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Published: March 26th 2013
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Bonjour à tous,
Dans un premier temps, permettez-moi de remettre les pendules à l’heure. Peut-être que mon dernier courriel (La fin de semaine la plus longue) avait des airs de conclusions où de récapitulatif, mais je n’ai pas encore fini de vous raconter mes histoires. Si vous êtes tannés, patience, il n’en reste pas long et sinon, profitez-en encore un peu… car la fin approche à grands pas. Mais d’ici à ce que je passe à un autre chapitre de ma vie, je vais vous raconter comment j’ai vécu mon petit séjour en Écosse, terre de William Wallace, ce héros national que vous avez certainement découvert en même temps que moi grâce au film ‘’Bravehearth’’.
Comme beaucoup d’autres pays en Europe, le Royaume Unis ou l’Écosse plus particulièrement ne faisait pas partit de mon plan de voyage. J’en avais un peu entendu parler à cause du film mettant en vedette Mel Gibson et par les nouvelles qui parle de temps en temps du désire de la population de devenir indépendants, mais j’en ai beaucoup entendu parler par Hélène qui, plus jeune, y a passé un été pour apprendre l’anglais. C’est ainsi qu’en préparant la fin
de mon voyage et avec une semaine de ‘’surplus’’ que j’ai finalement décidé d’aller voir ce coin de pays d’on j’entends parler depuis que je connais Hélène.
Au début, mon plan de match était de passer quelques jours à Édimbourg pour ensuite me louer une voiture pour découvrir l’arrière-pays, mais avec un permis de conduire international échu, une circulation en sens inverse et un désir d’organisation de moins en moins aiguisé, j’ai finalement remplacé la voiture par un tour organisé avec lequel je n’aurais pas à me casser la tête.
Je suis donc arrivé à Édimbourg un vendredi. Une journée pluvieuse, mais les cornemuses se faisaient quand même entendre dans les rues. Difficile d’avoir plus d’ambiance que ça…
Mon samedi à ensuite été consacré à découvrir cette ville dont on fait le tour assez rapidement. J’ai malgré tout beaucoup apprécié marcher dans ces rues bordées d’anciens bâtiments qui on vues passés bien des générations. J’ai aussi trouvé intéressant d’apprendre qu’Édimbourg est le berceau de la série Harry Potter et que plusieurs noms des personnages de l’histoire ont été directement tirés du cimetière.
Arrivé au samedi soir, je me
suis dit qu’avec seulement 4hr de décalage horaire avec le Québec, je pourrais regarder le match du Canadien puis ensuite le combat de Gorges St-Pierre sur internet. Erreur!!! J’ai bien apprécié écouter ma première partie de hockey de l’année, mais avec le combat ensuite, je me suis retrouvé à me coucher à 5hr du matin. Mon dimanche était donc perdu. Heureusement, ce n’était pas comme si il me restait bien des trucs à voir. J’ai donc passé ma journée à lire et à penser à ce qui me restait à voir avant de remettre les pieds chez nous. J’ai aussi réalisé, un peu comme aux Philippines, que la solitude me ‘’pèse’’ de plus en plus. Avec Hélène, je pense que j’aurais pu continuer à voyager encore un bon bout de temps sans problème, mais maintenant seul, je me sens loin de la maison, sans repère. C’est à croire que juste d’avoir ma blonde tout près me fait sentir à la maison, à l’autre bout du monde… je pense que c’est bon signe…
Arrivé au lundi matin, c’était le début de mon aventure toute organisée en groupe et en m’assoyant dans le petit autobus, j’ai su tout de
suite que j’avais bien fait de ne pas partir par moi-même car la motivation n’était pas à son top et juste suivre faisait bien mon affaire. Surtout qu’après quelques jours, j’ai fini par réaliser que j’aimais bien m’endormir de temps en temps (voire souvent) dans l’autobus ou juste lire sans penser à la route.
Côté groupe, j’ai trouvé ça un peu spécial au début de me retrouver le seul gars avec 11 filles. Je n’avais pas trop l’impression que je pèserais lourd dans la balance lorsque des choix s’imposeraient. Heureusement, mes craintes n’ont pas été confirmées et tout c’est très bien passé. Comme peu de gens se connaissaient en commençant, il n’y avait que très peu de dynamique dans l’autobus, à part le guide (super compétant) qui racontait plein d’histoires, de légendes et de blagues. Mais au fur et à mesure que la semaine avançait, tout le monde a appris à se connaitre et je pense bien que tout le monde a eu bien du plaisir, surtout que nous étions plusieurs à voyager seul. Le dernier soir, nous nous sommes tous retrouvé avec un autre groupe dans un petit bar ‘’touristique’’ à danser au son de l’accordéon
et du piano sur des airs écossais des danses traditionnelles qui ressemble beaucoup à nos danses en lignes. Parce que vous le savez tous maintenant, je suis rendu un tout un danseur accompli… bien disons que je fais mon possible.
Pour ce qui est des visites à travers l’écosse, il y a tellement eu de sites que je ne pourrais certainement pas tous les nommer. Mais parmi tout ce que j’ai vu, j’ai surtout retenu le Loch Ness… parce que c’est le Lock Ness (et non, je n’ai pas vu le monstre, malheureusement!), la visite du château Eilean Donan, où entre autres, des scènes du film Rob Roy ont été tournées et Glen Coe, cette vallée au panorama spectaculaire que l’on peut retrouver dans le film Braveheart. J’ai aussi beaucoup apprécié la visite de la distillerie Ben Nevis pour découvrir le processus de fabrication du scotch. C’était juste un peu particulier d’y goûter tout de suite après avoir déjeuner. Mais selon moi le plus beau de ce que l’Écosse a à offrir en termes de paysage se trouve sur l’ile de Skye, située dans le nord-ouest. Ses paysages dramatiques à la fois vides de végétations mais remplies
de pâturages jaunes-verts qui s’étendent jusque dans les montagnes aux cimes enneigées sont justes impossible à décrire pour leurs rendre justice. J’irai même jusqu’à dire que ces paysages entrent certainement dans le top 5 des beaux endroits vues depuis mon départ de chez nous. Ce n’est donc pas peu dire.
J’aurais donc tendance à dire que l’Écosse fût une très belle surprise et que même si je n’avais pas pensé y aller, je suis bien content d’avoir découvert cette ile qu’on finira peut-être par considérer comme un pays indépendant, suivant le référendum de septembre 2014. Et sincèrement, sortir des villes et voir un peu de nature à fait le plus grand bien au gars qui s’ennuie du grand air de chez nous.
J’ai donc repris la route, les airs devrais-je dire, dimanche dernier pour mon dernier arrêt avant de rentrer chez nous. Je me trouve donc présentement dans la ville lumière, Paris, que j’ai commencé à découvrir tranquillement. Mais ça, c’est une autre histoire, pour un autre blog.
À bientôt
Phil
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