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Published: July 22nd 2018
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Bonjour à tous,
Une journée que je n’avais pas mise à mon programme.
Je démarre assez tôt ce matin, 8 heure, j’avais vu sur les guides que les heures de pointes des visites étaient à partir de 9h30. Le gps me donne 45 minutes de route. Tout ça est parfait. Mieux encore pas d’autoroutes en travaux. 10 km avant Oswiecim (Auschwitz) sur le bord de la route un immense panneau, me confirme que je suis dans la bonne direction. Par contre après plus aucunes informations. Je ne m’étais pas cassé la tête pour savoir où était exactement le site. Je m’attendais à trouver un fléchage, presque hors du commun. Ou je suis plus bête que la moyenne, mais j’ai bien tourné entre 20 et 30 minutes autour de la ville avant de tomber dessus presque par hasard. Peut-être y avait il des informations, sans symbole, toutes en polonais. Même sous la torture je ne le lis pas encore le polonais
Pour ceux qui y sont allés, en organisé, vous ne rencontrez pas tous ces problèmes. Tout est réglé. À l’entrée, demande un plan du site, que je pense gratuit, ou inclus dans le billet d’entrée, comme partout, 2.5e.
Ensuite il faut passer à la caisse, heureusement pas une grande file d’attente un petit 1/4 d’heure. 1/2 heure plus tard ce devait être pas loin 1 heure. La caisse c’est une caravane aménagée, et il faut une pièce d’identité 15e, je m’attendais à beaucoup plus. Des billets avec code barre qui servent pour laudio guide. Un autocollant à mettre sur la poitrine, pour le tri des nationalités, pour les langues. Exactement comme le faisait les allemands il y a 75 ans. Surprenante organisation pour un site qui dépasse le 2 millions de visiteurs.
Encore une fois je suis chanceux le départ pour les français est à 10h15, je suis équipé, mon billet, l’audio guide Il est 10h10. Les italiens , espagnols eux c’étaient 11h15. Je demande à un employé au passage de sécurité où est le départ pour les français. Et il me répond follow me ((suivez moi) ok. On part dans le camp dépasse plusieurs groupes, et toujours pas de francais. Il se renseigne et me dit il partent maintenant attendez ici, il s’excuse et part. Quelques minutes après je vois un groupe arrivé, je m’approche pour savoir si c’était des francais. La guide du groupe m’a
gueulé dessus je ne sais pas en quelle langue, peut-être en allemand Oust, snel, je suppose. Il m’a fallu 3-4 secondes pour digérer ce ton, et lui demander en anglais "you are Kapo"(vous êtes une kapo. Après coup je pense que c’était le pire du pire, surtout pour une polonaise. Les kapos étaient des prisonniers qui gardaient les autres prisonniers, et qui parfois avaient un comportement plus dur que les allemands. Les gens de ce groupe on été doublement surpris par son ton de voix et par ma réaction, un gars m’a même levé le pouce, pour dire bien. Dans le même ton la guide qui accompagnait les français à eu le même ton, envers un visiteur qui allait la prendre en photo. Ça calme de suite.
La dizaine de francophones est arrivé, belges, canadiens, et français. La visite commence dans un premier temps par Auschwitz, qui était un camp d’extermination artisanal (terme de la guide). En 1940 Auschwitz ne comptait que 20 bâtiments de 2 etages plus 6 bâtiments divers il y a eu jusqu’à 20 000 prisonniers dans ce camps de concentration. Un pourcentage important étaient gazés à la descente des trains. Ce n’est qu’en 1942 que
Birkenau a été ouvert, et là les allemands sont passés au stade industriel. (Terme de la guide). Je ne ferais pas le descriptif de la visite, on a tous vu les différents films qui le font très bien. Après 2h 1/2 à Auschwitz, un bus vous emmène à Birkenau situé à 3 km.
Les allemands étaient assez machiavélique envers les deportés, soit disant dans leur nouveau lieu de vie,à pour les mettre en confiance, ils suspendai du linge aux fenêtres, des jouets d’enfants à l’entrée des camps, pour éviter les émeutes. J’ai appris qu’au début des déportations, en 40 ils photographiaient les prisonniers à leur arrivée. Mais que très peu de temps après ils ne les reconnaissent plus tellement il avaient maigris, c’est à ce moment là qu’ils ont instauré le tatouage.
Presque 4 heures visite. J’ai eu l’occasion de parler avec un couple du Puy en Vêlais, et nous étions d’accord sur le fait que la guide était trop partisane, trop polonaise. Elle a plus raconter la relation de la Pologne, envers les camps, ce que le pays a subit, que la vit dans ces camps. On a eu l’occasion de discuter un peu avec elle, et
on peut la comprendre avec ce qu’a subit sa famille, surtout son père. Soldat polonais, enrolé et prisonnier des allemands, puis à la libération prisonnier des Russes pendant 8 ans. Période pas facile !!
Je pensais finir journée à Katowice, où je dors ce soir, mais pour l’instant cette ville minière ne m’a rien montrée d’intéressant.
Demain direction l’ouest de la Pologne,avec un court passage en Slovaquie.
À demain si vous le voulez bien.
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