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Published: June 27th 2017
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Parrsboro
Prêt pour le show de la marée! Yarmouth, Nova-Scotia, 27 juin
J'y étais passé rapidement il y a deux ans, mais l'impression laissée fut forte. Cette fois, j'ai eu le bonheur d'arpenter la majeure partie du littoral de cette baie hors norme au rythme des formidables marées. L'Océan Atlantique s'engouffre avec vigueur dans cet entonnoir naturel de près de 300 kilomètres de longueur par 80 de large qui se termine par les baies de Chignecto au nord et Minas Basin au sud (Celle-ci prolongée par la baie de Cobequid). C'est d'ailleurs dans cette dernière, à Burntcoat Head, que l'on observe les plus hautes marées du monde à 16,8 mètres d'amplitude (le record absolu étant de 21 mètres, observé lors du passage d'une tempête en 1869). En plus de la configuration des côtes, la coïncidence du temps que prend l'eau à se retirer d'un bout à l'autre de la baie et la période entre deux marées hautes (12,4 heures) amplifie le phénomène. J'ai donc eu le loisir d'observer le phénomène du flux et du reflux tout en découvrant de jolis coins de pays, comme la pointe du Cap Chignecto, le Cape Split (belle ballade et super coup d'œil. Le terme Fundy proviendrait du nom français du lieu, le
Parrsboro
Belle bête! Cap Fendu), la vallée d'Annapolis (et son micro-climat favorable à la culture fruitière), le site de Port-Royal (Samuel de Champlain s'y était installé en 1604 avant de fonder Québec), le Digby Neck (cran basaltique au littoral si particulier) et enfin la côte acadienne et ses jolies églises. Je profite d'un soleil radieux et me dirige maintenant vers l'île du Cap Sable, la pointe méridionale de la Nouvelle-Écosse. Tourlou!
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