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Published: July 25th 2019
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Bonjour à tous,
Hier au soir pour manger, je demande au réceptionniste, gracieux comme une porte de prison, il m'indique un resto, tout proche, à 20 minutes de marche, si non, il y a rien dans le coin, en sachant que je suis pratiquement en centre ville. Je pars, mais je n'ai pas l'intention de me faire encore 40 minutes de marche ce soir, je suis déjà à plus de 13km aujourd'hui. À 300 mètres je trouve une rue piétonne, où des bars à tapas il y en a sur 300 mètres, les terrasses sont pleines, plaisantes cette rue est pleine de vie. Je choisi une rotisserie, le menue me convient, la serveuse qui ne parle pas un mot de français, me suggère une spécialité Basque. Avant de me lancer, je demande des précisions. Ça spécialité, j'ai mangé la même à Munich, il y a juste un an, c'est un jambonneau braisé . Il était même peut-être meilleur qu'en Allemagne. Tout ça pour dire qu'en tant que touriste on est vraiment pris pour des "jambons"
Derrière une chaude nuit, je me dirige ce matin au musée Guggenheim. Ce musée à fait connaitre Bilbao, sur la planète. Musée d'art moderne, inauguré en 1997, il reçoit plus de 1 million de visiteurs par an. La structure innovante du bâtiment à été dessinée par Franck Gehry, dans un style qui l'à rendu célèbre, c'est un assemblage de pierre, de verre, et de titane. Cette réalisation est une des plus connue au monde. L'araignée géante "Maman" de louise Bourgeois fait aussi partie des symboles de la ville. Le musée n'était pas encore ouvert, si il l'avait été je n'aurais pas investi 1e pour visiter l'expo. Je n'ai pas beaucoup de culture en matière d'art, mais le moderne me donne des boutons. Je pense que c'est du snobisme.]
Pour me rendre au pont de Biscaye, à Portugalete, à une quinzaine de km de Bilbao, je suis obligé de traverser la ville, et j'ai plus ou moins la même perception qu'hier, il manque quelque chose à cette ville pour la rendre agréable, peut être un peu de vert. Même si il y a beaucoup d'art d'exposé dans la ville, presque à tous les ronds points, à mes
yeux ça ne suffit pas pour la rendre avenante.Le pont Transbordeur, qui relie Las Arenas, à Portugalete, en traversant la rivière Nervion, est le plus ancien de monde, 1893, et aussi le plus grand. C'est un pont suspendu, à cables d'acier, avec une nacelle ascenseur. Je suis probablement bête, mais j'ignorais l'existence de ce principe de pont. Il à été inscrit en 2006 sur la liste du patrimoine mondial à l'Unesco
Pour la suite j'avais programmé Bermeo, une petite ville sur la route de la côte, pour me rendre à San Sebastien. Belle surprise le gps m'a fait prendre ce pont. 4 voitures peuvent embarquées dans la nacelle, et pas mal de piétons. La traversée doit prendre moins de 5 minutes, et pour 2.10e ont doit évité un détours de 30ou 40 km. Exactement comme à Québec avec le traversier sur le St Laurent, mais là on est suspendu.
Le reste de la journée, je vais le passé sur la route du bord de mer, qui fait pas mal d'incursion dans la montagne. Que ce soit au niveau 0 ou à 500 mètres d'altitude, je vais garder la brume, le brouillard toute la journée. La température elle ne
varie non plus 23-24°, mais avec une moiteur franchement désagréable, on dirait qu'il y 100% d'humidité.Berméo jolie petite ville ressemble à si méprendre à Castro-Urdiales, que j'ai vu hier, l'église sur son piton en moins. Des petits villages côtiers je vais en traverser une bonne vingtaine, ils sont quasiment tous identiques, accrochés aux falaises, le port et la plage. Encore une fois dommage que je n'ai pas un peu de soleil.
Je ne sais pas si la fête de Bilbao, à des répercussions aux alentours, mais il ya du monde de partout, la route est chargée, même sans le soleil les plages sont bondées. Dans certains villages, les voitures sont garées sur plusieurs kilomètres, et je n'est pas vu d'autres attraits que la plage. A tel point qu'il va me falloir 2½ pour faire 50km. Deux éléments ne m'ont pas poussé à me rendre à San Sebastien, à cette vitesse, et les prix d'hôtel qui ne cessent de grimpés. Ce qui fait que je suis dans un de ces villages côtiers à une trentaine kilomètre avant San Sebastien.
Demain, je ne sais pas combien de temps je vais passer à San Sebastien, mais il fort probable que je
couche au pays.
A demain si vous le voulez bien
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