Flying on Turquoise Wings


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North America » Mexico » Quintana Roo » Tulum
December 16th 2008
Published: March 31st 2009
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Going back in time, December 2008...

Cancún, a word that sounds turquoise like Curacao liqueur, and sunny as a decadent Spring Break. A city that just a few decades ago was nothing more than a stretch of white sand between a muddy lagoon and transparent waters over coral reefs, and now boasts a shore line that envies nothing to Miami Beach, a series of high-rise, air conditioned, luxury all-inclusive hotels and loud restaurants and bars filled with pink and drunk Americans letting loose. Needless to say, not my kind of joint... I spend less than 24 hours there, just the time to get a cell phone and a bus ticket to Playa del Carmen. There, I would catch the ferry to Cozumel, one of the world's top ten diving spots, according to Jean-Jacques Cousteau.

After a well-needed twelve-hour sleep, I hop on a scooter and drive around the island, reminiscing of my happiest moments in Lao, soaking up the familiar Caribbean sun, the many shades of blue of the Ocean, breathing in the salty air, filling up with that incredible feeling of freedom. I top the day off with the most delicious shrimp fajitas, with a good serving of habanero sauce and a Corona... aaaaahhhhh, I have landed in Mexico!

The sea is too choppy the following morning to go for the dive I had booked. Bad weather might last a few days, so I decide to take off for Tulum, further south. I spend the whole next day in the famous ruins, taking in the dramatic setting of these old stones overlooking impossibly turquoise and quiet waters. I feel at home, in the Caribbean, where people speak Spanish and you can drink a coconut on the roadside, and a paradoxical feeling of incredible sadness invades me, or homesickness or remains of a heartache, or whatever you want to call it. No matter, I don't let that get in the way of fun. So I go out dancing, spend a lazy day on the beach, gazing at the kite surfers playing with the waves, and the seagulls gliding over the shore, the sea so blue it was reflected on their wings.

Again, I book a diving trip on the coral reef, and spend a night in a cabañita on the beach to be close enough the next morning. The cabañita is a simple thatched roof and poles, set directly on the soft sand, there is a window, from where I can glimpse the turquoise waves, my bed is a traditional Yucateco hammock. Sounds like a dream? It was a nightmare. The hammock was too narrow, the wind was so fierce it was a sand storm inside the hut and I woke up totally caked in sand... And once again, the morning sea was choppy and my dive was cancelled... aaaargh! This, however, turned out to be a blessing, as the instructor offered to take me diving in a "cenote" instead, and that is definitely one of the most breathtaking experiences of my trip.

The Yucatan peninsula is mostly made of karst, and "cenotes" (sinkholes) are natural underground caves and waterways. Diving in Gran Cenote was like flying in a cave, swimming around surreal stalagmites and stalagtites, our breathing bubbles would get stuck in the irregularities of the ceiling, making perfect silver mirrors, and the sunlight from the entrance would filter down the fairy-tale clear waters. Pure magic. Enough wind in my sails to go out dancing salsa that night and take off towards Valladolid the next day!

There, I have the strange feeling to have landed back home in Old San Juan. Streets are lined with brightly colored colonial houses, honking cars accompany my stroll around town, guys laze under the shade of a large tree... I love the loveseats instead of benches in the park, where old ladies come to gossip and teenagers to smooch. I love the cochinita pibil with strong habanero on my tortillas and the fresh papaya juice in the market hall. I love the stores' home-painted signs, and the missing picture: a road sign indicating Mérida Cuota and Cancún Cuota, (by freeway, with a toll), and another indicating "Mérida Libre, Cancún Libre" (no toll)! Viva la Revolución! I do not love, however, my hostel, possibly the worst place I have ever stayed in, impregnated by the smell of old plumbing, tobacco and toxic insecticide. But it was just one night, and I was soon to forget about that night with what was coming up, Chichen Itza...




Cancun, un mot qui résonne comme la liqueur turquoise Curacao, et ensoleillé comme un Spring Break décadent. Une ville qui, il y a juste quelques décennies, n'était rien de plus qu'une bande de sable blanc entre un lagon boueux et les eaux transparentes qui recouvrent les bancs de coraux, et maintenant s'enorgueillit d'une plage qui n'a rien à envier à Miami Beach, une série d'hôtels luxueux, tout en hauteur, avec air conditionné et tous les équipements de loisir, et des restaurants et des bars bruyants, aux couleurs vives, remplis d'Américains tout roses et saouls. Inutile de préciser, pas vraiment mon truc !

