Le tour d'Ecosse en 22 jours

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Même pas mort!
Et oui, j'ai survécu aux Highlands, aux très (très) nombreux pubs Ecossais, au Whisky, aux îles perdues dans une mer déchaînée, à l'érosion par la pluie et le vent, et surtout au vol à bord d'un appareil Ryanair.

Depuis la dernière fois ou j'ai pu donner des nouvelles, Raph et moi nous sommes embarqué dans un grand tour de l'Ecosse, par le nord, après avoir prolongé notre séjour à Edinburgh (prononcé Edinbwrra.. ou quelque chose du genre) pendant 8 jours.

A Edinburgh donc, on a pu, sans-ordre particulier:
-Fêter l'Halloween a l'Ecossaise, ce qui inclus un defilé basé sur des rites païens datant de l'époque celtique, suivit d'une tournée des pubs (communénent appeler Pubcrawl, nom assez évocateur). Le tout vêtu de costumes de dernières minutes, un drap troué pour ma part.
-Faire divers tours de ville et autres activités culturelles de toursite;
-Manger de la bouffe Ecossaie, a.k.a n'importe quoi dans 1 pouce de panure et préalablement frie. Ils le font même avec des barres de chocolats Mars.
-Fêter le Bonfire Night, qui commémore le conflit des poudres (si vous avez vu V for Vendetta, ça devrais vous rappeler quelque chose). En gros, tous les habitants des Royaumes-Unis font éclater des feux d'artifice toute la nuit, en plus de faire des gigantesque feu de joie et de boire beaucoup d'alcool, un genre de St-Jean Baptiste en quelque sorte. Pour l'annecdote, les jeunes du ghettos où on habitait, chez Audrey, ont fait un feu d'electroménager.

Après ce séjour trop bref pour une des plus belles villes du monde, on a quitter vers le nord en arrrêtant à St-Andrew chez Marc, un couchsurfer rencontré a Edinburgh le soir de l'Halloween. St Andrew est une ville assez bizzard dont la moitié de la population est étudiante. Néanmoins, c'était notre première rencontre avec la mer du nord, les paysages côtiers sont a couper le souffle. Ensuite, on s'est dirigé vers le nord pour transiter par Aberdeen, question de visiter un chateux embématique de l'Ecosse, Dunnotar Castle, près de Stonehaven. Une marche de 2 heures le long de la côte, du vent, des falaises rocheuse, c'était parfait.

Commence ensuite la plus longue péripécie du voyage en Ecosse. Nous avions planifié de marcher à travers les Craigorn Mountains, en partant de Braemer, petit village touristique près du parc national, pour monter 30 miles plus loin vers le nord, jusqu'à Aviemore. Tout d'abord, un faux départ puisque nous voullions coucher a l'auberge de jeunesse, auberge qui s'est avérer être fermée depuis 5 jours. A minuit, sous la pluie et dans le vent, il n'y avait donc pas d'autre option que de profiter du "Acces to the Outdoor Code" et de planter notre tente quelque part dans les environs.

Jour 2, on est déjà trempé et à 0km de parcouru. La journée commence tard question de se sécher et de planifier l'itinéraire. On parcours à peine 6 miles et la noirceur nous rattrape. Saloperie de nord, le soleil s'y couche à 16H00. Acces to the Outdoor Code again, on campe au milieu de nul part. Le lendemain la grande aventure débute. Pendant un arrêt pour faire les provisions d'eau, un autre hiker nous apprend qu'il y a des mountains bothy le long du sentier, qui sont en fait des refuges gratuits avec poêle, espace lit et table. Idéal pour se protéger des conditions assez extrêmes qui règnent en montagne pendant l'hivers. Sans ceux-ci, je sais pas trop ce qu'on aurait fait, honnêtment. Il devait bien venter à plus de 50km/h, en permanence, en plus de pleuvoir/neiger par intermittence. La randonnée s'est avérée beaucoup plus ardue que prévue, à cause de la neige. A un moment, dans un col à près de 1000m d'altitude, le sentier disparaissait pour laisser place a un champ de pierre recouvert d'un bon pieds de neige. La configuration des montagnes avantagait en plus des vents extrêmes. Raph a eu la vie assez difficile, lui qui était toujours des centaines de mètres en avant. Il allait trop vite, haha, il est tombé dans l'eau, a mouiller ses souliers des dizaines de fois, pendant que moi j'allais lentement mais sûrement à l'arrière.Bref, arrivé à Aviemore, on était littéralement détruit, lui à cause du froid, moi à cause de mes bottes mal ajustée.

Train vers Inverness, auberge dodo.

Inverness: ville assez moche, rien a y faire. On n'y a été que pour se reposer et transiter vers le Loch Ness. Néanmoins on a rencontré quelques gens cools a l'auberge de jeunesse; entre autre un Belge fan de whisky, un animateur scout de 55 qui ne travail pas et voyage tout le temps, une australienne de 45 ans qui a tout abandonné pour vivre en Ecosse pour quelques mois, comme ça.

On quitte donc ensuite pour Drummadrochit, un petit village a mi-chemin du Loch Ness, tout près de Uruqhart Castle. La-bas, on a couché dans un backpacker indépendant très amical et relaxe, moi pour 2 jours et Raph pour une journée avant de partir, encore en premier, vers Skye. Au loch ness on a visiter le château de jour de façon standard, de nuit illicitement et avec quelques Guiness. J'ai finit de récupérer a cet auberge et on s'est bien fait de fun avec le manager, un californien de 25 ans, et ses 2 amis australiens (il y a des Aussies PARTOUT).

