemul, un endroit où Carlos travaille sur un projet, pour l'un des plus beaux couchers de soleil de ma vie, avec des flamands évoluant autour de nous, sur fond de lagon rose et bleu. On termine la soirée en ville à un festival Oaxaqueno, où Carlos nous défie en vain d'essayer les "chapulines", ces sauterelles grillées supposées délicieuses ! J'opte avec bonheur pour des tortillas de poulet, qui baignent abondamment dans une sauce, composée de chocolat et de Dieu sait quoi !

Dimanche, je monte dans un bus touristique qui passe par quatre sites de ruines sur la route Puuc, et qui termine par Uxmal. Uxmal n'a rien à envier à Chichen Itza , et je le trouve même plus captivant avec ses bas-reliefs et leurs effets d'ombre. Et, une fois de plus, ça a été difficile de partir, mais il n'y a rien de tel que d'être… sur la route, de nouveau !


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