Des sargasses... Fuyons!!!


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August 8th 2019
Published: September 1st 2019
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Le 8 août 2019,



Lorsque l'on choisit de prendre ses vacances au Mexique, c'est souvent parce qu'on veut profiter un peu, ou beaucoup, des jolies plages de la région. Cependant, avec les sargasses présentes cette année, ce n'est pas gagné d'avance. Heureusement, il y a les réseaux sociaux pour nous tenir informés en temps et en heure de l'évolution du phénomène. Parce que les sargasses, ce n'est jamais une certitude. Ça dépend du vent, des marées, des arrivages d'algues, de la situation géographique, de l'orientation de la plage, alouette. Bref, un coup de dés. Une journée, l'eau peut être claire et limpide et le lendemain, avoir l'air d'une soupe brunâtre malodorante... On consulte donc les zinternet qui nous disent qu'aujourd'hui, à Cancun, tout est beau. Et comme c'est à peine à 30 minutes de voiture, c'est parti!



On jette notre dévolu sur deux plages. La première, Playa Delfines, est réputée mondialement pour sa beauté, mais aussi, pour ses fortes vagues. On se dit qu'on ne fera que passer et y jeter un coup d’œil curieux. Le stationnement est tout en haut d'un promontoire panoramique, là où on peut prendre en photo le fameux signe «Cancun» multicolore. On réussit à faire accepter l'idée de la longue descente aux filles en leur montrant la tonne d'iguanes en chemin. La plage (et ses vagues) sont à la hauteur de leur réputation. Nous passons une vingtaine de minutes à se tremper les orteils et à ramasser des coquillages avant de remonter (péniblement) vers la voiture.



Deuxième plage de la journée: Playa Langosta, située à une quinzaine de kilomètres plus au nord. Pour nous y rendre, nous devons traverser l’intégralité de la zone hôtelière de Cancun, décidément très développée avec plusieurs grands centres d'achats, hôtels de luxe, restaurants et cie. On arrive à la Playa Langosta où nous avons la chance de nous garer dans le dernier stationnement disponible. Playa Langosta n'a pas la même réputation que Playa Delfines: ici, c'est le paradis pour les petits, avec une mer calme et très peu profonde sur plusieurs dizaines de mètres. ll y a un peu d'algues, mais rien de rebutant, l'eau est translucide. On s'installe au milieu de familles mexicaines: ici, c'est une plage publique et le panorama est décidément très local. Les quelques vendeurs qui passent nous proposent des tacos et quesadillas plutôt que des tresses ou des massages. La mer est parfaite pour nos filles, elles peuvent s'aventurer seule dans l'eau pour remplir leurs seaux ou se rafraîchir. Mélie, véritable aventurière, veut partir seule dans la mer, elle adore cela. Vraiment, une belle plage à recommander pour les petites familles comme la nôtre.



On prend le chemin du retour un peu avant 13:00 car nos estomacs se rappellent à nous. Tant qu'à être à Cancun, on profite de l'américanisation de l'endroit par aller faire un tour au restaurant à l'arche dorée, au grand plaisir de nos filles. Sauf que le service à l'auto, à mi-chemin entre l'anglais et l'espagnol, ce n'est pas forcément facile...Après ce petit festin sur la route, c'est sieste pour les filles, piscine et chaise longue pour les adultes. On profite ensuite tranquillement de la fin de l'après-midi dans notre casa avant de partir souper dans le village. On choisit sur un coup de tête le resto El Campaniero car ses tables extérieures, donnant sur la rue, sont idéales avec notre méga-poussette. La nourriture ne nous décevra pas non plus. Notre repas est marqué par deux fortes explosions juste à côté du restaurant. La serveuse nous explique que ça arrive fréquemment par ici, que c'est au niveau des fils électriques qu'il y a un problème... Rassurant... Tandis qu'on mange et que les filles dessinent car elles n'ont pas faim et que c'est pas bon (non, on ne les changera pas sur ce point), Danaé échappe son crayon par terre. On lui demande de le ramasser, tout simplement. Elle se penche, se relève et nous dit qu'elle ne peut pas. Elle ne peut pas parce qu'il y a un gros chien sous la table. Euhhhhh quoi? Un gros chien sous la table??!!! On regarde, et en effet, il y a bien un gros chien sous la table. Nous n'avons aucune, mais alors aucune idée de la manière dont il s'y est pris pour arriver là à notre insu, mais il y est bel et bien couché et en attente de sa pitance. Impossible de le faire partir, on doit faire appel à la serveuse qui arrive avec son bâton pour faire partir la bête. Insolite quand même...