De là on est aller sur Isle of Skye, la plus grosse île à l'Ouest de l'Ecosse, qui a d'ailleurs perdu un peu de son charme depuis qu'elle est relié par un pont et qu'on est plus obligé de prendre le traversier. Une très belle île recouverte de montagne qui se perdent dans l'atmosphère humide de l'atlantique qui n'est jamais trop loin. On a utilisé Portree comme camp de base, la "capitale" de Skye. Entre escalade de montagne au pif, randonné de vélo, pub crawl (dans les 6 pubs de la ville..) et marche jusqu'au "Old Man of Storr", le séjour sur Skye a été bien rempli. Définitivement un des plus bels endroit de la planète.

Pour conclure le tour d'Ecosse, on est parti vers le sud pour retourner a Glasgow, en s'arrêtant a Fort William pour escalader la plus haute montagne d'Ecosse. 2 jours frustrants passer à la base de la montagne pour moi, à cause que la température était trop incertaine pour l'ascension, selon la météo le premier jour, et de façon avéré le deuxième. Néanmoins, il y a toujours quelque chose à faire en Ecosse, et la Glen Nevis (glen=vallée) était au moins aussi belle que le Ben Nevis (Ben=montagne).

Retour a Glasgow, dodo dans un backpacker pas mal plus safe que celui qu'on avait choisi pour notre première nuit a là-bas lors de notre arrivée en Ecosse. Situé en face, il est 2 fois moins cher, 10 fois plus propre, et fréquenté par des moins de 40 ans. Le lendemain journée de débile destiné a me rammener a Metz pour le travail: 1 heure de marche de l'Hostel a la gare, 45 minute de train de la gare a l'aéroport, 2 heures d'attente a l'aéroport, 1 heure de vol de Prestwick a Beauvais (j'arrive 2 heures plus tard, merci décalage horaire) , 1 heure de bus de Beauvais a Paris, 30 minutes de métro, 2 heure de TGV de paris a Metz (TGV que jai failli manqué par 4 minutes, et c'était le dernier).


Donc voilà, je suis a Metz et je travail. Tous les jours. 10h+ par jour.
La vie ici est bien outre le trop de travail; j'ai un appartement pas cher, 320 euros, c'est rien pour le standard européen, considérant en plus qu'il est au coeur du quartier historique, gigantesque (un 6 et demie de 150 m² à 2). Mon colloc est un allemand hippy végétarien qui fait du yoga le matin et qui ne comprend rien du québecois, mais qui s'ostine a parler français pour le travailler. On a donc des grosses conversations. Mais il reste très sympathique.

A part ça j'ai rencontré plein de d'assistant de langue, donc une gang d'américain, allemand, écossais, british, canadiens anglais. Des gens sympathiques avec qui sortir et qui me change un peu des français que je vois a journée longue. Il y a aussi les couchsurfers qui organise des trucs de temps en temps donc ça fait beaucoup plus d'occasion de sortir que d'énergie pour le faire.

Le travail est relaxe si on compare a mon été St-Hubert, suffit de cultiver un peu son accent québécois pis d'utiliser des expressions de l'habitant pour vendre n'importe quoi a un français. Je commence juste a être tanné d'entendre parler du voyage au Canada que chaque ost** de français a fait. Et de Céline&Garou.
Dans les trucs drôle qui aide a passer le temps quand il y a personne, il y a les faux-Basques (qui sont en fait des marocains qui ont travailler leur accent et qui on un sacré sens du commerce) en face de mon stand. Il gueule a longueur de journée pour vendre leur jambon (qu'ils n'ont jamais goûter question de religion ou de culture, va savoir) et disent pas mal de marde pour vendre 30 euros de Serrano. J'adore l'accent du sud. Si leur religion leur interdit l'alcool, ça il le viole haha. On a même finit par inventer un drink à un petit café près des marchés, lors de nos pauses où après le travail. Ils l'ont nommé "Le ptit basque" a leur honneur. 1oz de sirop de cerise, 1 slice de lime écrasée dans le sirop, 2oz de rhum blanc. Essayez le à la maison et dites vous que c'est grâce à ça que je suis volubile lorsque je vend contrairement à mes habitudes.

Voilà, c'est ça la vie en Europe pour moi dans le moment. Je sais pas trop pour la suite, j'y pense pour l'instant, je travail jusqu'au 28 décembre.

Je posterai des photos demain, mon appareil est a plat. La vue de la fenêtre de la toilette de l'appart est imprenable

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Photos

Un Matin a Metz
En marchant vers les marchés

Edinburg
North Bridge a la gauche

A Random Close
Edinbrug est remplies de ruelles appelées "Close" qui donne souvent sur des petits squares

Pied de vent
Sud de Endiburg, du toit du Royal Scotish Museum

Leith
Les docks en background

Halloween
Bert, Audrai, Christophe

Arthur Seat
Montagne au coeur d'Edinburg

Pheonix Morningstar
Un colloc a Odrai

Edinburg
Le seul endroit ou il est légale de cracher

Cimetiere hanté par des Poltergeist
Connu pour le Black Mausleum et Bloody Mackenzy

Hogwart
Ou ce qui l'a inspiré