J'y passe à peine 24 heures, juste le temps de me procurer un téléphone portable et un ticket de bus pour Playa del Carmen. Là, je prendrai le ferry pour Cozumel, l'un des dix endroits les plus extraordinaires du monde pour la plongée, selon Jean-Jacques Cousteau. Après douze heures de sommeil, bien nécessaires, je saute sur un scooter pour faire un tour de l'île, ce qui me rappelle mes plus heureux moments au Laos, j'absorbe le soleil caribéen, si familier, tous les bleus de l'Océan, je respire l'air salé, je fais le plein de cet incroyable sentiment de liberté. Je termine la journée en beauté avec les meilleures fajitas de crevettes qui soient, un peu de sauce habanero et une bière Corona… Ahhh, j'ai bien atterri au Mexique !

Le lendemain matin, la mer est trop agitée pour la séance de plongée que j'avais réservée. Le mauvais temps pourrait durer quelques jours, alors je décide de partir pour Tulum, un peu plus au sud. Je passe toute la journée du lendemain à visiter les fameuses ruines, je m'imprègne de cet emplacement spectaculaire où les vieilles pierres surplombent des eaux invraisemblablement turquoise et calmes. Je me sens chez moi, aux Caraïbes, où les gens parlent espagnol et où l'on peut boire dans une noix de coco sur le bord de la route, et je me sens soudain envahie d'un sentiment paradoxal d'incroyable tristesse, ou est-ce le mal du pays, ou les restes d'une peine de cœur, appelez ça comme vous voulez. Quoi qu'il en soit, je ne vais pas me laisser faire. Alors je sors danser avec mes nouveaux amis, je paresse sur la plage, en regardant les kite surfers jouer avec les vagues, les mouettes planer sur le rivage, et la mer si bleue qu'elle se reflétait sous leurs ailes.

De nouveau, je réserve une plongée sur le massif de corail, et je passe la nuit dans une "cabanita" (un petit bungalow) sur la plage pour me trouver sur place le lendemain matin. La cabanita est simplement un toit de branches de palmier sur des piliers, posés directement sur le sable, il y a une fenêtre, d'où j'aperçois les vagues turquoises et mon lit est un hamac traditionnel du Yucatan. Ca ressemble à un rêve ? C'était un cauchemar. Le hamac était si étroit que mes jambes glissaient tout le temps, et le vent était si fort qu'il y avait une tempête de sable dans la hutte et en me réveillant après quelques minutes de sommeil, j'étais recouverte de sable…Et, une fois de plus, la mer était agitée le matin, et ma plongée a été annulée…aaaargh ! Une bénédiction pourtant, car le moniteur m'a proposé à la place de m'emmener plonger dans un "cenote", ce qui a été une des expériences les plus époustouflantes de mon voyage.

La péninsule du Yucatan est essentiellement constituée de karst, et les "cenotes" sont des grottes et des voies d'eau souterraines naturelles. Plonger dans le Gran Cenote donnait l'impression de voler dans une grotte, en nageant autour de stalagmites et stalactites surréalistes, les bulles que nous faisions en respirant restaient coincées dans les irrégularités du plafond, créant de parfaits miroirs argentés, et la lumière du soleil qui filtrait par l'entrée éclairait les eaux limpides comme dans un conte de fée. De la magie pure. Assez de vent dans mes voiles pour aller danser la salsa ce soir-là et partir pour Valladolid le lendemain !

A Valladolid, j'ai la bizarre impression d'être revenue chez moi dans le vieux San Juan. Les rues sont des alignements de maisons de style colonial aux couleurs vives, les klaxons des voitures accompagnent ma flânerie en ville, des types paressent à l'ombre d'un grand arbre… j'adore les causeuses, plutôt que des bancs, dans les parcs, où les vieilles dames viennent bavarder et les adolescents flirter. J'adore la "cochinita pibil" avec du habanero bien épicé sur mes tortillas et le jus de papaye fraîche au marché. J'adore les panneaux des boutiques faits main, et la photo qui manquera dans mes annales : un panneau routier indiquant Mérida Cuota et Cancun Cuota (par autoroute, avec péage) et un autre indiquant Merida Libre, Cancun Libre (sans péage !) Vive la Révolution ! Je n'aime pas, en revanche, mon hôtel, sans doute l'un des pires endroits où j'aie séjourné, imprégné de l'odeur de vieille plomberie, de tabac et d'insecticide toxique. Mais c'était juste pour une nuit, et j'allais vite l'oublier avec ce qui m'attendait, Chichen Itza…

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