Le 9 août,



Aujourd'hui semble être un copié-collé de la veille. Puerto Morelos est envahie de sargasses. Les plages sont belles à Cancun. Cancun se sera, une fois de plus. Vive la voiture de location et la liberté que cela procure. On jette notre dévolu sur Playa Delfines, qui nous était tombée dans l’œil la veille. On verra bien comment les filles gèrent les vagues et on adaptera le projet au besoin. Nous sommes parmi les premiers sur la plage en ce beau matin. On s'installe avec les chaises et le parasol fournis par la Casa Primavera, l'endroit est idyllique. On construit des châteaux de sable, on se mouille jusqu'aux genoux et les filles comprennent rapidement qu'il faut respecter la puissance de la mer et rester près du bord. On passe un super avant-midi qu'on clôt en trinquant à la Corona achetée à un vendeur de plage ambulant. On rentre à Puerto Morelos en début d'après-midi. Mes deux applications en règle de crème solaire FPS 30 n'ont pas suffit à me préserver des coups de soleil, je commence à avoir un style homard dans le dos et sur les épaules...



La fin de journée est, comme à l'habitude, plutôt tranquille. Pour cette dernière soirée à Puerto Morelos, on choisit un restaurant mexicain en bord de mer, les pieds dans le sable. On hésitait un peu à tester la cuisine locale et son piquant avec les filles, mais on décide de tenter le tout pour le tout. Elles sont chanceuses, les nachos remplacent le pain sur la table, elles se goinfrent de croustilles puis on reçoit les cocktails de crevettes, ceviche et tacos. Finalement, tout le monde mange de bon appétit et sans rouspéter.



Le 10 août 2019,

C'st aujourd'hui que nous devons quitter notre petit paradis de Puerto Morelos. Les journées de transition, c'est toujours plus compliqué, mais nous avons décidé de profiter de chaque instant de notre voyage. C'est pourquoi, très tôt le matin, nous mettons le cap sur le complexe Cenote Zapote. En fait, c'est un parc récréo-touristique où l'on peut pratiquer différentes activités (vélo, tyrolienne) ou encore, visiter 3 cenotes différentes. En famille comme nous le sommes, ce sont les cenotes qui nous intéressent, ces piscines naturelles formées par des écrasements de météorites sur terre, au temps des dinosaures. Certaines prennent la forme de grottes, d'autres de piscines à l'air libre et d'autres encore sont creusées à plusieurs mètres sous le niveau du sol, mais à aire ouverte. La péninsule du Yucatan regorge de ces phénomènes naturels uniques d'une grande beauté. Le complexe Zapote nous apparaissait la meilleure option de la région pour profiter à la fois d'infrastructures adaptées aux enfants (donc pas trop rustiques), mais aussi, en étant relativement hors des sentiers battus et préservé du tourisme de masse. En effet, nous ne serons pas déçus de notre visite.



On arrive à l'ouverture, nous sommes les premiers sur place. On attrape nos gilets de sauvetage, obligatoires, puis nous nous dirigeons vers la première cenote, la cenote Zapote. Nous devons descendre 10 mètres d’escaliers pour parvenir au niveau de l'eau. Les filles se demandent pourquoi papa demeure tout en haut, sur la plate-forme-plongeoir: elles ne cessent de l'inciter à sauter à l'eau tandis qu'il prend les photos... mais papa ne se risquera pas (maman non plus!). Les filles sont très impressionnées par l'eau: hyper-translucide, on voit lesrochers et les poissons sur les parois, mais le centre est noir et très opaque, profond. Le plus impressionnant néanmoins c'est que nous sommes totalement seuls dans cet endroit absolument paradisiaque. Ça rend l'expérience encore plus unique! Papa est le premier à braver la fraîcheur de l'eau, je le suis peu après, avec Mélie. Maé se risque 1 ou 2 minutes dans la cenote mais elle n'est pas à l'aise, à la limite de paniquer comme elle sait si bien le faire, notre petite drama queen. Danaé, pour sa part, répète en boucle qu'elle n'aime pas ça et que l'eau est trop froide, au moins 15 fois par minute... C'est à peine si elle se trempera le gros orteil... mais c'est trop froid (lire «trop intimidant») pour mademoiselle. On travaille notre patience tandis qu'elle répète en boucle sa litanie. Un peu plus tard, Mélie tombe sans gravité dans l'escalier en voulant faire son clown... Ce sera fini pour elle les cenotes: elle refusera de s'approcher des deux cenotes suivantes et ce ne sera pas gagné pour l'emmener dans la mer par la suite... pauvre cocotte... Nous sommes rejoints dans la cenote par 3 autres touristes. C'est notre signal pour se rendre à la deuxième cenote, sensiblement plus éloignée.





Nous sommes maintenant à la cenote Palmas, totalement différente. Il s'agit d'une immense piscine naturelle entourée de jungle. L'eau y est d'un vert incroyable, mais opaque. Le coup d’œil est spectaculaire. Les filles (sauf Mélie), sont tout de suite beaucoup plus à l'aise dans cet environnement et elles s'en donnent à cœur joie à sauter, nager, faire des concours de mousse et d'étoiles, etc. La température de l'eau est plus cohérente avec la température extérieure, on est bien. Le temps file rapidement, on veut aller visiter la dernière cenote, il est temps de partir. D'ailleurs, les 3 autres touristes de la cenote Zapote nous ont rejoints...



Pour rejoindre la cenote El Abuelo Che, on doit prendre la voiture. Embarque avec nous un pseudo-guide pour nous montrer l'endroit... Le pseudo-guide est en fait un ado complètement blasé et à l'air franchement bête avec qui il faut persévérer pour réussir à soutirer la moindre information... En 3 minutes, nous y sommes... Et cette fois, nous ne sommes pas seuls, un groupe d'une quinzaine de touristes est accompagné d'un guide hyper dynamique qui explique, offre de l'aide, propose du matériel de snorkelling et prend des photos... Ouin, too bad pour nous... Cette fois, il s'agit d'un cenote sous-terrain, on descend sous-terre par un petit escalier puis on peut admirer l'environnement particulier de la caverne, avec ses stalagmites, ses stalactites, ses puits de lumières entourés de lianes et surtout, la piscine naturelle dans laquelle on peut apercevoir les reliefs des profondeurs de la terre, mis en valeur par l'éclairage des lieux. Pour une foi, je n'étais pas mécontente de l'achalandage de l'endroit, ça aurait pu être légèrement flippant d'entrer seule dans cette eau. Cette eau très froide. Trop froide pour Carl. Pour ma part, je ne veux pas manquer cette expérience unique malgré la fraîcheur. Je nage un peu seule puis, étonnamment, Danaé et Maé veulent me rejoindre. Je crois bien qu'elles impressionnent aussi les quelques touristes restés au sec. Sauf qu'une fois à l'eau, elles s'agrippent à moi: les perspectives qu'on a sur les profondeurs les effraient sûrement un peu.. On nage quelques minutes tant bien que que mal en trio aquatique puis on rejoint la terre ferme. Il est temps de retourner à Puerto Morelos pour rendre les clefs de la Casa Primavera. Ce ne sera pas sans égratigner la voiture en tentant de faire demi-tour dans l'étroit chemin pour aller reconduire notre «super» guide du jour... Il aura droit à un pourboire ridicule pour sa peine.



De retour à la Casa Primavera, c'est en moins de 30 minutes qu'on change les troupes et qu'on remballe nos affaires. Si c'est pas de l'efficacité ça! Nous rendons les clefs et après un arrêt à la station-service et un autre à l'épicerie pour avoir de quoi grignoter dans l'auto, on file plein sud. On passe la ville de Playa del Carmen et une multitude d'énormes resorts aux barrières de sécurité impressionnantes.Les attractions touristiques sont affichées les unes après les autres à coup d'impressionnants panneaux publicitaires. Il me semble loin d'ici le Mexique authentique... Pour notre part, au lieu de prendre la direction de la mer et de ses resorts, on tourne à droite, direction la jungle, où nous aurons notre deuxième maison au cœur de la forêt tropicale, à Camp Akumal. Après le scorpion à Puerto Morelos, nous ne sommes plus trop sûrs de notre choix cependant... Mais en voyant notre appartement à deux chambres, les 2 piscines à débordement de l'endroit et surtout, la petite cabane de jeux extérieure pour les enfants, on se dit que toute la famille aura bien du plaisir ici. Incroyable mais vrai, nous n'avons pas la télévision dans ce petit paradis, et pas une fois pendant notre séjour de 4 nuits, l'une de nos filles ne fera la demande pour regarder une émission de télé...



Nous profitons de l'une des piscines de la propriété et de la cabane pour enfants pour terminer en beauté notre après-midi. Les filles s'amusent à trouver les (gigantesques) iguanes peuplant les lieux. Par la suite, nous nous rendons souper dans la petite bourgade touristique d'Akumal, en bord de mer, au Turtle Bay Cafe & Bakery. On arrive juste à temps pour faire bon usage des promotions du Happy Hour. Le menu est plus accessible pour nos puces, surtout le menu pour enfants. Après notre repas sur le pouce dans la voiture ce midi, on voit grand: 2 entrées, chacun un plat, un menu pour enfant + breuvage pour chaque fille et les drinks du happy hour. C'est bon mais c'est gargantuesque, on repart avec un doggy-bag bien rempli et une addition très raisonnable de 82$ cad pour tout cela, taxes et service compris. Notre repas le plus cher du séjour... Ca aide à relativiser le prix des tout-inclus versus un séjour indépendant. On repart ensuite dans notre petit bout de jungle, à peine 5-6 minutes de voiture plus loin, pour un bon dodo bien mérité.


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